Nikon : D-Lighting actif et D-Lighting dans Capture NX2, quelles différences pour quels résultats ?
Publié le 30 juin 2010 dans Articles et dossiers par Philippe Ricordel
La mise en oeuvre du D-Lighting actif va consister à surexposer légèrement l’ensemble de l’image afin de regagner des détails dans les zones de basses lumières et surtout éviter quelles ne soient bouchées ; dans le même temps, les zones de hautes lumières se verront appliquer une correction d’exposition permettant d‘éviter quelles ne se retrouvent brûlées du fait de la surexposition engendrée par l’application du D-Lighting. La correction d’exposition n’est perceptible que sur les zones à la limite d‘être brûlées par la surexposition appliquée par le D-Lighting actif.
Les trois figures suivantes illustrent, à travers la comparaison des histogrammes de la même image, l’effet des différents mode du D-Lighting actif, avec, de gauche à droite : niveau Normal vs Désactivé, Elevé vs désactivé et Très élevé vs Désactivé.
Histogrammes comparés niveau Normal (Bleu) vs Désactivé (Rouge)
Histogrammes comparés niveau Elevé (Jaune) vs Désactivé (Rouge).
Histogrammes comparés niveau Très élevé (Magenta) vs Désactivé (Rouge)
Comme le couple vitesse/ouverture est identique pour l’ensemble de la photo, le seul moyen de faire une correction d’exposition sur les basses lumières est d’appliquer un gain ou amplification électronique sur ces zones. Mais cela va générer du bruit, excepté si (et c’est le cas ici avec la fonction D-Lighting) l’amplification électronique est mise en œuvre à la source même de l’image, c’est-à-dire au moment où elle est captée et avant la transformation du signal par le CAN (Convertisseur analogique-numérique) de l’appareil.
Néanmoins, ne croyez pas que l’opération soit sans effet sur le bruit : plus le D-Lighting actif sera activé à un niveau élevé et avec un réglage de l’appareil photo sur une sensibilité également élevée, plus vous aurez le risque de voir apparaître du bruit dans les basses lumières.