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Mot clé : Lightroom

La face cachée de Photoshop – Le mode Lab /1 (tutoriel)

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Accentuer en mode Luminosité (Photoshop et Photoshop Elements)

Photoshop Elements étant uniquement dédié au monde RVB, il est malheureusement impossible de convertir vos fichiers en mode Lab. Il existe un moyen de contourner cet obstacle en dupliquant le calque principal de l’image, en appliquant le filtre Accentuation sur la copie du calque, puis en passant ce dernier en mode de fusion Luminosité, ce qui limite l’accentuation à la seule couche Luminosité.

Bien que différente d’un vrai passage en mode Lab, cette méthode offre un résultat très proche et vous épargne l’aller-retour entre les deux modes couleur RVB et Lab. Notez que cette méthode est également réalisable avec Photoshop et de nombreux autres logiciels.

1. Dupliquez le calque Arrière-plan, sélectionnez la copie du calque, puis ouvrez la boîte de dialogue du filtre Accentuation (Filtre>Renforcement>Accentuation). J’ai choisi pour cette photo scannée d’après un négatif noir et blanc une valeur de 5 niveaux pour le curseur Seuil, ce qui atténue l’apparence du grain.

2. J’ai ensuite sélectionné le mode de fusion Luminosité dans le menu déroulant, limitant ainsi l’accentuation à la seule couche Luminosité (notez que l’image monochrome est en réalité une image RVB…).

3. Une fois l’image finalisée, il ne reste plus qu‘à aplatir les deux calques (Calque>Aplatir l’image).

Variations

Il est également possible d’estomper l’effet d’une accentuation « classique » à l’aide de la commande Estomper accentuation (Maj+Ctrl+F/Maj+Cmd+F). Cette commande, uniquement disponible après l’étape d’accentuation, peut s’exécuter en mode Luminosité, ce qui élimine l’apparition d’artefacts colorés (résultat courant d’une accentuation ordinaire).

1. Ouvrez une photo à traiter et appliquez le filtre Accentuation. Vous pouvez choisir une valeur délibérément élevée puisque vous atténuerez son effet par la suite.

2. Après avoir affiché votre image, ouvrez la boîte de dialogue de la commande Estomper accentuation, puis déplacez le curseur vers la gauche. Sélectionnez le mode Luminosité afin d’appliquer l’atténuation à la seule couche Luminosité.

DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

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Lightroom et DxO Optics Pro

Les lignes suivantes détaillent les fonctionnalités de la passerelle « interlogicielle » entre Lightroom 1.2 et Dxo Optics Pro 4.5.1.

Deux méthodes pour accéder à l’option « Modifier dans DxO OpticsProPlugin » : via le menu Photo ou via le menu contextuel de l’image.

1. Ouvrez la boite de dialogue Préférences de Lightroom, puis sélectionnez l’onglet Editeurs externes. Dans la section Editeur externe supplémentaire, vous pouvez ensuite désigner le module externe de DxO comme éditeur secondaire : cliquez sur le bouton Sélectionner, puis parcourez votre disque jusqu’à l’emplacement du fichier « DxO OpticsProPlugin », situé dans le dossier d’installation de DxO 4.5. Sélectionnez le plug- in, puis cliquez sur le bouton OK pour valider votre choix.

2. Sélectionnez ensuite le format de fichier (TIFF), l’espace de couleur, la profondeur de bits (8 ou 16 bits/couche) et le taux de compression (Sans ou ZIP), puis cliquez sur le bouton OK pour valider et fermer la boîte de dialogue.

3. Ouvrez ensuite l’image à modifier dans DxO Optics Pro, puis sélectionnez l’option « Modifier dans DxOOpticsProPlugin » dans le menu Photo des modules Développement ou Bibliothèque, ou dans le menu contextuel de l’image (fenêtre principale ou panneau Film fixe). Vous pouvez également appuyer simultanément sur les touches Cmd/Ctrl+Alt+E de votre clavier.

Format RAW et bruit numérique

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QUESTION :
Ma question est par rapport au bruit numérique : je shoote essentiellement en format RAW et j’ai souvent l’impression que les clichés en RAW « débruités » par Lightroom restent plus bruités qu’une version shootée directement en JPEG de bonne qualité en utilisant la fonction ‘Réduction de bruit’ de mon D40x. Bien sûr je ne remets pas en cause les avantages du RAW

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Lightroom et le DNG

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QUESTION :
Bonjour, Je shoote en RAW avec un D80. J’utilise ensuite Lightroom. Ce dernier donne la possibilité de convertir les RAW en DNG. Qu’en pensez-vous ? Il me semble que c’est un standard que dans le monde Adobe. Qu’en est-il des autres produits, genre DxO, etc ? Il y a un compression donc une perte de qualité, non ? Merci et bravo pour votre site.

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Gestion des couleurs avec Lightroom

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L’espace de travail interne de Lightroom

ACR, le module de développement de fichiers RAW de Photoshop, et Lightroom, qui utilise le même moteur de développement, ont apporté une contribution majeure à la gestion des couleurs en consacrant la prééminence de l’espace ProPhoto RGB, un espace colorimétrique dont nous avons indiqué l’importance en photo numérique puisqu’il est le seul à englober les gamuts des APN modernes (voir au chapitre 3, « ProPhoto RGB, ROMM RGB et ‘Melissa RGB’ »).

Ce sont les primaires de cet espace standard et une profondeur de couleur de 16 bits qui ont été adoptées par Adobe pour construire l’espace de travail interne de Camera Raw et surtout de Lightroom. L’espace de calcul caché au coeur de ces logiciels n’est donc plus CIELAB, comme dans Photoshop, mais une variante linéaire de l’espace ProPhoto RGB, un espace colorimétrique dont les primaires sont celles de ProPhoto RGB mais dont le gamma est égal à 1 au lieu du traditionnel 1,8. Nous verrons en effet au chapitre 9 que les données enregistrées par un capteur d’APN sont toujours affectées d’un gamma de 1.

L’adoption d’une grande profondeur de couleur et du gamma linéaire natif des capteurs d’appareils photo numériques pour mener tous les calculs de correction d’images permet de préserver la profondeur des couleurs enregistrées par le capteur, et de minimiser les risques de numérisation induits par les conversions intermédiaires.

Lightroom a été conçu pour traiter les fichiers images (TIFF, JPEG) qui incorporent un espace colorimétrique. Aucune fonction ne lui permet en effet d’attribuer un profil à une image qui en est dépourvue – Lightroom appliquant d’office sRGB pour afficher les images qui n’incorporent pas de profil.
Ce logiciel exige donc d’être exploité dans un environnement capable de gérer les couleurs.

« Melissa RGB », espace de l’interface utilisateur de Lightroom

Les histogrammes et autres données colorimétriques affichés par l’interface de Lightroom sont exclusivement mesurés en référence aux primaires de ProPhoto RGB, mais associés à la fonction de transfert de sRGB, soit un gamma d’à peu près 2,2 au lieu de 1,8. Cette valeur de gamma est mieux conforme à la tradition des PC (voir au chapitre 3, « Gamma global d’une chaîne photographique ») et l’équipe de développement d’Adobe la justifie par la recherche d’une meilleure uniformité perceptuelle. Selon Mark Hamburg, responsable du développement de Lightroom, un gris de 50 % apparaît ainsi plus proche du « centre des gris ».

Pour marquer le caractère hybride de cet espace, ce dernier a perfidement proposé de l’appeler « Bastardized RGB » (!) L’incontournable expert de Photoshop, Martin Evening, a lancé quant à lui le nom de « Lightroom RGB » tandis que d’autres tentaient « Love Child RGB » et que Melissa Gaul, membre éminent de l’équipe de développement dirigée par Mark Hamburg, trouverait bien qu’on l’appelât plutôt « Melissa RGB »… ce qui romprait agréablement avec les désignations d’espaces colorimétriques jusqu’à présent toujours masculines, Bruce RGB, Don RGB…

Peut-être vous demandez-vous pourquoi les concepteurs de Lightroom ont adopté la courbe de réponse composite de sRGB, qui est assez difficile à exploiter numériquement, alors qu’un simple gamma de 2,2 aurait aussi bien situé un gris de 50 % au « centre des gris ». Il faut, pour répondre à cette question, examiner à nouveau l’agrandissement de cette courbe de réponse et la comparer avec sa concurrente dotée d’un gamma de 1/2,2 (voir aussi au chapitre 3, « sRGB, l’espace des écrans cathodiques et d’Internet »). Pour les faibles niveaux, la courbe gamma 1/2,2 est située au dessus de la courbe sRGB et est, bien sûr, comme toute courbe à gamma constant, tangente à l’axe des ordonnées (niveaux de sortie) pour une abscisse nulle (niveau d’entrée).

Aux environs du point de tangence, il règne une véritable ambiguïté sur les niveaux de sortie donnés par la courbe gamma 1/2,2. Dans cette zone des valeurs très sombres, il est difficile d’obtenir numériquement deux niveaux de sortie sensiblement différents (deux ordonnées différentes) pour deux niveaux d’entrée distincts dans l’espace linéaire de capture, soit deux abscisses différentes sur notre courbe. En appliquant la courbe sRGB (partie courbe et partie droite) qui n’est pas tangente à l’axe vertical mais en est un peu plus écartée, on évite cet écueil.

Courbe de réponse sRGB et gamma 1/2,2. La courbe gamma 1/2,2 est difficile à utiliser près de l’origine car elle est tangente à l’axe des ordonnées.

Le magazine Eyrolles
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