Questions Photo

Mot clé : Canon

Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC : une première prise en main

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Caractéristiques techniques

  • Focale : 35 mm (équivalent 52,5 – 56 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale: f/1,4
  • Ouverture minimale : f/22
  • Construction optique : 12 éléments en 10 groupes, 1 élément asphérique et deux en verres à faible dispersion, diaphragme à 8 lamelles
  • Angle de champ : 63,1° (24×36)
  • Mise au point : manuelle
  • Distance minimale de mise au point : 0.3 m
  • Longueur : 111 mm
  • Poids :660 g
  • Prix: 380 euros en monture EF et 420 euros en monture N

Mise à jour du 29 mai 2011 : je viens de publier un article plus détaillé, c’est ici

BQScan : utiliser un reflex numérique pour mésurer la radioactivité

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La société Datinf GmbH présente un logiciel pour déterminer le taux de radioactivité d’un objet. Pour cela, BQScan s’appuie sur la détection et la quantification des artéfacts spécifiques du capteur d’un appareil reflex numérique, provoqués par une exposition à des rayonnements électromagnétiques de type bêta et gamma.

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Canon EF 28-70 mm f/3,5-4,5 II : peut-on cuisiner dans d’aussi vieux pots ?

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Caractéristiques techniques

  • Plage de focales : 28-70 mm (équivalent 45 – 112 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale: f/3,5 (28 mm) à f/4,5 (70 mm)
  • Ouverture minimale : f/22 (28 mm) à f/27 (70 mm)
  • Construction optique : 10 éléments en 9 groupes, 1 élément asphérique, diaphragme à 6 lamelles
  • Angle de champ : 75 ° à 34 ° (24×36)
  • Mise au point : manuelle ou automatique (moteur AFD), interrupteur pour le passage au mode manuel
  • Distance minimale de mise au point : 0.5 m, 0,38 m en position macro
  • Diamètre de fixation pour filtre : 52 mm
  • Longueur : 75, 6 mm
  • Poids : 285 g
  • Prix (occasion) : inférieur à 100 euros

Canon EF 100 mm F 2,8 Macro : un ancêtre toujours vert

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Caractéristiques techniques

  • Focale : 100 mm (équivalent 160 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale/minimale : f/2,8 et f/32
  • Construction optique : 10 éléments en 9 groupes, diaphragme à 8 lamelles
  • Angle de champ : 24 ° (24×36)
  • Mise au point : manuelle ou automatique (moteur AFD), interrupteur pour le passage au mode manuel
  • Distance minimale de mise au point : 0.31 m
  • Diamètre de fixation pour filtre : 52 mm
  • Diamètre x longueur : 105,3 mm x 75 mm
  • Poids : 650 g
  • Prix (occasion) : 300 euros environ


Maîtriser le Canon EOS 60D : comprendre et gérer l’exposition

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Ce principe est juste, mais doit cependant être appliqué avec discernement car assez souvent, une “bonne” exposition oblige à conserver des zones percées. C’est notamment le cas des scènes comportant des reflets, de certains contre-jours et souvent de celles qui comportent des sources de lumière directes quand elles sont dans le champ. Ainsi, cramer une lampe ou un tube fluo en intérieur est souvent inévitable, paradoxalement souhaitable, et même indispensable pour que l’image conserve un rendu naturel. En effet, chercher à l’éviter à tout prix oblige à tellement réduire l’exposition que le sujet s’en trouve complètement plongé dans l’ombre, si ce n’est dans le noir absolu.


À contre-jour, exposer “pour les hautes lumières” bascule les ombres dans le noir à la façon des ombres chinoises. Si le contraste de la lumière est moindre et qu’elle vient de côté, l’effet obtenu est alors celui du clair-obscur, très intéressant en portrait notamment.

Exposition et lumières artificielles
Il s’agit sans doute là du point le plus délicat. En effet, sous certains éclairages, il est parfois pratiquement impossible d’obtenir un rendu d’image correct, quel que soit le niveau d’exposition. C’est notamment le cas la nuit, du fait d’un contraste excessif mêlé à un problème de couleur de la source que le réglage de balance des blancs ne suffit pas toujours à compenser.


La nuit, les éclairages artificiels induisent un contraste excessif et même avec une exposition soignée, il est fréquent que les hautes lumières crament. Quand une source est dans le champ, sa surexposition s’accompagne de “clipping”. Ces aplats très saturés sont souvent difficiles à éviter autrement qu’en disposant la source hors champ. © Pascale Brites

La situation est fréquente avec les éclairages urbains à vapeur de sodium (et dans une moindre mesure avec les ampoules domestiques au tungstène ou à quartz), mais aussi sur les couchers de soleil et certaines photos de concert car la surexposition d’un éclairage coloré provoque du “clipping”. La zone cramée (inévitable si la source est dans le champ) se voit entourée d’aplats colorés très saturés et particulièrement disgracieux. Réduire la température de couleur et la saturation ne permet que de limiter plus ou moins le phénomène. Une sous-exposition massive (pour éviter que ces zones ne crament) peut se montrer efficace, mais le résultat est alors tellement dense qu’il perd tout intérêt. La seule solution consiste à réaliser plusieurs images du même point de vue et à des expositions différentes dans le but de les assembler en ne conservant de chacune que les zones à la densité convenable.

Exposition et parti pris créatif
Au-delà des considérations techniques, l’exposition est aussi un parti pris esthétique, voire sémantique. Parfois même, l’exposition à elle seule peut justifier un déclenchement. Face à des reflets par exemple, une sous-exposition massive permet de dramatiser une ambiance et de jouer avec le caractère graphique d’un sujet qui aurait été anodin avec une exposition “normale”. L’exposition exprime aussi le point de vue du photographe. Les reportages de James Nachtwey ou de Sebastião Salgado, par exemple, sont souvent denses, un choix qui accentue la “lourdeur” des sujets traités. Inversement, une surexposition plus ou moins prononcée redonne plus de “légèreté” aux images et peut souligner la poésie qui s’en dégage.


L’effet dit “High key” offre un rendu doux et aérien. Utilisé en portrait et en nu, il est intéressant aussi pour les photos de bébés. Il suffit de surexposer sa prise de vue à la limite des blancs cramés avant d’augmenter la luminosité générale en retouche. L’effet inverse (dit “Low key”) implique, lui, une sous-exposition. Le rendu autrement plus dense est particulièrement adapté aux peaux mates et noires ; un éclairage rasant permet alors de dessiner subtilement les contours et les formes du sujet. © Pascale Brites

Cet article est extrait de “Maîtriser le Canon EOS 60D” de Vincent Luc, éditions Eyrolles, ISBN : 978-2-212-67340-1.

Appareils reflex numériques : d’où viennent-ils ?

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Si, depuis des lustres, les appareils compacts numériques proviennent de sous-traitants chinois, nombreux sont ceux qui espèrent acquérir un appareil “made in Japan” lorsqu’il s’agit d’un objet bien plus onéreux. Le site web Photoscala.de vient de publier les résultats d’une enquête éclairant l’origine des appareils reflex numériques et de leurs objectifs, aussi intéressante que surprenante.

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La stabilisation d’image : retour sur une technologie clé

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Le plus souvent, la stabilisation d’image n’impacte pas le piqué d’un objectif. Bien que le groupe supplémentaire et son déplacement augmentent la complexité des objectifs stabilisés, ces derniers bénéficient en même temps de différentes améliorations, permettant le plus souvent de conserver, voire d’augmenter la qualité optique des prédécesseurs non stabilisés.

Toutefois, on recense quelques rares exceptions à cette règle : l’EF 70-200 mm f/2,8 IS L USM de première génération est un peu moins performant que son alter ego non stabilisé, alors que la qualité optique de l’EF 70-200 mm f/4 L IS USM dépasse celle de l’EF 70-200 mm f/4 L USM, presque deux fois moins cher.
C’est aussi l’un des inconvénients des objectifs stabilisés : à des rares exceptions près, ils sont commercialisés à des tarifs bien supérieurs , la différence pouvant même atteindre plusieurs milliers d’euros lorsqu’il s’agit de remplacer un super téléobjectif “classique” par son successeur stabilisé !



A l’intérieur, le stabilisateur optique est très utile pour obtenir des photos nettes et sans excès de bruit.


Mis à part leur tarif, toujours plus élevé, les stabilisateurs d’image tendent aussi à augmenter la fragilité mécanique des objectifs. Certains objectifs se transforment en véritables nids à panne lorsqu’ils se dotent de stabilisateurs. Le stabilisateur de mon Canon EF 100-400 mm f/4,5-5,6 IS USM, de deuxième génération (2 IL, modes 1 et 2) affichait un fonctionnement bancal dès le départ, rendant l’âme peu après. Ce fut d’ailleurs le seul parmi mes objectifs Canon qui a nécessité un passage au service après-vente…



Le stabilisateur a ici permis de saisir la posture inhabituelle du canard, sans lui, la photo aurait été soit floue soit beaucoup plus bruitée (EF 100-400 mm f/4,5-5,6 IS USM L, f/5,6, 1/125s à 1000 ISO.


Faut-il pour autant se laisser séduire par les sirènes du marketing, annonçant des gains systématiques et équivalents à quatre diaphragmes ou vitesses d’obturation ? En réalité, les stabilisateurs s’apparentent peu ou prou aux automatismes d’exposition et aux dispositifs de mise au point automatique, lesquels il faut désactiver de temps en temps pour réussir ses prises de vue.



En prise de vue macro, il faut savoir composer avec différents facteurs de flou : le vent, le déplacement du sujet et le flou de bougé du photographe. Le stabilisateur est alors d’une utilité plutôt limitée

  • Utilisez le stabilisateur uniquement quand il le faut. Rien ne sert à l’activer lorsque votre vitesse d’obturation est suffisamment élevée pour ne pas générer du flou de bougé (1/focale (mm) de l’objectif pour un appareil à capteur plein format et 1/équivalent de focale (mm) pour un appareil APS-C). Ainsi, avec un objectif 300 mm, il faudrait une vitesse d’obturation supérieure à 1/300 s avec un appareil à plein format et 1/500 s (1/450 ou 1/480 s) avec un appareil à capteur APS-C. Le stabilisateur agit sur le déplacement d’un groupe optique et celui-ci pourrait ainsi altérer, souvent de manière peu perceptible, les performances optiques et le rendu des zones floues (bokeh).
  • Désactivez-le aux vitesses d’obturation supérieures à 1/500 s. Si la vitesse d’obturation excède la fréquence d’échantillonnage du stabilisateur, celui-ci tend parfois à sur-corriger et à accentuer le flou au lieu de le réduire. Ce qui expliquera pourquoi certaines images souffrent d’un flou mystérieux en plein soleil avec le stabilisateur actif…
  • Conservez une mi-pression sur le déclencheur pour stabiliser toutes les vues d’une série. Initialement, il faut attendre une petite seconde pour laisser au stabilisateur le temps de se réveiller.
  • Apportez toujours une batterie supplémentaire. Le stabilisateur optique augmente, à la manière du mode Live View, votre consommation d’énergie. Le stabilisateur réagit aussi parfois de manière erratique lorsque la capacité de votre batterie est faible : l’image commence alors à sautiller dans le viseur.
  • Ne faites pas confiance au stabilisateur pour neutraliser tous les mouvements. Bien que les fabricants semblent nous faire croire le contraire, le stabilisateur ne compense pas les mouvements de votre sujet. En portrait, il est ainsi illusoire de descendre jusqu’à 1/15 s ou 1/8s puisque votre sujet introduit immanquablement du flou. De même, pour arrêter le mouvement d’un piéton à travers le champ, il faut choisir une vitesse d’obturation supérieure à 1/125s et supérieure à 1/30 lorsqu’il se déplace dans votre direction. En macrophotographie, les mouvements du sujet s’amplifient au fur et à mesure que le rapport de grossissement augmente — là encore, l’apport du stabilisateur n’est pas toujours décisif.
  • Consultez le manuel de votre objectif avant de le fixer sur un trépied. Le manuel de mon Canon EF 100-400 mm f/4, 5-5, 6 IS USM préconise par exemple la désactivation du stabilisateur optique : « …réglez la commande du STABILIZER sur OFF (désactivé) lorsque l’appareil est placé sur un trépied. Si cette commande est réglée sur ON (activé), le stabilisateur optique risque de résulter en erreur… ». À noter que les dernières générations des stabilisateurs sont capables de détecter le positionnement de l’appareil sur un trépied et qu’il est parfois utile de l’activer pour contrecarrer les vibrations du support. En photo de nature, le stabilisateur optique aide ainsi à produire des photos parfaitement nettes, même si le gros télé est solidement fixé sur un trépied. Cependant, je vous conseille de faire vos propres essais pour trouver la bonne démarche à suivre. Et si vous avez un trépied, profitez-en : sa compensation est “infinie” alors que les stabilisateurs les plus performants sont limités à 4 IL.



En photo de portrait, il est plutôt délicat de stabiliser le sujet. Privilégiez alors plutôt une vitesse rapide (ici une 1/250s) et un objectif lumineux, quitte à augmenter la sensibilité ISO. Canon EOS 5D Mark II, EF 100 mm f/2 USM, f/2, 1/250s à 3200 ISO.

L’intégration des stabilisateurs optiques semble se généraliser ces derniers temps chez Canon et Nikon. S’agissant de systèmes complexes, les stabilisateurs actuels ne sont pas pour autant irréprochables et il appartient aux utilisateurs de bien connaître leurs limites et de savoir quand et comment les utiliser. Ne vous laissez pas embrouiller l’esprit par le marketing des fabricants : suivant vos sujets de prise de vue et vos habitudes, leurs avantages ne sont pas toujours aussi substantiels qu’ils le prétendent. Enfin, pensez à désactiver la fonction lorsque la lumière est abondante : d’une part, vous économiserez de l’énergie et de l’autre, vous optimiserez le piqué de vos images.

Canon EF 50 mm f/2, 5 Compact-Macro : un joyau méconnu de la gamme Canon

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Caractéristiques techniques

  • Focale : 50 mm (équivalent 80 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale/minimale : f/2,5 et f/32
  • Construction optique : 9 éléments en 8 groupes, diaphragme à 6 lamelles
  • Angle de champ : 46 °
  • Mise au point : manuelle ou automatique (moteur AFD), interrupteur pour le passage au mode manuel
  • Distance minimale de mise au point : 0.23 m
  • Diamètre de fixation pour filtre : 52 mm
  • Diamètre x longueur : 67,6 mm x 63 mm
  • Poids : 280 g
  • Prix : 300 euros environ


Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !