Photo Acute Studio : le multi-échantillonnage à la prise de vue – deuxième et dernière partie

Le dernier article consacré à Photo Acute Studio avait porté à controverses telles les contraintes sont nombreuses pour bénéficier des atouts de ce logiciel. En effet, pour réduire le bruit des photos prises aux sensibilités ISO les plus élevées, il faut multiplier ses prises de vue afin de disposer de la matière première requise.

Le dernier article consacré à Photo Acute Studio avait porté à controverses telles les contraintes sont nombreuses pour bénéficier des atouts de ce logiciel. En effet, pour réduire le bruit des photos prises aux sensibilités ISO les plus élevées, il faut multiplier ses prises de vue afin de disposer de la “matière première” requise (une petite série d’images), or ce n’est pas toujours possible. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il n’est nullement nécessaire d’utiliser un trépied, le logiciel étant capable de parfaitement superposer des images prises à main levée.

Canon EOS 450D, EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS, 1600 ISO,1/6s, f4

Mais encore faut-il que votre appareil propose un mode rafale suffisamment véloce (d’au moins 3 images par seconde) et que votre sujet reste immobile. Car si Photo Acute Studio bénéficie d’algorithmes plutôt puissants pour atténuer des images fantômes et notamment certains effets parasites provoqués par des sujets mobiles, les corrections ne sont pas toujours irréprochables et mieux vaut d’abord choisir ses sujets de prise de vue sous peine de passer des heures à traiter ses images.

Canon EOS 450D, EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS, 1600 ISO

Nous l’avons dit, l’intérêt principal de cette technique porte sur des sujets inertes et faiblement éclairés : intérieurs d’églises, musées et d’autres sujets rendant l’utilisation d’un trépied difficile, voire impossible. Photo Acute Studio procure alors des images bien plus propres et malléables pour le post-traitement qu’un logiciel de développement RAW.