Sony : un nouveau format RAW sans compression pour l’Alpha 7S II
Publié le 16 septembre 2015 dans Actualités par Volker Gilbert
Ils intègrent les meilleurs capteurs 24 x 36 et séduisent de plus en plus de photographes. Décidément, les appareils photo de la famille Alpha 7 ont actuellement le vent en poupe. Pour que les utilisateurs les plus exigeants puissent enfin atteindre le nirvana, Sony Electronics est en train de faire sauter un des derniers obstacles : l’enregistrement obligatoire des RAW avec perte.
La compression des données brutes est une stratégie utilisée par la plupart des fabricants. Elle tire parti d’un algorithme mathématique permettant d’attribuer aux données un espace de stockage plus réduit. Si un enregistrement sans perte conserve le potentiel des images, un enregistrement avec perte réduit le plus souvent la résolution dans les hautes lumières sans pour autant compromettre la capacité de l’appareil à saisir une plage dynamique étendue. S’il permet d’accélérer le flux des données, l’enregistrement sans avec perte peut provoquer, dans certaines conditions, l’apparition d’artéfacts le long des bords à haut contraste. Phénomène que la nouvelle option d’enregistrement vise à éliminer, grâce à une profondeur de codage de 14 bits par couche et un enregistrement sans compression. Dans un premier temps, le dernier modèle Alpha 7S II sera le premier à profiter de ce traitement. Mais le fabricant promet d’en équiper l’Alpha 7RII, par l’intermédiaire d’une future mise à jour du micrologiciel. Quant aux autres boitiers de la gamme, la disponibilité de cette fonction, pourtant très utile, est encore inconnue.
Notez que le fabricant semble annoncer la disponibilité future de deux formats d’enregistrement : l’enregistrement compressé avec perte et l’enregistrement non compressé. Si le premier réduit potentiellement la qualité des images, le second augmente leur poids (75 au lieu de 42 Mo) de façon très importante. Espérons donc que Sony opte pour un enregistrement compressé sans perte tel qu’il est proposé par Canon et Nikon. Celui-ci offre le meilleur compromis entre qualité d’image et poids de fichier.
« S’il permet d’accélérer le flux des données, l’enregistrement sans perte peut provoquer, dans certaines conditions, l’apparition d’artéfacts le long des bords à haut contraste. »
C’est plutot le format avec perte qui peut provoquer des artéfacts, non ?
Sinon c’est une bonne nouvelle pour les capteurs Sony, vont ils proposer ce format pour le 7rii via mise à jour du firmaware
remarque pertinente ! La relecture n’est plus ce qu’elle a été, j’ai corrigé le texte 😉
Enfin, des fichiers de 75 Mo sur une carte 32 Go … on en met 420 environ. Ça fait une belle marge.
Et puis quand on aime, on ne compte pas.
Si j’ai bien compris, c’est ce que les astrophotographes, séduits par le potentiel en haute sensibilité du 7S lui reprochait.
Le 7 S II leur apporte donc une réponse concrète par l’enregistrement des RAW sans perte ( Sony a-t-il répondu à un souhait formulé par la communauté des astrams, comme ils se nomment eux même ? )
Reste que la stabilisation 5 axes du capteurs de la version II ne leur est d’aucune utilité ( la stabilisation étant désactivée sur monture équatoriale et pour cause )….et que cela se traduit par une augmentation de prix.
Ceci dit, Canon qui avait jusqu’à présent le quasi monopole chez cette clientèle et dans ce marché de « niche », voit ce monopole être battu en brèche, et plus encore par ce boitier aux capacités étonnantes, tant en photo qu’en vidéo en très faible luminosité.
Comme de surcroit son encombrement et poids est plus faible que les réflex traditionnels, ce qui est un argument décisif lors du couplage d’un instrument d’astronomie et de son « imageur », et que l’on peut même faire apparaitre en temps réel en mode vidéo l’objet céleste pointé, pour en faciliter le cadrage…le 7S de Sony est promis à un bel avenir chez les adeptes de la discipline.