Photographier avec un compact ou un hybride micro 4/3
Publié le 30 septembre 2011 dans Articles et dossiers par Anne-Laure Jacquart
Pour réaliser des photographies rêveuses ou mystérieuses, approche macro et faible profondeur de champ constituent un atout de poids ! Surtout, ne vous limitez pas à photographier des fleurs dans ce mode de prise de vue. Un crayon qui traîne, un coquillage sur la plage, l’œil de votre compagne ou compagnon, l’ourlet de votre short, la tranche d’un livre, une pelure de mandarine… Tout cela se montrera sous un nouveau jour en macro !
Enfin, je ne peux pas terminer cet article sur ces appareils de taille réduite sans évoquer l’appréciable liberté que donnent leur maniabilité extrême et leur visée à l’écran.
Pouvoir tenir son appareil facilement d’une main pour photographier à la verticale, le placer au-dessus de sa tête ou au niveau du sol, le faire pivoter d’un simple mouvement de poignet pour affiner sa composition nous ouvre de nouvelles portes au niveau de l’angle de prise de vue et du cadrage, ce qui décuple notre créativité.
La photographie peut devenir, grâce à cela, une activité sans contrainte, accompagnant votre quotidien.
Tenir un livre dans une main et déclencher de l’autre ? Aucun problème ! Photographier votre dentiste en live ? C’est possible ! Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour faire évoluer nos habitudes photographiques. Une fois ce temps passé, votre appareil aura acquis une telle liberté qu’il vous faudra parfois vous tordre le cou pour le suivre dans ses idées de cadrages farfelus !
Photographier en marchant, c’est possible avec un compact.
Une photographie prise à bout de bras pendant un RDV chez le dentiste. Votre compact sera votre compagnon de tous les instants.
Ainsi, on aurait pu croire que le reflex serait toujours le compagnon privilégié du photographe confirmé souhaitant réaliser des images maîtrisées et abouties, mais ma propre expérience tend à prouver le contraire… Il est on ne peut plus étonnant pour moi de constater que c’est à présent le reflex qui est devenu mon matériel complémentaire, tandis qu’un hybride micro quatre-tiers tient désormais le rôle d’outil de prise de vue principal. Après tout, quel que soit le matériel utilisé, une image sera toujours une image !
—-
Anne-Laure Jacquart est photographe et formatrice photo. Par l’intermédiaire d’articles, d’ouvrages et de formations, elle invite les photographes amateurs à affiner leur regard, leur sens de la composition et leur créativité, et les engage à considérer la technique comme un simple outil permettant d’arriver à leurs fins expressives. Elle est l’auteur de Composez, réglez, déclenchez ! La photo pas à pas, actuellement en librairie (978-2-212-67334-0), et de Vivez, déclenchez, partagez ! La photo au quotidien, à paraître aux éditions Eyrolles le 6 octobre 2011 (978-2-212-13304-2).
On comprend effectivement très vite l’intérêt d’un « grand » capteur dés qu’il s’agit de profondeur de champ !
On parle aussi de plage dynamique enregistrable plus étendue, mais il y a un autre intérêt dont on ne parle pas souvent : il s’agit de la douceur dans les transitions de tons.
J’avais un reflex plein format (D700) et la différence de « richesse » tonale dans les zones peu contrastées (comme les ombres par exemple) et nette par rapport à un reflex au format APS.
Du coup, les possibilités de retouches s’en trouve augmentées.
Chouette article, décontracté, avec de belles images originales. Bravo! 😀
Merci pour cet article très intéressant et donnant envie d’utiliser les compacts !
Vous avez dit : « Et surtout, certains d’entre eux proposent la prise de vue au format carré, fonctionnalité dont le numérique nous avait, depuis des années, contraint à nous passer. »
Pourriez-vous nommer, sans faire de publicité, les appareils permettant la prise de vue au format carré ?