Photo Acute Studio : le multi-échantillonnage à la prise de vue – première partie
Publié le 17 novembre 2009 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Photo Acute Studio et le bruit
Qu’en est-il réellement du traitement de bruit ? Pour y voir plus clair, j’ai pris une série de photos dans différentes conditions (lumière plus ou moins faible, utilisation du trépied et à main levée), puis j’ai comparé les résultats obtenus à partir de Photo Acute Studio avec ceux issus du meilleur logiciel de développement RAW en termes de réduction du bruit, la dernière version de DxO Optics Pro.
Les réglages utilisés pour réduire le bruit sans augmenter les dimensions du fichier final
Premier exemple
Une série d’images prises au format CR2, sur trépied et en lumière du jour avec un Canon EOS 450D et son “objectif en kit”, EF IS 18-55 mm f/3,5-5,6.
1600ISO
Photo Acute Studio
Fichier créé à partir d’une série de 10 fichiers RAW, enregistrés au format DNG et convertis au format JPEG dans Camera Raw 5. 5
Quatre extraits de l’image ci-desus (cliquez sur l’icône “+” dans l’angle inférieur gauche pour visualiser des détails agrandis à 100 %). Rien ou presque ne trahit ici la sensibilité ISO à laquelle les photos ont été prises : les transitions sont très douces, les détails parfaitement préservés et la plage dynamique contribue à restituer les nuances dans les ombres.
DxO Optics Pro 6.0
Fichier extrait de la série d’images et développé dans DxO Optics Pro, en appliquant les paramètres par défaut pour le bruit, la balance des blancs a été effectuée manuellement et les ombres éclaircies à l’aide d’un réglage moyen de l’outil DxO Lighting.
Quatre extraits de l’image ci-desus (cliquez sur l’icône “+” dans l’angle inférieur gauche pour visualiser des détails agrandis à 100 %). Prise à la sensibilité maximale autorisée par l’appareil, l’image développée dans DxO Optics Pro 6 témoigne de la perte de qualité aux ISO élévées, et ce malgré les prouesses de DxO Optics Pro : les détails les plus fins ont disparu (ficelle, coquilles), le contraste est excessif (ombres creuses), la plage dynamique réduite (graduations moins fines) et le bruit coloré toujours visible. Notez que le logiciel tend à saturer davantage les couleurs et à charbonner les ombres pour y faire disparaître le bruit…
Cet article est très intéressant. Que donne en paysage les variations entre les images du feuillage par exemple? Sur le cliché du parc de Sceaux on ne peut se rendre compte. Ca donne un flou?
Cordialement
Humm, humm, humm
Toutes les images de studio prises sur pieds sont sans interet, car sur un sujet fixe comme celui-ci on ne se mettra jamais à autre chose que la sensibilité minimum, et on augmentera le temps de pause…
A main levée, sur sujet fixe (comme la derniere page), le problème viendra uniquement d’un ajustement des vues, problème connu depuis longtemps avec les logiciels de HDR: ce logiciel est peut-être un peu meilleur à aligner les vues que PS, mais on ne le sait pas avec ce comparatif.
Dans tous les cas, l’introduction est à mon avis largement abusive car ces techniques ne remplaceront jamais les hautes sensibilités de qualité, car justement ça ne marche pas pour les sujets mobiles (tout comme les pauses lentes sur trèpied), et qu’en plus on ne peut pas passer son temps à post-traiter tout ce qu’on ne peut pas faire simplement.
=> imaginez qu’on fasse un panoramique par assemblage de 2 lignes de 6 vues verticales, que pour chaque vue on prenne 3 expositions pour la dynamique et que chaque exposition soit prise 5x (vous montez à 10 RAWs traités).
Ca fait 180 déclenchements, 36 « assemblages antibruit », 12 HDR, correction de la distortion des 12 résultats et un montage en pano sur lequel on va redresser la perspective… heureusement que je n’ai pas multiplié les vues pour la profondeur de champ!!!
Si je prends goût au pano géants, j’ai vite rentabilisé le 6×17 (argentique ou numérique) avec objectif à décentrement ;))
@chti_bobo : comme vous avez peut-être remarqué (peut-être pas), il s’agit de la première partie d’un article, une deuxième reste donc à venir avec des conclusions… donc pas de conclusion hâtive et trop rapide !
« Toutes les images de studio prises sur pieds sont sans interet, car sur un sujet fixe comme celui-ci on ne se mettra jamais à autre chose que la sensibilité minimum, et on augmentera le temps de pause… »
Bien évidemment, mais là il s’agit d’étudier la réduction du bruit par rapport à un logiciel de développement RAW et une seule image 😉
Un peu de stat/proba 😉 :
Si l’on suppose que le bruit est aléatoire et distribué selon une gaussienne, alors, le rapport signal/bruit de la moyenne de n images augmentera dans le rapport racine carrée (n).
D’où l’intérêt de base du processus présenté par Volker.
J’allais faire les mêmes remarques que chti_bobo… mais je vais me taire 😉
Perso j’avais testé le soft pour voir ce que donnait le traitement « super-résolution ». Ça ne m’avait pas emballé plus que ça. La correction de la distorsion et l’alignement d’images décalées d’un nombre non-entier de pixels doit bouffer un peu de la résolution des images, donc le gain final n’est pas évident.
on y comprend rien
plusieurs prises de vues quoi comment ? quels réglages ? les mêmes ?
tel quel ça n’a aucun sens
@jehanon : la suite et la conclusion se trouvent ici : http://www.questionsphoto.com/article/356-photo-acute-studio-le-multi-echantillonnage-a-la-prise-de-vue-deuxieme-et-derniere-partie
pour les prises de vue, on répète simplement les mêmes réglages sur toutes les photos, pour le reste, les articles, lus attentivement, vous donneront sans doute des informations suffisamment précises 😉