Picture Style Editor au secours de DPP
Publié le 24 septembre 2009 dans Articles et dossiers par Sébastien Abric
Picture Style Editor
Picture Style Editor est un éditeur de styles dont les fichiers sont entièrement compatibles avec DPP, mais aussi avec votre boîtier numérique – ce qui signifie qu’ils sont transférables et utilisables avec celui-ci. Mais, comme je l’ai déjà mentionné au début de cet article, en JPEG il est bon de se cantonner à un, voire deux Styles d’image. En cas d’hésitation sur la sélection d’un style plutôt qu’un autre, photographiez en RAW : vous serez toujours à même de changer de mode par la suite via DPP.
Picture Style Editor s’apparente à l’outil de création de profil que l’on trouve dans Capture One Pro : ils s’appuient l’un et l’autre sur un modèle TSL (aussi appelé HSL en anglais : la différence porte sur la traduction du mot “teinte”, hue en anglais). Pour caractériser les couleurs, le mode TSL repose sur trois composantes : la teinte, la saturation et la luminance. Les teintes sont réparties sur la périphérie d’une roue chromatique, alors que la saturation est fonction du rayon : plus on se rapproche du centre, plus la couleur est délavée ; plus on s’en éloigne, plus elle est saturée. La luminance, elle, est représentée au travers d’une échelle de gris.
L’interface de gestion des couleurs dans Picture Style Editor est claire : En orange, la couleur à modifier. En rouge, la nouvelle couleur.
Le principe de bas de Picture Style Editor repose sur le traitement sélectif des couleurs : pour chaque couleur travaillée, il définit un périmètre d’influence sur la roue colorimétrique. Comme sur la figure suivante, cette plage de travail peut être modulée sur les 3 composantes que sont la teinte (en jaune), la saturation (en vert) et la luminance (en rouge). Nous allons voir que ces réglages ont une grande importance en pratique.
Ajustement de la zone d’influence
Pour en terminer avec les présentations, à droite des réglages HSL un espace est réservé pour lister les différentes plages retouchées. De là, il est possible de revenir sur les corrections, les inhiber ou encore les supprimer (touche Suppr). En cas de débordement d’une plage sur une autre, un avertissement signale les couleurs impactées. Il faudra alors veiller à restreindre la plage de travail de l’une ou l’autre des sélections afin d‘éviter un éventuel chevauchement (figure ci-dessous).
Les modifications apportées sur la courbe des tons portent sur l’ensemble de l’image.
Bonjour, je suis en train de découvrir Lightroom mais n’arrive pas à reproduire des tons chairs aussi bien qu’avec DPP (j’ai un 40D et le sentiment qu’il manque du rouge, j’ai même une photo avec du rouge et du fushia que l’on ne distingue presque pas avec LR).
Merci de m’aider