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Mot clé : Lightroom

Piccure + : la suite dans les idées

Piccure + est très efficace pour donner du "peps"  à une image sans pour autant en altérer les tonalités et les couleurs.

Interface utilisateur

Une fois installée (le logiciel détecte et cible automatiquement les applications hôte présentes sur votre disque dur), l’application s’inscrit au sein du menu Filtre (Photoshop) ou Modifier dans (Lightroom). L’interface utilisateur, uniquement disponible en anglais, est facile à appréhender. Celle-ci répond aux canons de beauté actuels (couleur anthracite) et présente un grand aperçu, accompagné d’un panneau d’outils latéral dont les commandes sont reparties sur deux onglets lesquels reflètent l’architecture scindée en deux modules distincts. Par défaut, l’aperçu de la fenêtre principale représente l’image non corrigée, mais il est également possible de juxtaposer les deux états, côté à côté ou dans une seule fenêtre. Pour afficher un aperçu des corrections, il faut cliquer sur “Preview” et attendre la fin du développement – processus très chronophage qui est à repérer à chaque modification ! Un menu déroulant permet d’agrandir ou de réduire le taux de grossissement et deux boutons d’afficher l’aperçu à la taille réelle des pixels (1:1) ou d’adapter ses dimensions à celles de la fenêtre (Fit). Pour corriger les défauts optiques, l’interface du logiciel propose plusieurs curseurs dont l’utilisation n’est pas toujours évidente : la version pour Mac n’affiche aucune valeur pour les curseurs Sharpness et Denoise, rendant le dosage de l’accentuation et de la réduction du bruit assez périlleux …

L’interface utilisateur du plug-in est simple et efficace, mais certains curseurs n’affichent pas la valeur sélectionnée (dans la version Mac).

Le curseur Speed vs.Quality permet de privilégier la rapidité ou la qualité de l’analyse et du traitement des aberrations optiques ou du flou de bougé. Pour de meilleurs résultats, il convient de choisir le réglage Quality +, uniquement accessible après l’avoir activé depuis le menu du logiciel.

  • Le curseur Optical aberrations propose deux réglages, le réglage Strong étant conseillé lors de la présence de fortes aberrations chromatiques alors que le réglage Normal convient à la plupart des images.
  • Le curseur Sharpness accentue l’image en utilisant un algorithme de déconvolution. Privilégiez les réglages modérés (Smooth) car les réglages plus importants introduisent systématiquement des artéfacts très prononcés (halos noirs ou blancs) le long des contours de l’image, défaut déjà constaté lors de l’essai de la version précédente de Piccure.
  • Le curseur Denoise cible le bruit. Là encore, mieux vaut utiliser des réglages modérés pour conserver la qualité de l’image.
  • Dans l’onglet Motion +, le curseur Camera Shake Intensity  pondère l’ampleur de la compensation du flou de bougé.  Pour  minimiser l’apparition d’artéfacts le long des contours, il sera souvent nécessaire de choisir le réglage Micro, et notamment lorsque le flou de bougé est modéré. Le curseur Sharpness applique ou non une accentuation à l’image. La encore, privilégiez le réglage Smooth pour ne pas accentuer le bruit ou si vous souhaitez d’accentuer votre image plus tard, à l’aide des commandes du logiciel hôte.
  • En cliquant sur le bouton Save settings, vous pouvez enregistrer les paramètres actuels en tant que paramètres par défaut. Le bouton Reset permet, quant à lui, de retrouver les réglages usine. Chaque changement de paramètre entraîne une nouvelle analyse de l’image. Celle-ci dure quelques secondes (en fonction de la puissance de calcul de votre ordinateur). Cliquez sur « OK » pour lancer la réduction du flou de bougé. Dans Photoshop, vous pouvez appliquer l’effet du filtre à une copie de l’arrière-plan et il est également possible de l’appliquer de manière non destructive, une fois l’image transformée en objet dynamique. Dans Lightroom, le filtre est appliqué à une copie de l’original au format JPEG, TIFF ou PSD.
  • La version indépendante de Piccure + est la seule à permettre le traitement par lot. Elle propose également la prise en charge de nombreux formats bruts (RAW et DNG). Toutefois,  celle-ci repose sur les algorithmes de la bibliothèque open-source dcRAW et l’absence d’outils pour la récupération des hautes lumières et tons foncés se fait cruellement sentir, compromettant la qualité d’image de la plupart des fichiers finalisés. Mieux vaut donc effectuer la conversion dans Camera Raw et Lightroom  et de confier l’image convertie aux bons soins de Piccure + !

La version indépendante autorise l’ouverture simultanée et  le traitement par lot de plusieurs images tout en offrant la prise en charge de fichiers bruts (RAW ou DNG).

Lightroom : sortie du plug-in d’importation de catalogues Aperture et iPhoto

ApertureLR-6

Depuis l’abandon officiel du logiciel Aperture par son éditeur Apple, un véritable vent de panique souffle parmi les utilisateurs de ce logiciel. Bien que le célèbre gestionnaire d’images et développeur RAW ait bénéficié hier d’une ultime mise à jour pour le rendre opérationnel sous OS X Yosemite, l’avenir d’Aperture est en jeu et mieux vaut s’occuper dès aujourd’hui des lendemains de sa collection d’images.

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MacPhun Tonality Pro : métamorphoses monochromatiques

La transformation noir et blanc n'est pas aussi simple qu'on ne le croit. La subtilité des commandes de Tonality Pro vous aidera à  produire des images de toute beauté.

Transformation monochrome

Traduire les couleurs d’une image en tonalités monochromes n’est pas toujours une chose aisée. En fait, il faut faire en sorte que les couleurs se distinguent suffisamment pour composer une image « dynamique », c’est-à-dire une image avec des contrastes saisissants. Or, une technique de transformation peu sophistiquée telle que la désaturation complète ou la récupération des seules informations de luminance ne saurait guère satisfaire, car elle ne tient pas compte des couleurs sous-jacentes qui contribuent, en dépit des apparences, grandement à la diversité des tonalités dans l’image convertie.

La transformation noir et blanc n’est pas aussi simple qu’on ne le croit. La subtilité des commandes de Tonality Pro vous aidera à produire des images de toute beauté.

Une fois ouverte dans l’interface utilisateur de Tonality Pro, l’image s’affiche d’emblée en noir et blanc, et ce, même en mobilisant le mode d’affichage Comparer qui présente alors deux aperçus identiques. Le paramètre par défaut utilisé à cette fin offre une bonne séparation des teintes primaires (rouge, vert, bleu) en tonalités et un contraste modéré bien qu’il tend parfois à pousser des pixels proches de la saturation vers l’écrêtage.

Le rendu par défaut offre un point de départ au rendu assez « neutre », à affiner avec les outils de correction globale et locale.

Macphun Intensify Pro : le révélateur de détails

IntensifyPro-8

Installation

L’installation du logiciel s’est déroulée avec une facilité presque déconcertante. Après avoir cherché en vain des fichiers à déplacer dans les dossiers plug-ins des différents logiciels, je me suis finalement résigné à démarrer l’application indépendante et à ouvrir une image. Et là, quelle était ma surprise de découvrir une boîte de dialogue me proposant de choisir les différentes applications hôte ! A noter qu’il est également possible de passer par la commande Intensify Pro>Installer des plug-ins pour faire apparaître cette boîte de dialogue ultérieurement.

Pour installer les plug-ins, il faut ouvrir une image dans l’application indépendante d’Intensify Pro.

Interface générale

L’interface du logiciel s’inspire directement de celle de Lightroom bien que les préréglages (panneau Pré-réglages) s’affichent à droite de la fenêtre d’aperçu, côté à côté avec les outils (panneau Régler).

Le mode d’affichage par défaut d’Intensify Pro accorde à l’image en cours de traitement une place prépondérante.

La partie supérieure de la fenêtre présente une rangée d’icônes, permettant d’entériner (Appliquer) ou de renoncer aux modifications (Annuler), de se déplacer dans l’aperçu (fenêtre Navigation), de l’agrandir ou réduire ou d’afficher successivement (Aperçu rapide) ou en les juxtaposant les états « Avant » et « Après ». Le bouton Annuler (Cmd+Z) permet de supprimer la dernière modification alors que le bouton Rétablir (Cmd+Maj+Z) sert à la réinstaurer. Quant aux cinq boutons situés au-dessus du panneau de droite, ils donnent accès à l’outil Main (H, mode Déplacer), aux outils de correction locale (modes Dessiner, Gommer masque et outil dégradé) et à l’aide du logiciel.

Affichage des états « Avant » (à gauche) et « Après » (à droite) . L’interface utilisateur du logiciel ressemble vaguement à celle de Lightroom.

Paramètres prédefinis

Intensify Pro offre pas moins de 68 paramètres prédéfinis, repartis dans 7 catégories ou thèmes (Architecture, Noir et blanc, Paysage, etc.). Il suffit de sélectionner une des entrées puis de cliquer sur l’icône en forme d’étoile pour que le paramètre prédéfini s’inscrit dans la liste de l’onglet Favoris. L’onglet Perso répertorie des paramètres personnalisés, crées en cliquant sur le bouton Créer préréglage, situé au bas du panneau Régler. Si la plupart des paramètres prédéfinis produisent des images assez (trop) typées, il est possible d’en pondérer l’effet à l’aide du curseur Quantité dont l’effet s’apparente à celui du curseur Opacité de Photoshop. Vous pouvez également gérer les paramètres prédéfinis (suppression et ajout de dossier) et importer, exporter, renommer, supprimer ou mettre à jour les paramètres personnalisés.

Les trois onglets du panneau Pré-réglages. Le bouton Réinitialiser  permet de retrouver l’aspect initial de l’image.

Image de départ, développée dans Camera Raw avec des réglages « neutres », c’est-à-dire en conservant toutes les nuances de la scène.

Quatre préréglages dédiés aux photos de paysage, appliqués à 100%.  Tous accentuent le contraste sur une échelle globale et locale, rendant obligatoire le nettoyage des poussières sur le capteur et la réduction du bruit…

Canon EF 16-35 mm f/4 IS L USM : quelques échantillons et un profil de correction optique

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Jusqu’ici les utilisateurs d’appareils 24 x 36 Canon devaient recourir à des objectifs tiers (Zeiss, Nikon) pour obtenir un piqué satisfaisant avec des zooms aux focales inférieures ou égales à 24 mm. Le nouveau Canon EF 16-35 mm f/4 IS L USM change complètement la donne et présente ainsi une alternative crédible pour la photo de paysage et d’architecture, domaines particulièrement exigeants en termes d’homogénéité de rendu.

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Adobe CC pour les photographes : l’offre temporaire devient permanente

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Ces derniers mois, Adobe avait installé une situation de pénurie artificielle en dotant l’offre Creative Cloud destinée aux photographes (Photoshop CC et Lightroom) d’une date limite, prolongée plusieurs fois. Désormais, l’éditeur s’engage et propose le bundle de logiciels perpétuellement, en commençant pour un tarif très alléchant de 12, 29 euros TTC par mois.

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DxO Optics Pro 9.5 et Lightroom : collaboration étroite

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Que penser du nouveau flux de production ?

Incontestablement, DxO Optics Pro 9.5 révolutionne le flux de production de tous ceux qui travaillent conjointement avec DxO Optics Pro et Lightroom.  En quelques clics, un fichier RAW peut effectuer un « aller-retour » entre ces deux logiciels et ce, sans pour autant perdre les métadonnées et notamment  les informations que vous lui avez ajouté (notes, mots-clés, etc.). Qui plus est, en optant pour le format DNG linéaire à la sortie de DxO Optics Pro, il est même possible de conserver une bonne partie de la souplesse de traitement du fichier RAW d’origine. Cependant, ne perdons pas de vue qu’il s’agit de deux moteurs de développement RAW distincts. Les paramètres de développement de Lightroom ne peuvent donc pas être interprétés par DxO Optics Pro et vice versa. Une bonne organisation du travail est ainsi primordiale : si possible, effectuez la majeure partie des corrections des tonalités ( récupération des hautes lumières et tons foncés) et des couleurs (balance des blancs) dans DxO Optics Pro, puis passez dans Lightroom pour effectuer des corrections mineures ou locales sur le fichier DNG linéaire (qui, rappelons-le, a été déjà dématriçé dans DxO Optics Pro…).

Autres nouveautés

DxO Optics Pro 9.5 apporte également une prise en charge des formats bruts de quatre nouveaux appareils photo (Canon PowerShot G1 X Mark II, Nikon 1 V3, Panasonic Lumix GH 4 et Sony A6000), tout en portant le nombre de modules optiques à plus de 18000. A l’occasion de sa sortie , la société DxO Labs propose des prix promotionnels jusqu’au 15 juin 2014 : DxO Optics Pro 9 Edition Standard passe à 99 au lieu de 149 euros TTC et DxO Optics Pro 9 Edition Elite à 199 au lieu de 299 euros TTC.  Les photographes ayant acheté une licence de DxO Optics Pro 8 après le premier septembre 2013 ont droit à une mise à jour gratuite vers la version 9. Vous pouvez télécharger une version d’essai de DxO Optics Pro 9.5, valable 30 jours,  en suivant ce lien.

Configuration matérielle et logicielle requise

  • Windows : Microsoft Windows  Vista (32 ou 64 bits), 7 (32 ou 64 bits), 8 (32 ou 64 bits) ou 8.1 (32 ou 64 bits. Processeur Intel Core 2 Duo, AMD Athlon 64 X2 ou supérieur.
  • Mac : Mac OS X 10.6 Snow Leopard, 10.7 Lion, 10.8 Mountain Lion, 10.9 Mavericks.  Processeur Mac Intel ou supérieur
  • 2 Go de RAM au minimum et 2 Go disponibles sur le disque dur.
  • Pour traiter des images RAW de plus de 20 MPixels, un système 64 bits avec 4 Go de RAM est fortement recommandé.
  • Pour traiter les images RAW du Nikon D800 et du D800E (Edition Elite uniquement), une machine équipée d’un OS 64 bits est requise. Une machine équipée d’un processeur 4 cœurs ou plus est fortement recommandée.

Imprimer ses photographies : Résolution d’image, résolution d’impression et rééchantillonnage

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Redimensionnement et rééchantillonnage dans Camera Raw et Lightroom

Le rééchantillonnage d’une image (que l’on appelle aussi « interpolation ») ajoute ou supprime des pixels. Il est alors idéal de partir des dimensions en pixels de l’image originale lorsqu’il s’agit de l’adapter à la résolution d’impression désirée. Il y a deux manières de parvenir à cette dernière avec une imprimante Canon ou Epson : le redimensionnement avec ou sans rééchantillonnage.

1. En désélectionnant l’option « Résolution d’impression » dans le panneau « Travaux d’impression » du module Impression, vous redimensionnez l’image sans en rééchantilloner les pixels. Si vous cochez l’option Dimensions du module Repères, seules les dimensions de l’image et la résolution d’impression sont superposées à l’aperçu d’image.

Redimensionnement sans rééchantillonnage dans Lightroom : la mise en page pour imprimer une image de 53 × 38 cm sur du papier 55 × 43 cm…

Les réglages dans le panneau Travaux d’impression de Lightroom.

2. On l’a dit, il est déconseillé d’envoyer une image au pilote d’impression dont la résolution ne correspond pas à la résolution d’impression native de l’imprimante. Dans cet exemple, la résolution de l’image était de 326 pixels par pouce et je suis passé par l’option « Résolution d’impression » pour la faire correspondre à la résolution d’impression de mon imprimante Epson. L’image a donc subi un rééchantillonnage et c’est la raison pour laquelle seules les dimensions de l’image se superposent à l’aperçu.

Le panneau Repères et l’affichage des dimensions et de la résolution : le panneau Repères ; l’option Dimensions a été activée…

… et incrustation des informations : dimensions et résolution de l’image imprimée.

Sélection d’une résolution d’impression de 360 ppp et disparition de
l’affichage de résolution : extrait du panneau Travaux d’impression ; j’ai sélectionné une résolution d’impression de 360 ppp…

… et l’incrustation d’informations où il manque l’affichage de la résolution.

Il est également possible de rééchantillonner l’image en passant par les boîtes de dialogue Exporter de Lightroom ou « Options du flux de production » de Camera Raw. Les deux logiciels partagent les mêmes algorithmes de rééchantillonnage, différents de ceux employés par Photoshop : lorsque la modification des dimensions de l’image est peu importante, ils utilisent l’algorithme Bicubique et lorsqu’il s’agit d’agrandir ou de réduire la taille aux pixels d’une image, les algorithmes « Bicubique plus lisse » ou « Bicubique plus net ». Il est avantageux d’utiliser Camera Raw ou Lightroom puisque les deux logiciels appliquent automatiquement l’algorithme le plus approprié en fonction des dimensions de l’image originale et celles de l’image rééchantillonnée.

Options du panneau Exporter de Lightroom.

Options du menu Dimensionnement de l’image du panneau Options du flux de production de Camera Raw.

Lightroom 5.4 : la mobilité debarque

LR54

Si Lightroom 5.4 n’avait pas bénéficié d’une version bêta publique, c’était sans doute à cause de Lightroom mobile, nouvelle application pour iPad permettant d’afficher et d’ajuster des images lors de déplacements et de synchroniser les paramètres (métadonnées et paramètres de développement) une fois rentré à la maison ou au studio.

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Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !