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Mot clé : Lightroom

DNG, le « négatif numérique » revisité

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Petite histoire du format DNG

La première version de Camera Raw, module de développement RAW intégré à Photoshop, Photoshop Elements et Lightroom, est arrivée en 2003. Ce module applique en fait un développement en deux étapes : d’abord une conversion au format RAW interne, puis une deuxième conversion au format Bitmap pouvant être lu par un grand nombre de logiciels (TIFF, JPEG, PSD..). En partant de ce format intermédiaire, Adobe a commencé dès 2003 le développement d’un format RAW « universel », baptisé DNG ( Digital Negative ) qui fut officiellement présenté à la Photokina en septembre 2004. Et, à la différence des autres formats RAW, le DNG est par définition un format « ouvert » dont les spécifications sont publiées et librement mises à disposition des autres éditeurs de logiciels. Depuis septembre 2004, les spécifications du format DNG continuent à évoluer, avec une deuxième, (DNG 1.1.0.0 en février 2005) puis une troisième version (DNG 1.2.0.0 en mai 2008) ; chaque nouvelle version ajoute de nouvelles balises (tags).

Il a fallu quelques mois avant de voir le premier appareil photo numérique adopter ce nouveau format. Le dos numérique Leica DMR était le premier à ouvrir la danse (juin 2005), d’autres lui emboitèrent le pas : Leica (Leica M8), Hasselblad/Imacon (Ixpress, H2D), Pentax/Samsung (K10D, 20D, 200D, GX 10, 20 et Pro 815), Ricoh (GR-D, DII et GX-100) et Seitz (6×17 Digital et Roundshot D3) adoptent le format DNG en tant que format d’enregistrement. Toutefois, il ne faut pas se voiler la face : les plus influents parmi les fabricants (Canon, Nikon, Olympus et Sony) ne se sont pas encore prononcé sur le choix du format DNG pour leurs appareils photo. Ayant lourdement investi dans le développement de leurs propres formats RAW et peu soucieux de divulguer leur «petits secrets» parfois essentiels pour optimiser la qualité des capteurs, ils continuent à introduire un format “fermé” pour chaque nouvel appareil…


Le Ricoh GR-D II enregistre ses fichiers bruts directement au format DNG

Côté logiciels, le format DNG s’impose plus rapidement. Voici une liste, hélas non-exhaustive : ACDSee, Aperture, Autopano Pro, Capture One 4.1, Cumulus, DCRAW, Extensis Portfolio, Fotostation Pro, F-Spot, GraphicConverter, Gimp (via plugin UFRaw et DCRAW), iView Media Pro /Expression Media, IMatch, iPhoto, LightZone, SilverFast DC VLT et DCPro, Raw Developer, Rawstudio, RawTherapee, Raw PhotoDesk, SilkyPix, StudioLine Photo, UFRaw et VueScan sont capables de lire ce format, ACDSee, Capture One 4.1, DxO Optics Pro, iView Media Pro /Expression Media, PhotoMechanic, VueScan le proposent même en tant que format d’enregistrement.

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, deuxième partie

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Synchroniser Lightroom et Camera Raw

Voici comment synchroniser les réglages d’un dossier d’images affichées à la fois dans Lightroom et Camera Raw. J’ai utilisé pour cet exemple Lightroom (version 1.4.1) et Photoshop CS3 avec Camera Raw (version 4.4.1). Voici un dossier d’images affiché dans Lightroom.

J’ai ouvert les mêmes images dans Camera Raw, j’ai passé une première image en noir et blanc, puis je les ai toutes sélectionné (bouton Tout sélectionner) pour leur appliquer des corrections identiques (à l’aide du bouton Synchroniser).

Une fois de retour dans Lightroom, les photos modifiées affichent une icône d’avertissement sous forme de flèche, il suffit de cliquer sur l’icône, puis sur le bouton Importer les paramètres depuis le disque pour que Lightroom importe les paramètres de développement ajoutés dans Camera Raw et les applique aux aperçus.

Les modifications s’affichent aussitôt dans la grille de Lightroom.

Si, en revanche, vous souhaitez afficher, dans Camera Raw et Bridge, les dernières modifications effectuées dans Lightroom, vous pouvez utiliser, à partir du module Bibliothèque, la commande Métadonnées>Enregistrer les métadonnées dans le fichier ou, à partir du module Développement, la commande Photo>Enregistrer les métadonnées dans le fichier (raccourci clavier Ctrl. /Cmd +S). Ainsi vous enregistrez les réglages dans les métadonnées XMP du fichier (fichiers Bitmap et DNG) ou du fichier annexe (fichiers RAW « proprietaires ») pour que les autres applications puissent les lire…

Lightroom bêta 2.0 est arrivé !

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Le module Impression

Ce module bénéficie également de nombreuses nouveautés :

  • la fonction Picture package permet de placer librement plusieurs images sur une même feuille (jusqu’à six pages), il est possible de redimensionner et de déplacer chacune des images pour des mises en page sophistiquées ;
  • la commande Print to JPEG permet d’enregistrer vos photos mises en page dans un fichier JPEG – une option très intéressante pour créer des planches-contact à partir de vos images ;
  • vous pouvez modifier le taux d’accentuation en fonction de la résolution de sortie et du type de papier. Basé sur les algorithmes du plugin PhotoKit Sharpener, l’outil Print Sharpening est devenu très performant.

Nous n’avons pas pu aborder ici toutes les nouveautés passionnantes de Lightroom 2, mais une petite série d’articles consacrés aux évolutions du logiciel depuis sa première version est en cours. A suivre…

Configuration minimale

  • Windows : Processeur Pentium 4, Windows XP SP2 ou Vista Home Premium, Business, Ultimate ou Enterprise, 1 Go de RAM, Résolution écran 1024 × 768.
  • Mac : Processeur G4, G5 ou Intel, Mac OS 10.4 ou plus récent, 1 Go de RAM, 1 Go d’espace disque disponible, Résolution écran 1024 × 768.

Vous pouvez utiliser votre ancien numéro de série jusqu’au 31 aout 2008 ; si vous ne possédez pas encore de licence pour Lightroom 1.x, Lightroom 2 bêta fonctionnera pendant 30 jours.

Bien que les deux versions du logiciel cohabitent, Lightroom 2.0 utilise un autre format pour la base des données, ce qui nécessite de créer un nouveau catalogue. Notez que Lightroom 2.0 est actuellement en version bêta : utilisez-la pour tester le logiciel mais soyez conscients qu’elle n’est pas encore suffisamment stable pour votre travail de tous les jours…

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, première partie

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Paramètres spécifiques aux catalogues

La boîte de dialogue Paramètres du catalogue du menu Fichier comporte quelques options réparties sur trois onglets (Géneral, Gestion des fichiers et Métadonnées) dont la plus grande partie se trouvait auparavant au sein des Préferences de Lightroom.

Paramètres généraux

  • La partie supérieure de l’onglet Général fournit quelques informations assez basiques à propos du catalogue actif. Quand vous cliquez sur le bouton Afficher, Lightroom ouvre l’explorateur des fichiers du système pour indiquer l’emplacement du catalogue.
  • La section Sauvegarde permet de paramétrer la fréquence de sauvegarde du catalogue ; la section Optimiser comporte le bouton Relancer et optimiser, qui permet d’effectuer à la fois un nettoyage et une optimisation du fichier catalogue, ce qui est très utile lorsque vous constatez un ralentissement de la vitesse d’exécution du logiciel.

Paramètres pour la gestion des fichiers
Situés à l’origine dans les Préférences générales de Lightroom, les paramètres dédiés à la gestion des fichiers se trouvent maintenant dans l’onglet Gestion des fichiers.
Ici, vous pouvez adapter la taille des aperçus standard afin qu’ils correspondent à celle de votre écran : si vous exécutez Lightroom sur un ordinateur portable, rien ne sert à choisir une taille dont la hauteur excède 1024 pixels. En revanche, si vous utilisez Lightroom sur un ordinateur pour lequel vous disposez d’un écran TFT de grande taille, vous pouvez choisir une dimension plus importante (2048 pixels). Sélectionnez, pour la Qualité de l’aperçu, plutôt l’option « Moyenne » que l’option « Elevée ». Leur qualité est finalement assez proche pour ne pas augmenter de manière exagérée le poids de fichier de votre catalogue Lightroom.
A chaque lancement du logiciel, Lightroom affiche d’abord (pendant une trentaine de secondes) les vignettes en basse résolution avant de les remplacer par les vignettes de plus grande qualité (Moyenne ou Elévée). Lightroom vérifie toujours s’il faut remplacer les vignettes existantes avant de créer des aperçus de très haute qualité (100%) et examine la date de la dernière modification : si un des fichiers a été modifié depuis la dernière création des vignettes, Lightroom créera un nouveau jeu de vignettes, en commençant par les vignettes de taille standard, suivie par les aperçus de très haute qualité (100%).

Lorsque vous affichez un dossier d’images, Lightroom génère automatiquement des aperçus de très haute qualité afin de vous permettre à afficher rapidement les images à leur taille réelle. Il est même possible d’initier cette création de manière ponctuelle – grâce à la commande Bibliothèque>Aperçus>Rendre les aperçus 1 :1. Toutefois, ne négligez surtout pas leur poids de fichier, très important lorsque vous stockez un grand nombre d’images sur le disque : l’option « Ignorer systématiquement les aperçus 1 :1 » permet de les supprimer, au choix après 1 jour, une semaine, ou 30 jours, l’option « Jamais » risque d’augmenter le poids de fichier de votre catalogue de manière significative.

Paramètres pour la gestion des métadonnées

Si souvent vous appliquez des mots-clés à vos images, vous gagnerez probablement du temps en sélectionnant l’option « Proposer des suggestions à partir des valeurs récemment saisies ». Alors que cette option était activée par défaut dans Lightroom 1.0, il est possible de choisir à l’activer ou non dans les versions plus récentes. Il est également possible d’appuyer sur le bouton « Effacer toutes les listes des suggestions » pour effacer l’ensemble des mots-clés memorisés.
L’option « Inclure les paramètres de développement dans les métadonnées dans les fichiers JPEG, TIFF et PSD » est apparue avec la version 1.1 de Lightroom. Lorsqu’elle est sélectionnée, vous pouvez inscrire les paramètres de développement aux fichiers Bitmap – sinon, ils sont uniquement inscrits aux balises XMP associées aux fichiers DNG ou RAW. Cette option détermine en fait lesquelles des métadonnées sont inscrites aux balises XMP dès lors que vous optez pour leur enregistrement dans un fichier, via la commande Métadonnées>Enregistrer les métadonnées dans le fichier du module Bibliothèque, la commande Photo>Enregistrer les métadonnées dans le fichier du module Développement (vous pouvez utiliser pour chacune des commandes le nouveau raccourci Ctrl./Cmd +S) ou lorsque l’option « Ecrire automatiquement les modifications en XMP » est cochée.

Voici quelques précisions pour mieux comprendre les balises XMP :

  • Une balise XMP est une Partie cachée dans un fichier au format JPEG, TIFF, PSD ou DNG.
  • Il est périlleux d‘écrire les informations directement dans l’en-tête d’un fichier RAW – pour cette raison, Photoshop et Lightroom utilisent des fichiers annexes au format .xmp pour enregistrer les métadonnées XMP.
  • Les métadonnées XMP comprennent l’ensemble des informations ajoutées dans Lightroom : métadonnées IPTC, mots-clés , étiquettes, notes ainsi que les paramètres de développement qui sont appliquées dans les modules Bibliothèque et Développement.

Il n’est pas toujours avantageux d’enregistrer les paramètres de développement parmi les métadonnées XMP. Si vous utilisez à la fois Photoshop CS3 et Lightroom, Bridge peut vos poser problème à l’ouverture d’un fichier Bitmap. Bridge et Camera Raw sont aptes à lire les paramètres de développement de Lightroom et les interprètent corrrectement. Mais lorsque vous ouvrez un fichier Bitmap auquel Lightroom a appliqué des paramètres de développement, Bridge le considère comme un fichier RAW et l’ouvre dans l’interface de Camera Raw ! Si en revanche vous souhaitez ouvrir les fichiers JPEG dans Photoshop, tout en préservant la possibilité de leur attribuer mots-clés, notes et étiquettes, vous devez décocher l’option « Ecrire automatiquement les modifications en XMP ». Les paramètres de dévelopement sont alors uniquement enregistrés dans la base des données de Lightroom et ne seront pas exportés lorsque vous exécutez la commande “Enregistrer les métadonnées dans le fichier”.

La chambre noire sans mauvaises odeurs (tutoriel)

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La commande Noir et Blanc de Photoshop CS3

Avec la commande Noir et Blanc (Image>Réglages>Noir et Blanc), Photoshop CS3 possède un outil qui ressemble furieusement au menu Mélange des niveaux de gris de Lightroom et de Camera Raw 4.x, sauf qu’il ne dispose que six curseurs (gammes de teintes) au lieu des huit curseurs des logiciels de développement RAW cités.


Canon D60, EF 17-40 mm f/4, 400 ISO

Les curseurs représentent les couleurs participant aux synthèses additive et soustractive (RVB et CMJ), seuls les curseurs Pourpres et Oranges manquent à l’appel. Si vous cliquez sur le bouton Automatique, vous modifiez les réglages par défaut pour les six curseurs. Sous Paramètres prédéfinis, vous trouverez une dizaine de préréglages qui tentent de reproduire les filtres colorés et les procédés de la chambre noire humide : outre les filtres Bleu, Jaune, Rouge, Vert et Infrarouge, il existe deux filtres à contraste élevé Rouge et Bleu, ainsi que plusieurs préréglages privilégiant des noirs profonds, des blancs purs ou des gris étendus.


A partir d’une image couleur, on arrive à produire autant de rendus qu’il y a des préréglages, qu’on multipliera encore en déplaçant les curseurs.

La commande Noir et possède une fonction très intéressante qui ressemble un peu à l’outil Réglage de la cible de Lightroom : cliquez sur une zone de l’image qui possède une couleur dominante (la couleur bleue d’un ciel, la couleur verte d’une pelouse…) et le pointeur de la souris se transforme pour vous permettre de déplacer, avec votre souris, le curseur de la teinte correspondante.


En échantillonnant un point du ciel bleu, puis en déplaçant la souris vers la gauche, il a été possible de foncer le ciel (curseur Bleus). Le menu déroulant Paramètres prédéfinis affiche l’option Personnalisé.

Lightroom 1.4 et Camera Raw 4.4 – Sortie prématurée…

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Depuis très tôt ce matin, Adobe propose deux nouvelles mises à jour pour Lightroom (1.4) et Camera Raw (4.4). Outre la prise en charge de plusieurs appareils récents (Canon EOS 450D, Fujifilm S100FS, Nikon D60, Olympus SP-570 UZ, Pentax K20D et K200D, Sony A200, A300 et A350), ces mises à jour améliorent le rendu des couleurs de nombreux appareils.

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Photoshop Lightroom pour les photographes – Extraits et interview sur macgeneration.com

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Dans le cadre d’une présentation de l’ouvrage de Martin Evening, Photoshop Lightroom pour les photographes, Florian Innocente du site macgeneration, consacré à l’univers Mac, vient de publier une petite interview avec le traducteur du livre, à propos de cette nouvelle “race” de logiciels “tout en un”.

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Néologismes et traitement d’image

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Peaufiner certaines parties d’une image grâce à la correction sélective

Alors que les corrections globales (affectant toute l’image) sont utilisées au début de la retouche, il est parfois nécessaire d’effectuer à la fin des corrections réservées à certaines zones (définies par leur couleur, leur tonalité ou leur forme géométrique). Dans la chambre noire “humide”, il était possible d’augmenter ou de réduire l’exposition de ces régions grâce à des badines fabriquées avec du fil de fer, du papier cartonné et du ruban adhésif. Dans la chambre “claire”, vous utiliserez les outils de sélection de votre logiciel afin de créer des sélections ou des masques destinés à limiter la correction aux seules zones sélectionnées.


Canon EOS 1Ds, Nikon Micro Nikkor 55 mm f/3.5

Plusieurs façons de procéder :

• formes géométriques, avec ou sans zone de transition ;
• régions définies par leur teinte, leur tonalité ou leur saturation ;
• masques produits par des techniques de “peinture” (Pinceau, Gomme…) ;
• points de contrôle (notamment la technologie U-Point de Nikon Capture NX).

Photoshop demeure probablement le logiciel le plus couramment utilisé pour la correction sélective. Grâce à ses masques, ses calques et ses calques de réglage, il est aussi polyvalent que complexe : tout y est possible, mais au prix d’un apprentissage long et laborieux.


Puissants mais d’une complexité certaine : les masques, calques et calques de réglage de Photoshop

LightZone offre une approche bien plus intuitive. Ses masques vectoriels autorisent des sélections géométriques assez complexes, qu’on peut associer (depuis la version 3.0) à des sélections basées sur une gamme de couleurs. Notez, qu’il est possible de modifier une sélection à tout instant et que l’aperçu reflète fidèlement l’ensemble des corrections (globales et sélectives).


Logiciel innovateur, LightZone mérite d‘être utilisé davantage.

Grâce au points de contrôle (U-Point), Nikon Capture NX permet d’intervenir sur des zones très précises de vos images (NEF, TIFF ou JPEG) sans avoir à recourir aux sélections, masques ou calques indispensables à un utilisateur de Photoshop. Bien qu’il soit possible de prendre en défaut les points de contrôle (basés sur des sélections circulaires), vous pouvez toujours les dupliquer ou recourir à une sélection à l’aide du pinceau (d’une conception très proche de celle employée dans Photoshop).

Au-delà des trois logiciels cités, peu de logiciels de développement RAW offrent des outils pour ajuster localement certaines parties de l’image : SilverFast DC Pro permet d’intervenir sur des couleurs (jusqu‘à 12) sans affecter les autres (il permet par ailleurs une sélection géométrique) ; Lightroom offre l’outil Réglage de la cible pour intervenir sur les paramètres Luminosité, Teinte et Saturation d’une zone précise, sans toutefois pouvoir masquer les autres…


La commande SCC (Correction sélective des couleurs) de SilverFast DC Pro


L’outil Réglage de la cible de Lightroom agit ici sur la saturation des teintes bleues.

Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !