Questions Photo

Bibble 5 : Sortie à la Photokina !

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C’est officiel, Bibble 5, annoncé depuis quelques mois déjà, sera présenté à la Photokina, le 23 septembre. Dernière version d’un véritable ancêtre parmi les logiciels de développement RAW, Bibble emprunte la voie tracée par Aperture et Lightroom : le nouveau-né fait partie de la famille des logiciels de flux de production et offre tout pour importer, classer, gérer, et corriger ses images.

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Calibrer un écran ? Normes ISO et autres préconisations

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Régler la “luminosité”

L’ISO propose que la luminance maximale de l‘écran, c’est-à-dire la luminance du blanc, soit telle que l’impression visuelle de luminosité perçue par un observateur coïncide avec celle donnée par un papier blanc posé à la place de l’image imprimée et recevant un éclairement de 500 lx. Cette consigne n‘étant pas très facile à mettre en œuvre, l’ISO fournit une règle alternative, plus classique : la luminance du blanc doit être supérieure à 80 cd/m2 et, si possible, égale à 160 cd/m2.

Ce réglage de luminance est absolument crucial. Contrairement à ce qui est parfois dit, ce n’est pas la couleur du blanc qui est déterminante quand on compare l’affichage d’une image sur un écran avec une version sur papier, c’est sa luminance. Selon que la luminance maximale de votre écran d‘épreuvage est trop élevée ou trop faible, vos images imprimées seront trop sombres ou trop claires ! Attention, ce n’est pas le profil d’imprimante qui est en cause dans cette dérive des images imprimées, c’est seulement le calibrage de l‘écran. En phase d’optimisation avec Photoshop, l’utilisateur, abusé par son écran trop lumineux, est poussé à diminuer la luminosité de ses images…

Dans des conditions classiques d’environnement, c’est-à-dire avec un éclairage ambiant modéré et, éventuellement, une lampe pour arts graphiques dirigée sur le papier, la limite inférieure de 80 cd/m2 préconisée par l’ISO est réaliste mais un peu faible. En revanche, la valeur suggérée de 160 cd/m2 est vraiment élevée et je déconseille aux amateurs de s’en approcher, même s’ils sont équipés de coûteux écrans pour arts graphiques. Une luminance aussi forte n’est envisageable que dans des conditions d’application draconiennes (voire masochistes) des normes, c’est-à-dire en quasi chambre noire avec un papier vivement éclairé par une boîte à lumière professionnelle telles que celles qui sont fabriquées par Just Normlicht ou GretagMacbeth.

Dans des conditions banales d‘éclairage ambiant modéré, une bonne méthode consiste à essayer d’abord une luminance maximale de 90 cd/m2. Si les tirages sur papier des images imprimées sur votre imprimante à jet d’encre ou tirées par votre laboratoire habituel vous paraissent trop sombres, c’est-à-dire plus sombres que ce que vous attendiez en optimisant votre image à l‘écran, alors, vous pouvez tenter 80 cd/m2. Dans le cas contraire, augmentez cette cible en adoptant par exemple 110 cd/m2 mais ne dépassez pas 120 cd/m2, sauf dans des cas exceptionnels où le niveau d‘éclairage ambiant est très élevé.

Dear Adobe : exprimez-vous sur vos logiciels

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Amené à faire le tri entre mes différents catalogues Lightroom dispersés un peu partout sur mes disques durs (LR1, Silvertone et LR2), je me suis heurté à la lenteur, exaspérante, de la nouvelle mouture de Lightroom, pour l’importation des images et pour les corrections locales. Il est bien entendu toujours réconfortant de découvrir que l’on n’est pas le seul à être frappé d’une malédiction – le site Dear Adobe tombait alors à pic pour me détendre.

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Photokina 2008 : les grandes tendances

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La folie des grandeurs ?

Alors qu’on pouvait constater, il y a quelques mois, une petite accalmie en ce qui concerne l’évolution du nombre de photosites, les fabricants adhèrent de nouveau à la loi de Moore : 14 mégapixels pour les nouveaux appareils Pentax et Samsung, 15 pour le nouveau Canon EOS D50, 24 pour le nouveau Sony « full frame », les pixels s’emballent et nécessitent des processeurs d’image de plus en plus puissants pour atténuer le bruit. Vu l’évolution des DSP intégrés il n’y aucune raison (encore) de s’inquiéter de la qualité d’image des appareils plein format, cependant les images en provenance de capteurs APS que nous avons pu voir ici et là ne se sont pas forcement améliorées : à force de combattre le bruit, les appareils produisent des images beaucoup plus molles qui nécessitent un posttraitement pour révéler tout leur potentiel. Qui plus est, rares sont ceux parmi les utilisateurs de ces appareils qui tirent leurs photos sur du papier de taille A3 ou A2 …
Bref, les fichiers sont beaucoup plus lourds et encombrants et les seuls gagnants sont (encore une fois) les fabricants de disques durs et d’ordinateurs !

Une nouvelle famille d’appareils compact à objectifs interchangeable

L’introduction récente d’un nouveau format standard, Micro Four Thirds, laisse penser que les fabricants adhérents (Leica, Olympus, Panasonic, Sanyo) s’apprêtent à présenter un nouveau type d’appareil à objectif interchangeable, affranchi des contraintes de la chambre reflex. Basé sur une nouvelle monture d’objectif, dont le diamètre est réduit de 6 mm et qui entraîne une pupille de sortie très réduite, la nouvelle norme permettra de construire des appareils et objectifs bien plus petits et léger, tout en s’ouvrant sur de nouvelles technologies en termes de visée et capture (vidéo). Bien évidemment, les dimensions des capteurs resteront identiques, gage de qualité, surtout en ce qui concerne le bruit aux sensibilités les plus élevées et la profondeur de champ, bien plus naturelle que celle qu’on obtient avec les appareils compact équipés de micro capteurs. A quand un Konica Hexar numérique à objectif interchangeable ?

Des yeux pour votre appareil

Décidément, les objectifs interchangeables se vendent de mieux en mieux : après avoir écoulé l’année dernière, des objectifs d’une valeur de 300 millions d’Euros (contre 220 millions Euros en 2006), les fournisseurs du marché allemand s’attendent à une croissance de +17 % pour 2008 et +10 % pour 2009 (source : GfK/Photoindustrieverband). Les ventes mondiales représentent 12 millions d’objectifs pour la seule année 2007 (source : Japanese Camera&Imaging Products Association).

Si les appareils à capteur plein format bénéficient d’une qualité époustouflante, on ne peut dire la même chose des objectifs compatibles. Occupés à concevoir des optiques dédiées au format APS-C, les fabricants ont négligé les capteurs « full frame ». Il y a quelques optiques d’exception, notamment les Nikon 14-24 mm, 24-70mm, 24 et 45 mm à décentrement ainsi que certains objectifs des marques Tokina, Tamron et Sigma, mais force est de constater que les gammes optiques des fabricants sont à la traîne : la plupart des objectifs grand angle (et surtout les objectifs à focale fixe plus anciens) déçoivent par leur homogénéité perfectible, ils manquent des références à la fois performantes, maniables, abordables et à ouverture constante. Par ailleurs, les objectifs à décentrement et bascule de Canon ont vécu, il serait temps de les envoyer à la retraite en les remplaçant par d’autres, plus piqués et moins sujets aux aberrations chromatiques. La Photokina nous réserve, là encore, quelques bonnes surprises….

Capture NX2 : utiliser le U-Point de sélection pour traiter le bruit

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Le Point de contrôle de sélection utilise les caractéristiques intrinsèques des Points de contrôle, à savoir une sélection d’une zone de l’image par l’analyse de la couleur, de la position, de la texture et de la saturation de l’emplacement sur lequel le point est positionné. Ce faisant, la zone sélectionnée pourra se voir appliquer la fonction du module Réglage que vous désirez. Ici nous appliquerons une réduction de bruit.


Image avec les 3 points de sélection posés pour sélectionner le ciel.

L’image précédente est affichée en mode Calque de sélection, qui permet de visualiser la sélection effectuée par les trois points de sélection posés dans le ciel. Cette sélection a été affinée grâce au Pinceau en mode négatif (-) pour éviter de déborder sur les autres éléments de l’image.


Image finale traitée avec les U-Points de sélection.


Paramétrages utilisé pour la réduction de bruit et les U-Points.

Voici l’image résultante (ci-dessus) avec les paramètres utilisés pour la produire. Notez bien que le traitement du bruit lors d’un traitement par lot peut s’avérer problématique si les images ne sont pas de même nature. Le succès des fonctions Réduction de bruit dépend beaucoup de la définition et de la profondeur de codage des fichiers. Autrement dit, un fichier NEF de 12 millions de pixels sur 14 bits, un autre de 10 millions de pixels sur 12 bits ou un fichier JPEG de 6 millions de pixels sur 8 bits ne devront pas être traité de manière identique. Attention donc à ne pas mélanger ces natures de fichiers lors d’un traitement par lot incorporant une fonction de correction du bruit…

Adobe Photoshop Elements 7 arrive !

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Tous les ans en automne, une nouvelle version de Photoshop Elements vient relèguer la précédente aux oubliettes. Privilégiant la version pour Windows (c’est qui est compréhensible, vu les nombreux utilisateurs grand public…), Adobe s’apprête à commercialiser une nouvelle mouture de son logiciel populaire, alors que la version 6 pour Mac est à peine sortie.

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Capture NX2 : les poussières ne sont plus un souci grâce à l’Autocorrecteur

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Le mécanisme interne de la fonction Autocorrecteur fait que la zone recouverte par le Pinceau est analysée en densité, couleur et texture, le logiciel cherchant dans les zones environnantes une surface pouvant y ressembler afin de venir remplacer ce qui va être effacer. Ceci est une approximation, l’algorithme interne étant largement plus complexe et sophistiqué que cela.

Ci-dessous un autre exemple de la puissance de la fonction Autocorrecteur. Le fil de fer barbelé, plutôt disgracieux, a été effacé de l’image sans difficulté, jute en passant le Pinceau de l’Autocorrecteur dessus.


Image avant correction


Image après correction

Il a fallu prendre quelques précautions à l’abord du poteau et travailler en regardant l’image avec un fort grossissement (100 % en l’occurrence). Cela peut vous éviter d’avoir à recadrer votre image pour éliminer un élément indésirable. L’opération de “gommage” d‘éléments complets dans une image peut parfois avoir des effets néfastes, c’est normal. Dans le cas que nous venons de voir, l’Autocorrecteur a été utilisé à la limite de ses possibilités. Un autre usage de l’Autocorrecteur peut être la suppression de défauts d’aspects sur un visage (grain de beauté par exemple), un vêtement, etc. Des corrections à effectuer avec modération bien sûr !

Philippe Ricordel est l’auteur du livre Capture NX2 pour les photographes qui sera en librairie en octobre (pré-parution sous forme d’e-book début septembre sur Izibook, le site des publications électroniques du Groupe Eyrolles (éditions Eyrolles, éditions VM, éditions d’Organisation).

Lightroom 2.0 : fichiers CMJN et « chevaux de Troie » RVB

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Alors que peu d’entre eux en ont réellement besoin, nombreux sont les utilisateurs de Lightroom à réclamer une prise en charge des fichiers CMJN. J’avoue que Lightroom 2.0 y est encore mal préparé si ce n’est pour afficher les couleurs d’un fichier pour simuler un profil d’impression (softproofing). Les fichiers CMJN, véritables laissés pour compte du logiciel, sont tenus à l’écart par le catalogue de Lightroom qui refuse de les indexer et les afficher.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !