Photographier l’automne
Publié le 30 novembre 2014 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
L’automne, cette saison dont Albert Camus disait « qu’elle est un deuxième printemps où chaque feuille est une fleur » touche bientôt à sa fin . Il serait très dommage de ne pas immortaliser les dernières manifestations de cette saison qui nous offre d’abord des couleurs chatoyantes et une lumière douce et chaude puis, plus tard, les caprices d’un temps plus humide, dominé par le premier gel, la brume et le brouillard. Voici quelques impressions saisies près de chez moi, qui vous feront peut-être partir, l’appareil en mains, à la rencontre de l’automne.
La somptuosité de l’automne varie d’année en année, car son éclat dépend entièrement du temps, de la pluie, de la température de l’air et des caprices des tempêtes de l’automne. Le plus souvent, les premières colorations surviennent à la fin du mois de septembre puis trouvent leur apogée quatre ou cinq semaines plus tard. Cette saison charnière, située entre la douceur de l’été et la rigueur de l’hiver, se caractérise par un raccourcissement des jours et une baisse du soleil sur l’horizon, baignant toute chose dans une lumière aussi chaude qu’envoutante.
Pour immortaliser la beauté et la fugacité de l’automne, munissez-vous de votre équipement photo et partez dehors. L’automne est facile à trouver et il n’est donc pas toujours nécessaire de voyager loin : un arbre solitaire, une aire de jeux ou un jardin public offre d’emblée une multitude de sujets photo !
Merci pour cet article qui donne envie de chausser son appareil !
J’aime beaucoup vos images, notamment la dernière.
Merci, Benoît !
L’automne est ma saison préférée de part ses couleurs, felicitation pour tes images qui savent les exalter. Je constate que le 14mm Samyang fait des merveilles, je crois qu’il va bientot se retrouver au nez de mon D800E
Il est vrai que le Samyang est excellent, avec un rapport qualité/prix imbattable. Très bon pour le paysage mais pas facile à maîtriser côté composition, l’angle de champ étant souvent trop vaste pour ne pas inclure des éléments parasites.