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Mot clé : Lightroom

Adobe et Apple : mises à jour dédiées aux formats RAW

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Juste à temps pour les fêtes de cette fin d’année, Adobe et Apple publient des mises à jour dédiées aux formats RAW les plus en vogue. Si Lightroom 2.6 et Camera Raw 5.6 remplacent les versions bêta publiques homonymes, sorties il y a quelques semaines, une mise à jour pour Mac OS X embellit les logiciels Aperture et iPhoto (08 et 09) par la prise en charge de plusieurs formats RAW, ceux des derniers appareils Canon et Nikon.

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Lightroom 3.0 bêta : le nouveau menu Importer les images

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Le panneau Source
Le panneau Source affiche la liste de tous les volumes détectés, que ce soit le ou les disques durs de l’ordinateur, les disques externes ou les cartes mémoire (X magenta sur l’image ci-dessous). Ces volumes peuvent être déployés pour montrer tous les dossiers et sous-dossiers. Pour connaître l’emplacement exact des volumes ainsi que leur capacité, il suffit de faire un clic droit sur une barre et de sélectionner la fonction adéquate dans le menu contextuel.


Volumes détectés et affichés dans le panneau Source

On trouvera également l’option permettant d’éjecter automatiquement la carte mémoire après importation (flèche orange sur l’image ci-dessous). Je vous conseille de l’activer en permanence, pour éviter les foudres du système d’exploitation, notamment sur Mac. Le bouton + en haut à droite du panneau Source permet de rajouter un volume en réseau.


Option d’éjection de la carte mémoire après importation

A ce stade, vous pouvez sélectionner le ou les dossiers à partir desquels vous importerez les images dans le catalogue. Pour une sélection multiple, cliquez en maintenant la touche Maj enfoncée (sélection de dossiers contigus) ou la touche Cmd/Ctrl (sélection aléatoire).


Sélection multiple de dossiers source

Dans le cas d’une importation à partir de dossiers, ces derniers seront marqués par une large flèche gris clair “Vers”.

Color Checker Passport : un complément à Lightroom et Camera Raw

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Installation du logiciel

Dans un autre article, j’avais déjà expliqué en long et en large les différentes étapes requises pour bien éclairer et bien exposer des mires de calibrage. J’aborderais ici donc uniquement comment installer et utiliser le logiciel ColorChecker Passport qui est livré avec la mire. Uniquement compatible avec les versions 2 et 3 bêta de Lightroom ainsi que Camera Raw 4.5 ou plus récent, ce logiciel fonctionne sur Mac (Mac OS X 10.4.11 ou plus récent) et sous Windows (Windows XP SP3 ou plus récent) et se compose d’un plug-in pour Lightroom et d’une version indépendante qui sera utile à tous ceux qui ne possèdent « que » Photoshop Elements 7 ou 8, CS3 ou CS4.

Voici la procédure d’installation sous Windows 7, qui s’est par ailleurs déroulée avec succès :


L‘écran d’accueil du logiciel


L’utilitaire d’installation vous permet d’installer le plug-in, l’application indépendante (Desktop) ou les deux à la fois


J’avais opté ici pour l’installation des deux composants

Utilisation à partir de Camera Raw


Ouvrez votre image dans Camera Raw, cliquez avec la pipette de balance des blancs (I) sur la deuxième plage neutre en partant de la gauche, puis cliquez sur Enregistrer l’image. A ce stade, la balance des blancs n’est pas indispensable pour obtenir de bons résultats, mais c’est une bonne habitude à prendre…


Sélectionnez ensuite le dossier d’enregistrement, puis, sous Format, le format DNG.

Faites glisser le fichier DNG résultant sur la fenêtre du logiciel ColorChecker Passport.


Rien n‘échappe au logiciel : travaillant exclusivement sur Mac, mes profils d’affichage étaient périmés. ColorChecker Passport l’a remarqué et me recommande le calibrage de mes écrans…

Suivant l’inclinaison de la mire ColorChecker et ses proportions dans l’image, le logiciel parvient à la détecter et même à situer automatiquement les quatre coins de la mire. Si jamais il échoue (c’est à dire si l’inclinaison et la taille de la mire dans la photo sont inappropriées) vous pouvez positionner les coins à l’aide des trois boutons situés sur le bord supérieur droit de la fenêtre. Notez que le logiciel donne des explications très détaillées pour chacune des étapes de travail

Nommez le profil, puis enregistrez-le. ColorChecker Passport vous propose par défaut le dossier de profils partagé par Camera Raw et Lightroom : sur Mac, celui-ci se trouve dans le dossier Utilisateur>Bibliothèque>Application Support>Adobe>CameraRaw>Camera Profiles, sous Windows 7 dans le dossier Utilisateur>AppData>Roaming>Adobe>CameraRaw>Camera Profiles, sous Windows XP dans Application DataAdobeCameraRawCameraProfiles et sous Vista dans le dossier ProgramDataAdobeCameraRawCameraProfiles.



La création du profil nécessite quelques secondes

Il faut redémarrer Photoshop, Bridge et/ou Lightroom pour que le profil s’affiche parmi les existants !

Lightroom 3 en version bêta publique : la sortie !

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Un nouveau panneau voit le jour : Publish. Basé sur le principe des collections, celui-ci permet de gérer et de synchroniser le contenu de galeries Web directement à partir de Lightroom, y compris les échanges de commentaires. Un plug-in est déjà pleinement opérationnel pour Flickr et d’autres fournisseurs de service devraient suivre rapidement.


Le panneau Publish permet de gérer les galeries Web directement à partir du module Bibliothèque.

Le module Développement ne voit pas non plus de changement spectaculaire dans cette version bêta, si ce n’est l’ajout du panneau des collections qui permettra au photographe de ne pas avoir à retourner sans arrêt dans le module Bibliothèque pour chercher d’autres images à traiter.


Le panneau des collections est également présent dans le module Développement.

L’outil de vignetage artistique a été grandement amélioré et regroupé avec des curseurs permettant d’ajouter du grain au sein d’un panneau nommé “Effects”. On notera également un nouveau panneau Lens Corrections contenant les anciens curseurs de correction du vignetage et des aberrations chromatiques. Ce regroupement annonce-t-il l’arrivée d’autres outils dans la version finale ? Mystère…


Les panneaux Effects et Lens Corrections. Ce dernier annonce-t-il l’arrivée prochaine de tout nouveaux outils… Le mystère reste entier.

Enfin, l’utilisateur de Lightroom notera que le mot “Grayscale” (niveaux de gris) a été avantageusement remplacé par “B&W” (Black & White). Parmi les autres petites retouches ergonomiques figurent les options d’affichage des points de contrôle de la retouche locale dans la barre d’outils – bien plus pratique que de retenir des raccourcis clavier. Enfin, le mode de tonalité automatique agit dorénavant sur le curseur de débouchage des ombres (Fill Light).
Les changements sont tout aussi discrets dans les modules de sortie. Néanmoins, on pourra enfin exporter un diaporama sous forme de vidéo (codec H.264), avec de nombreux préréglages disponibles pour la taille de sortie, et le module Impression permet de mettre en page des images différentes avec le Custom Package (par manque de temps, cette fonction avait été abandonnée pendant la bêta 2.0).


Le module Impression permet enfin de mettre librement en page des images différentes.

Lightroom 2.5 et Camera RAW 5.5

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Deux nouvelles versions viennent remplacer les versions existantes de Lightroom et Camera Raw. Lightroom 2.5 inaugure la prise en charge des boîtiers déjà ajoutés par la version bêta publique de Camera Raw (Nikon D300s, Nikon D3000 et Olympus E-P1 et) ainsi que celle du Panasonic DMC-GF1. Quant au Panasonic DMC-FZ35 qui porte en Europe la désignation DMC-FZ38, il sera pris en charge chez nous par la prochaine version du logiciel.

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Snow Leopard et la photo : un premier bilan

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Voici quelques applications photo et leur comportement sous Snow Leopard, vous pouvez consulter cette liste, très exhaustive, pour les logiciels qui ne sont listés ci-dessous :

Photoshop CS4: pas de problème particulier, le démarrage est un poil plus rapide que sous Leopard.

Lightroom 2.4:le fonctionnement est très fluide, y compris pour les corrections sélectives et lorsqu’il est utilisé en mode 64 bits. Dans ce dernier mode, je ne détecte aucun gain en termes de vitesse, le système d’exploitation demeure en mode 32 bits (voir plus loin).


Lightroom est un des rares logiciels pouvant fonctionner en mode 64 bits

Photoshop CS2: si les versions antérieures à Photoshop CS4 n’ont pas été testées avec la nouvelle version de Mac OS X (et les futures versions ne fonctionneront plus sur les Mac non Intel…), il n’est pas pour autant nécessaire de faire migrer votre version de Photoshop vers la version CS4. J’ai effectué un essai avec Photoshop CS2 : si vous devez installer Rosetta pour qu’elle puisse fonctionner, cette version est pleinement compatible avec Snow Leopard. Quant à Photoshop CS3, je ne l’ai pas essayé, mais d’autres sites, notamment celui de John Nack le déclarent comme étant compatible, hormis quelques petits bogues.

Acolens A1 1.7.1: voici un autre ancêtre toujours vert (dans Snow Leopard). Logiciel de correction de défauts optiques très professionnel, Acolens est très onéreux et plus suivi par son éditeur depuis deux ans…

PTLens 1.3:bien que Thomas Niemann soit très discret quant à sa compatibilité avec Max OS X 10.6, PTLens fonctionne bel et bien, avec Photoshop CS4 (32 bits), Lightroom et en tant qu’application indépendante (64 bits).

Gimp 2.6.7:cette version est compatible avec Snow Leopard.

Expression Media 2:mon catalogueur préféré continue à fonctionner sous Snow Leopard.

Aperture 2.1.4: Aperture n’a pas bénéficié du portage sur 64 bit — dommage ! Bien qu’il soit un peu plus réactif que sous Mac OS X 10.5, notamment pour l’importation et pour la création des aperçus, le logiciel est encore assez poussif, au moins sur mes ordinateurs qui sont équipés de cartes graphiques très modestes.

Bibble 5 bêta:la dernière version réservée aux bêta-testeurs ne pose aucun problème avec Snow Leopard. Mais il s’agit d’une version bêta…

Capture One 4.8.2: bien que certains utilisateurs ont rapporté de problèmes avec Snow Leopard, notamment pour activer le logiciel, je n’ai pas rencontré de problèmes, car le logiciel a déjà été activé sous Leopard. La dernière version 4.8.3 corrige les problèmes.

LightZone 3.6.2: même cette ancienne version fonctionne sous Snow Leopard. Cependant, selon LightCrafts, la dernière version 3.8 démarre, mais n’ouvre pas les images…

RAW Developer 1.8.3: RAW Developer est compatible, sa dernière version, 1.8.5, se trouve ici

UFRaw 0.15: sa version indépendante, disponible ici, est compatible avec Snow Leopard.

Photo Acute Studio 2.8.7: j’ai toujours apprécié cette application astucieuse qui maîtrise, outre la fusion HDR, la superposition précise d’une série d’images pour augmenter la profondeur de champ, réduire le bruit ou pour créer une image dont la résolution finale est très importante. Fort heureusement, la version 2.8.7 fonctionne sans problème avec Snow Leopard.

Photomatix Pro 3.2.2: la dernière version du célèbre logiciel français est compatible avec Snow Leopard.

DxO Optics Pro 4.5.: ayant subi, il y a quelques mois, un crash de système sous Windows, je n’ai pas pu réinstaller et tester la dernière version de DxO Optics Pro sous Mac, le nombre d’activations étant limité à deux. Pour ce qui est de la version antérieure, 4.5, elle est définitivement incompatible avec Snow Leopard : le logiciel d’antipiratage qui l’accompagne ne s’installe pas correctement et bien que l’activation et le démarrage soient couronnés de succès, il est impossible d’y convertir ses fichiers.

Nikon Capture NX2 2.2.2: bien que je n’ai pas vérifié toutes les fonctionnalités du logiciel, la dernière version pour Mac OS 10.5.7 (qui offre aussi une prise en charge des appareils D300s et D3000) fonctionne (ou presque…) sur la version 10.6.0 de Mac OS X. Mais la fonction de mise à jour (Nikon Message Center) y est très instable et le logiciel ne parviens pas à ouvrir les fichiers NEF – un comble ! Notez que Nikon Scan n’est toujours pas compatible avec Mac OS X 10.6 (ni avec Mac OS X 10.5 d’ailleurs…), le fabricant ayant abandonné ses scanners Coolscan. De plus, Nikon met l’utilisateur en garde pour ce qui est de la compatibilité de leur logiciels avec Snow Leopard. Voici l’annonce officielle

Canon DPP 3.5.1: n’ayant pas encore fait la mise à jour vers la dernière version, je n’ai pas rencontré le problème signalé par de nombreux utilisateurs de DPP . Il semble qu’il soit nécessaire d’attendre la future version 3.7.x (qui sortira au même temps que l’EOS 7D) pour que le problème évoqué soit résolu.

Du côté de mes logiciels de calibrage, tout (ou presque) va bien : le logiciel Spyder3Elite s’execute normalement, il n’y a que Eye-One Match qui demande l’installation de Rosetta pour fonctionner.

Pour mes utilitaires, j’ai effectué une mise à jour vers la dernière version de NTFS for Mac, en espérant que la prochaine version soit officiellement prise en charge par Snow Leopard. Mon logiciel de capture d’écran, Little Snapper, nécessite, quant à lui, une petite mise à jour pour pouvoir exporter les captures d’écran (en attendant, je les ouvre via Photoshop…). Bref, le passage vers Snow Leopard était pour moi moins douloureux que prévu, 95 % de mes logiciels indispensables s’y comportent bien.

Vitesse exécution et mode 64 bits

Sur ce site, vous trouverez une étude très approfondie sur les différences en termes de vitesse des logiciels photo les plus répandus. L’étude en question s’appuie sur du matériel informatique très haut de gamme et inaccessible au commun des mortels (Mac Pro Nehalem 2,66 Ghz, quatre disques configurés en RAID 0 et 12 Go de RAM…), les gains constatés ne correspondent donc pas forcement à ceux pouvant ête réalisés avec votre matériel.

Quoi qu’il en soit, Lloyd Chambers a comparé les performances de Photoshop CS4, Lightroom 2, Aperture, Canon DPP 3.6.1, Nikon Capture NX2 et Helicon Focus et constate que les vitesses d’exécution sont systématiquement supérieures à Leopard lorsque Snow Leopard s’exécute en mode 32 bits. Mais il faut démarrer en mode 64 bits pour que les différences soient vraiment significatives (d’environ 30 %). S’il existe plusieurs méthodes pour passer du noyau 32 bits en noyau 64 bits, elles ne fonctionnent pas sur toutes les machines à processeur 64 bits.

Par défaut, Snow Leopard démarre toujours en mode 32 bits et il faut tricher un peu pour lui forcer la main. Vérifiez d’abord si votre ordinateur est éligible au mode 64 bits, en copiant la commande « ioreg -l -p IODeviceTree | grep firmware-abi » (sans les guillemets) dans une fenêtre du Terminal.


Firmware EFI 64 bits pour le MacBook , mais il n’y a rien à faire…

Sur mes deux machines, seul mon MacBook blanc (2,13 GHz Core2Duo, 4 Go de RAM) se qualifie pour le mode 64 bits, mon MacMini (1,83 GHz Core2Duo, 2Go de RAM) est condamné au seul mode 32 bits, ce qui est d’autant plus étonnant que, selon Apple processeurs 64 bits, ce processeur fait partie des modèles à 64 bits. Et bien que j’ai suivi les recommandations sur cette page à la lettre, je n’ai pas pu activer le mode 64 bits sur mon MacBook. Bref, ce n’est pas si simple de tirer parti des performances reservées au mode 64 bits…


Ce MacMini est comme la plupart des machines “Macintel” bloqué en mode 32 bits

Hormis les logiciels livrés avec Mac OS 10.6, les applications 64 bits sont assez peu nombreuses, il suffit de jeter un oeil dans le menu Applications des Informations système pour s’en convaincre. Notez qu’il existe sur cette page  un autre comparatif entre Leopard et Snow Leopard. Et là, sur une machine un peu défraîchie, pas encore optimisé pour le nouveau système et bloquée en mode 32 bits, les performances sont strictement identiques pour les deux systèmes. Il n’y a donc pas de miracle : il ne suffit pas d’installer Snow Leopard pour obtenir les performances d’un ordinateur plus puissant, loin s’en faut. Mais les 29 Euros pour la mise à jour sont néanmoins bien investies, compte tenu du gain en capacité de stockage et tous les petits raffinements de Snow Leopard. Mais vérifiez au préalable la compatibilité de vos logiciels avec le nouveau système pour vous éviter les mauvaises surprises.

Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – deuxième partie

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Réglages de base

Premier exemple : portrait en extérieur


Capitaine de plage, Canon EOS 40D, EF 100 mm f/2,8 Macro

Pour cette image bien exposée et prise sans flash de débouchage, j’ai d’abord éclairci l’ombre de la casquette de capitaine, opération plutôt délicate, car une correction trop franche produirait ici des artéfacts difficiles à corriger. J’ai ensuite déplacé le curseur Noirs à droite afin de compenser l’action du curseur Lumière d’appoint qui tend, quant à lui, à trop déplacer le point noir de l’image. L’action conjuguée des curseurs Clarté et Vibrance m’a ensuite permis de mieux ressortir la texture et les couleurs de l’image.


Image de départ et corrections effectuées

J’ai enfin appliqué une accentuation aux valeurs 105, 0,6 et 25 pour les paramètres Gain, Rayon et Détail, laissant le paramètre Masquage à son réglage par défaut, 0.

Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – première partie

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Importer les images sur le disque

Insérez votre carte mémoire dans le lecteur puis démarrez Lightroom. La commande Fichier>Importer les photos du périphérique ouvre ensuite une boite de dialogue permettant de paramétrer le transfert des photos. Vous pouvez même automatiser son affichant en cochant l’option ??Afficher la boite de dialogue d’importation lorsqu’une carte mémoire est détectée?? dans l’onglet Importer des Préférences Lightroom.


Le dialogue d’importation de Lightroom

Gestion des fichiers. Lors de l’importation à partir d’une carte mémoire, Lightroom ne propose que deux options pour la gestion des fichiers : Copier les photos dans un nouvel emplacement et les ajouter au catalogue et Copier les photos en tant que clichés numériques (DNG) et les ajouter au catalogue. Si dans les deux cas, le logiciel copie les images sur le disque dur de l’ordinateur, vous avez le choix entre deux formats, RAW (ou JPEG) et DNG. À titre personnel, je préfère récupérer les originaux (première option) et en faire des copies au format DNG une fois les corrections appliquées. Bien que le format DNG offre d’indéniables avantages, notamment pour la gestion des métadonnées XMP et celle des aperçus, incorporées, il interdit encore toute utilisation des logiciels de développement RAW “propriétaires”.

Copier vers. Spécifiez ici l’emplacement des originaux. J’ai ici choisi un dossier temporaire,situé sur le bureau de mon portable et voué à disparaître suite à la copie des images sur le disque dur de mon ordinateur principal.

Organiser. Bien qu’il soit parfois utile à classer les images par date, je préfère ne pas compliquer l’organisation physique de mes images plus que de raison (un dossier par jour, c’est trop…). L’option Dans un dossier copie l’ensemble des images dans un grand dossier unique. Évitez également la création de sous-dossiers et privilégiez à leur place les dossiers virtuels (collections et collections dynamiques) dont Lightroom est passé maître. Si vous ne formatez pas systématiquement vos cartes après le transfert, l’option Ne pas importer à nouveau les éventuels doublons vous est bien utile : grâce à elle, vous éviterez de réimporter certaines images une nouvelle fois. Quant à l’option ??Éjecter la carte après l’importation??, elle est essentielle aux utilisateurs Mac un peu étourdis.

Sauvegarder sur. On ne serine jamais assez aux photographes de sauvegarder leur travail sur un moins un, voire deux supports supplémentaires. Les disques durs sont eux aussi sujets aux défaillances matérielles et si cela vous arrive vous n’auriez que vos jeux pour pleurer. Planifiez donc une première sauvegarde à l’importation des fichiers, puis une deuxième une fois leur traitement achevé. Victime d’un “crash” irrécupérable du disque de mon ordinateur portable, je ne pars jamais sans un disque dur externe pour sauvegarder mon travail.


La sauvegarde-un geste qui devrait être automatique

Dénomination de fichier. Il existe plusieurs philosophies quant au changement de noms des fichiers. Tout dépend en fait de l’organisation de vos fichiers et de leur utilisation et diffusion. Si vous projetez à diffuser vos photos via une agence de photographes ou une banque d’images, vous pouvez leur ajouter un certain nombre d’informations faciles à consulter (elles paraissent directement dans le nom du fichier) : nom du photographe et/ou du client, date de prise de vue, type d’appareil, format de fichier, etc.

Paramètres de développement. Ici, vous pouvez appliquer toutes sortes de traitements à vos images, et ce, dès leur transfert sur le disque dur. Toutefois, l’étendue des réglages de développement dépend de l’homogénéité des images (sujet, exposition, cadrage, objectif, sensibilité ISO, etc.). Plus les images à importer se ressemblent, plus vous pouvez élaborer leurs réglages communs. En usage général (plusieurs sujets et objectifs), je n’applique qu’un paramètre prédéfini comportant un profil personnalisé pour le rendu couleurs, mais vous pouvez bien entendu aller plus loin en lui associant des paramètres de correction pour l’exposition, la clarté, la vibrance ou alors l’accentuation et la réduction du bruit.

Métadonnées. Si vous distribuez vos images à des tiers, autant les “tagger” d’emblée avec les informations essentielles (créateur, coordonnées, site Web et conditions d’exploitation). Vous pouvez créer différents modèles de métadonnées, suivant l’année de création des photos ou le type de distribution qui leur est attribué.

Mots-clés. Les mots-clés sont très utiles pour retrouver des images spécifiques dans vos archives. Le champ Mots-clés permet d’appliquer des mots-clés communs à l’ensemble des photos importées.

Aperçus initiaux. Lightroom s’appuie sur ses propres aperçus pour afficher les réglages du logiciel. Les aperçus standard sont alors utilisés pour afficher les images en modes Adapter et Remplir, les aperçus 1:1 pour bien en apprécier les détails à leur taille réelle des pixels (100% ou 1:1). Si vous perdez d’abord du temps à générer les aperçus 1:1, vous y gagnerez ensuite lors de l’examen approfondi des images. Quant aux options ??Fichier annexe incorporé?? et Minimum, elles vous permettent de démarrer de suite, mais pas vraiment dans de bonnes conditions, la première utilise l’aperçu incorporé au fichier RAW et la deuxième ne crée qu’une vignette peu définie.

Le magazine Eyrolles
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