Photographe portraitiste
Publié le 6 novembre 2014 dans Actualités Livres par Sarah Tailleur
- Être discipliné : la discipline est la clé quand vous êtes travailleur autonome. Certains s’imaginent les photographes occupant leur temps comme bon leur semble, passant leur journée à ne rien faire, étant un brin fainéants (forcément, la photo n’est pas un vrai métier !). Or, en tant qu’indépendant, vous devrez jongler entre clients, fournisseurs, contrats et partenaires d’affaires, en plus de votre vie personnelle ; vous devrez entre autres organiser des plannings de prises de vue, de livraisons d’images, vous promouvoir pour développer votre activité, établir une grille de tarifs et la faire évoluer, chercher de nouveaux clients potentiels, gérer votre comptabilité… Ces tâches ne pourront être réalisées par personne d’autre que vous – au moins au début de votre activité – et s’accumuleront par manque de rigueur. Donc, si un contrat traîne sur le coin de votre bureau pendant des semaines, c’est à vous que les clients feront part de leur mécontentement et vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même. Un manque de discipline nuira, par conséquent, à l’image de votre entreprise et à votre réputation, et vous mettra en difficulté lorsqu’il s’agira de fidéliser la clientèle et de vous faire recommander. Aussi, si vous êtes du genre à ne pas prendre vos responsabilités et à tout remettre au lendemain, ça ne fonctionnera pas.
- Être créatif : faire preuve de créativité, ce n’est pas seulement produire de belles photographies, mais c’est aussi savoir vous sortir du pétrin si nécessaire… C’est innover pour trouver des manières de fidéliser votre clientèle, proposer des promotions, des concours, des publicités ou encore réussir à vous vendre et à mettre en valeur votre travail (chapitre 3). Cette qualité vous sera aussi utile pour faire rire un enfant lors d’une séance de prises de vue ou encore pour apporter satisfaction à un client en élaborant un concept original correspondant à l’idée qu’il a émise (chapitre 5).
- Être débrouillard et curieux : être photographe indépendant, c’est être débrouillard et curieux tous les jours… Et j’exagère à peine ! L’un ne va pas sans l’autre, car la curiosité vous mènera souvent à faire appel à votre débrouillardise et la débrouillardise fera croître votre curiosité. Devant tout faire par vous-même, vous devrez souvent aussi répondre à vos propres questions, et vous vous retrouverez tôt ou tard à chercher sur Google le nom d’un fournisseur, comment régler un défaut de votre appareil photo, créer un nouvel éclairage, utiliser au mieux un équipement qui ne fonctionne pas comme il se doit, effectuer la mise à jour de vos logiciels, installer une sonde pour calibrer votre écran, et j’en passe… Sans oublier que vous devrez sans aucun doute, à un moment ou à un autre de votre carrière, vous renseigner sur la législation d’entreprise, sur tel ou tel aspect de comptabilité qui vous échappe ou encore participer à des formations pour approfondir vos connaissances sur la photographie, tout ceci en contactant les services spécialisés, en vous rendant si nécessaire dans les centres administratifs adéquats ou en vous inscrivant à des stages/formations selon vos besoins. Beaucoup de jeunes photographes ont une certaine lâcheté sur ce point, ce qui leur nuit énormément. Dites-vous bien que l’on ne peut apprendre le métier de photographe dans toutes ses facettes et sa complexité en une journée ; des années de pratique et de recherche sont nécessaires pour y arriver. Être débrouillard et curieux, c’est donc non seulement être capable de régler une foule de problèmes, mais aussi de développer son style en recherchant toujours de nouvelles idées… Sans plagier !