Questions Photo

Profession photographe indépendant

vignette

Comment faire pour ne pas se tromper de statut ?
Votre statut est déterminé par le mode d’exploitation des photographies que vous souhaitez faire, ou que vous allez faire majoritairement. Ainsi une photo de portrait qui paraît dans la presse relève de l’activité de journaliste, et ce même portrait demandé par un chef d’entreprise pour illustrer un article dans sa brochure commerciale sera rémunéré en note d’auteur, ce n’est donc pas ce que vous photographiez qui détermine votre statut social et fiscal, mais bel et bien l’utilisation qui en est faite. Par ailleurs, il est des constantes valables pour toutes les activités dites “indépendantes” :

  • le chef d’entreprise est responsable sur ses biens propres des dépenses de l’entreprise ;
  • vous devez disposer de deux comptes bancaires : un personnel et un professionnel ;
  • en tant que travailleur indépendant, vous ne touchez pas de chômage en cas de non-activité. Vous devrez donc prévoir une trésorerie (fonds de roulement) pour faire face aux aléas de vos recettes ;
  • n’oubliez pas que c’est grâce aux bénéfices que vous allez pouvoir vous nourrir, vous loger, vous habiller… Votre activité doit donc dégager obligatoirement des bénéfices !

Il faut toujours raisonner en chef d’entreprise, à partir du moment où l’on devient indépendant :

  • ne confondez jamais chiffre d’affaires et bénéfices ;
  • n’oubliez pas qu’un grand nombre de frais sont déductibles, c’est-à-dire qu’ils sont déduits du chiffre d’affaires pour permettre de connaître le bénéfice sur lequel seront calculées les charges sociales.
  • Si les débuts d’activité sont souvent difficiles, ils le deviennent plus encore si l’on ne tient pas compte des charges sociales et des frais de fonctionnement. Une seule méthode permet de ne pas faire d’erreur au départ. Il s’agit d‘établir un budget prévisionnel qui tiendra compte de tous les éléments financiers liés à votre activité :

  • ce que vous voulez gagner ;
  • le montant des charges ;
  • les salaires ;
  • les investissements ;
  • les locaux et les charges locatives ;
  • le téléphone, l‘électricité ;
  • l’entretien mobilier et immobilier…

Au moment où vous désirerez vous engager dans une activité professionnelle indépendante, gardez bien à l’esprit qu’un statut social, quel qu’il soit, ne se prend que si l’on est capable de traiter assez de clients pour en vivre. Dans le cas contraire, n’importe quel travail salarié rapportera plus. Rappelez-vous aussi qu’une activité indépendante mal engagée peut vous coûter énormément d’argent…

Eric Delamarre, photographe indépendant aguerri et formateur en gestion dans plusieurs écoles de photographie, est l’auteur du livre Profession photographe indépendant à paraître aux éditions VM en février.

Nikon D90 : la prise en main

9dec08-d90-1

La (fraîche) soirée parisienne du 1er décembre était consacrée au D90. Après un rapide brief de Delphine Mayeux (chef de produits Nikon), c’est dans les environs de l’Arc de Triomphe que s’est nuitamment passée la prise en main de ce nouvel appareil. Selon Delphine, la qualité de restitution à sensibilité élevée sera justement mise en évidence lors de photographies réalisées en basse lumière. Hé hé, c’est ce que nous allons voir…

Lire la suite

Poladroid : un logiciel ludique

poladroid_1-jpg

Poladroid n’est sans doute pas le premier logiciel à imiter le rendu des célèbres films instantanés, mais il est à coup sûr l’un des plus réalistes. L’application se veut ludique, et elle l’est ; même si sa réalisation est des plus sérieuses. Non content de simuler très correctement le rendu du “Pola”, Poladroid “singe” les réactions de l’appareil et du film avec un réalisme parodique des plus amusants…

Lire la suite

Ouvrages techniques : une sélection pour la fin d’année

nikond300

• Le Guide complet Canon EOS 450D et Canon EOS 1000D de Jean-François Vibert ne se destine pas seulement aux utilisateurs des deux appareils, mais serait également utile aux utilisateurs d’EOS 400D, 40D, 30D et 5D – vaste programme… Abondamment illustré des photos de l’auteur, photographe et journaliste, l’ouvrage détaille sur plus de 300 pages les réglages de l’appareil, comment améliorer ses résultats en prise de vue et comment stocker et traiter ses photos. L’auteur adopte un style d’écriture facile à lire et partage certaines de ses techniques. Mais après avoir lu ses ouvrages sur le Canon EOS 400D et les appareils reflex numériques de la cuvée 2008, j’ai un sentiment de déjà vu et déjà lu : on retrouve de nombreux extraits et photos des précédents ouvrages, y compris les fautes d’orthographe, notamment dans son chapitre dédié aux logiciels de développement RAW (qu’il appelle « derawtisers » – aaargh) : les noms de la plupart des logiciels y sont reproduits de manière incorrecte, même celui qui est depuis peu commercialisé par les éditeurs de l’ouvrage, Silkypix Developer Studio. Bref, un ouvrage fort en couleurs et à lire d’une traite (quoique pas aussi exhaustif que les ouvrages de Vincent) qui aurait mérité une relecture un peu plus vigilante.

• La photographie à plage dynamique étendue (HDRI) est de plus en plus populaire et les appareils de prise de vue et logiciels spécialisés permettent d’y obtenir des résultats de plus en plus convaincants. Deux ouvrages se consacrent à la présentation des techniques de pris de vue et logiciels : HDR- Vers la maîtrise des contrastes extrêmes, écrit par le célèbre Michael Freeman et paru aux éditions Pearson Education en est probablement le plus compétent et le mieux illustré. Traduit de l’anglais, cet ouvrage possède une structure proche de celle que l’on connait des autres ouvrages publiés par Ilex et Rotovision (on aime ou n’aime pas…). Bien traduit, cet ouvrage assez pointu présente de nombreux pas à pas et détaille tout ce qu’il faut savoir pour la prise de vue et le traitement des photos bracketées. Un CD contient des versions d’essai des logiciels Easy HDR et Photomatix Pro et certaines de ses photos pour refaire les exercices. Pierre-Henry Muller est l’auteur du tout premier ouvrage francophone, Photographie HDR – des photos hors du commun, paru aux éditions Dunod. Lui aussi détaille dans de nombreux pas à pas différents scénarios pour produire des images naturelles ou artistiques, ses explications des différents logiciels sont éclairées et précises , mais ne vont pas aussi loin que celles de M.Freeman qui avait pour ambition d’écrire là l’ouvrage de référence sur le HDRI (notez qu’il existe un troisième ouvrage, uniquement disponible en anglais et inégalé, The HDR Handbook, écrit par Christian Bloch …). Il est également un peu dommage que le livre de Pierre-Henry ne montre que des copies assez ternes des photos que l’on peut admirer sur son site, par ailleurs très bien fait.

• Davantage porté sur la composition et le regard du photographe, le livre L’art du reflex numérique : composition et prise de vue est écrit par Chris Rutter et paru aux éditions Dunod. Là encore, la structure de l’ouvrage trahit ses racines anglo-saxonnes : très bien illustré avec des photos forts en couleurs, les passages dédiées à la technique déçoivent un peu par leur manque de profondeur. Mais boudons pas notre plaisir, de nombreux photographes sont aujourd’hui obnubilés par les appareils numériques et les logiciels de traitement d’image, au point de négliger ce qui compte vraiment en photographie : le sujet, la composition, le choix de l’angle et de la distance de prise de vue et surtout la lumière ! Un ouvrage qui nous réapprend à voir (et non pas à scruter des pixels à 100%) ne peut donc être que salutaire. Notons également l’ouvrage de Bryan Peterson, Pratique de l’exposition en photographie qui allie l’impact visuel des photos à la pertinence du texte…

Photo Acute Studio – le HDRI autrement

pas-1

Ouvrez une série d’images (au format RAW, JPEG ou TIFF ) en cliquant sur le bouton Ouvrir (raccourci O) ou, plus confortable, faites-les glisser à partir de Bridge sur la fenêtre du logiciel. Une fois les images chargées et affichées dans la fenêtre principale, vous devez choisir dans les préférences (Settings) l’appareil photo et l’objectif utilisé – Photo Acute Studio s’appuie, à l’instar de DxO Optics Pro, sur des profils préenregistrés pour corriger les défauts optiques (distorsions et aberrations chromatiques). Si jamais votre matériel ne correspond pas aux profils proposés, vous pouvez utiliser celui d’une configuration proche ou contacter l’éditeur pour lui soumettre des photos afin de créer le profil adapté.


Liste des boitiers pris en charge par les profils destinés aux corrections optiques


L’interface utilisateur de Photo Acute Studio : spartiate, mais efficace

Passez ensuite au choix du traitement : cochez les photos à inclure, cliquez sur le bouton Start et sélectionnez, à partir du menu déroulant situé dans la partie supérieure gauche de la boite de dialogue, le préréglage approprié :

  • Super resolution processing permet d’augmenter la résolution à partir de plusieurs images prises à exposition identique.
  • High Dynamic Range crée un fichier HDRI à partir d’une série d’images à exposition différente, prises sur pied (tripod mounted) ou à main levée (handheld).
  • Depth of Field Expansion génère une nouvelle image à partir d’une série d’images à mise au point décalée.
  • Removing moving objects enlève, à la manière de Photoshop Elements 7, des objets mobiles parasites (voitures, personnes, etc.).


Depth of Field Expansion, résultat d’une fusion de onze photos prises à main levée et à mise au point décalée (f2.8) : la profondeur de champ s‘étend du premier à l’arrière-plan

Vous pouvez également choisir de supprimer les distorsions optiques (Correct image geometry) et les aberrations chromatiques (Fix color fringing), d’augmenter l’étendue dynamique (Expand dynamic range) ou la luminosité (Equalize brightness). Photo Acute Studio réduit dans tous les cas le bruit, grâce à ses algorithmes évolués, ce qui vous permettra d’utiliser, sans aucune arrière-pensée, les sensibilités ISO bien au-delà de 400 ISO pour votre production quotidienne.


Penerf, Golfe de Morbihan. En passant par Lightroom, Camera Raw ou LightZone pour le Tone Mapping, les résultats sont souvent plus naturels que ceux obtenus avec un logiciel dédié (Photomatix Pro, Artizen, etc.).

Une fois que vous avez paramétré les traitements à effectuer, appuyez sur OK. Le logiciel vous génère ensuite un fichier (l’attente est parfois assez longue…) que vous enregistrez en format 32 bits (DNG, HDR), 16 bits (TIFF, PNG) ou 8 bits par couche (BMP, JPEG). J’opte systématiquement pour le format DNG qui vous offre, une fois ouvert dans Camera Raw ou Lightroom, une incroyable latitude tonale – il s’agit en effet d’une image HDR à laquelle il faut appliquer des corrections tonales (Tone Mapping) avant qu’elle ne soit présentable. Notez qu’il faut installer l’utilitaire gratuit d’Adobe afin de pouvoir enregistrer ses fichiers au format DNG…

Nouveau catalogue Eyrolles – VM

catalogue

Le nouveau catalogue des Editions Eyrolles et VM vient de paraître : il propose plus de 90 guides pratiques pour réussir vos photos.

Pour recevoir ce catalogue et découvrir les nouveautés à paraître début 2009, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse eazis_AT_eyrolles.com avec vos coordonnées postales et, dans l’objet du mail, “demande de catalogue photo”.

Lire la suite

DxO Optics Pro 5.3 – Deuxième partie

d00

Le traitement des corrections optiques est au cœur même du logiciel. Sa qualité a contribué à la réputation mondiale de son éditeur. Les algorithmes de DxO Optics corrigent :
• le vignetage, qui se manifeste par la perte de luminosité dans les coins de l’image – ce phénomène à la fois d’origine méchanique (causée par le barillet de l’objectif) et optique est lié au type de capteur ;
• l’aberration chromatique latérale, qui est plus prononcée avec des objectifs de type ultra grand-angle et grand-angle ;
• la distorsion, elle aussi accentuée par l’utilisation de focales grands-angles ;
• les franges pourpres (purple fringing), variation de l’aberration chromatique engendrée par les micro-lentilles de certains capteurs numériques.

Dans la version 5 du logiciel, les outils dédiés à la correction des défauts optiques ont été répartis sur les trois palettes Lumière (vignetage) Géométrie (distorsion et déformations de la perspective) et Détails (aberrations chromatiques), selon les paramètres d’image qui en sont affectés.

Le réglage par défaut proposé par l’outil Distorsion (100), basé sur des mesures très précises, convient la plupart du temps, mais vous pouvez le modifier pour préserver soit une partie de la distorsion si caractéristique d’un objectif grand-angle, soit des détails importants sur les bords d’une image. L’option Conserver les proportions permet de minimiser le recadrage d’une image dans certains cas extrêmes.

Nous vivons dans un monde à trois dimensions, on imagine donc les difficultés qu’il y a à reproduire une scène sur un écran ou un tirage papier. Certaines déformations sont inévitables. L’anamorphose de volume, notamment, affecte les sujets proches de l’objectif ou à la périphérie de l’image sur des photos prises au grand-angle. L’outil Correction de l’anamorphose de volume dans la palette Géométrie est probablement l’une des fonctionnalités les plus impressionnantes de DxO Optics Pro. Elle est très efficace pour corriger ces déformations et propose deux types de correction : les options Sphérique et Cylindrique, la première étant bien adaptée pour les visages par exemple, et la seconde pour les silhouettes humaines ou les bâtiments. Notez qu’on ne peut appliquer la correction de l’anamorphose de volume que lorsque l’objectif est pris en charge par le logiciel.
DxO Optics Pro est également capable de rectifier la perspective des images prises en légère plongée ou contre-plongée ou dont la ligne d’horizon est inclinée. Les outils correspondants se trouvent également dans la palette Géométrie.


Image avant traitement. Les distorsions optiques (courbures de lignes droites) et l’anamorphose de volume (les roues de l’avion sont étirées vers les bords de l’image) sont très marquées.


Image après traitement avec les outils Correction de l’anamorphose de volume et Perspective/Horizon. Les lignes sont droites, l’anamorphose de volume a été corrigée et la perspective rectifiée.

Les commandes de l’outil Netteté permettent d’accentuer la netteté tout en atténuant un manque d’homogénéité entre le centre et les bords de l’image. Pour la correction de perte de piqué, liée au processus de l’interpolation couleur ainsi qu’au filtre passe-bas du capteur, DxO fait la distinction entre le manque de netteté proprement dit (basé sur une mesure du blur via le fameux BxU – Blur eXperience Unit – de DxO Analyser) et l’application d’une accentuation sur les contours de l’image en vue d’une utilisation spécifique (grâce à l’outil USM). Si vous envisagez une étape de postproduction avec Photoshop, nous vous conseillons de désactiver l’option USM pour travailler plus tard l’accentuation. Il est parfois préférable de modérer l’optimisation du piqué, lorsqu’elle procure des résultats exagérés.

Le bruit numérique est corrigé à l’aide de la fonction DxO Noise. Bien que particulièrement efficace pour supprimer le bruit de luminance et le bruit coloré, son réglage par défaut est trop puissant et lisse les photos à outrance, au point de générer une structure d’image peu naturelle. Il est heureusement possible de créer son propre préréglage en diminuant le réglage pour la suppression du bruit de luminance. Grâce au traitement du bruit en deux étapes, grande nouveauté de la version 5, une grande partie du travail est déjà effectuée bien en amont, lors du dématriçage du fichier RAW. Pour cette raison, il n’est plus nécessaire d’utiliser des réglages importants dans l’outil Suppression du bruit, et le logiciel reste malgré tout très efficace pour traiter les images prises à une sensibilité ISO très élevée et/ou sous-exposées de quelques diaphragmes. Quant aux aberrations chromatiques, il n’est que rarement nécessaire de modifier les réglages par défaut pour les curseurs Intensité et Taille…

L’outil Poussière ressemble à s’y méprendre à l’outil Autocorrecteur de Nikon Capture NX2. Il ne possède en effet, tout comme son alter ego chez Nikon, qu’un seul paramètre d’ajustement pour contrôler la taille du Pinceau ; l’outil analyse en fait de manière intelligente la couleur et la texture des pixels adjacents afin que les interventions du pinceau restent invisibles sur l’image finale. Lorsque vous sélectionnez l’icône en forme de gomme, le logiciel affiche deux fenêtres Avant/après ; vous peignez sur les poussières affichées dans la fenêtre de gauche pour apprécier le résultat à droite. Attention : comme pour nombre de corrections optiques, de netteté et de bruit, vous devez choisir un agrandissement d’au moins 75 %[est-ce qu’on ne supprimerait pas ce rapport d’affichage intermédiaire qui ne fera que solliciter une interpolation à l’écran, plutôt gênante en l’occurrence ?pour lui préférer les multiples de 100 % oui, mais la limite à partir de laquelle les réglages s’affichent…] (ou mieux, 100 %) pour afficher vos retouches.

Optimiser les performances de DxO

Pour bénéficier des prouesses d’un appareil reflex dernier cri et d’un logiciel de pointe, vous devez disposer d’un ordinateur à la hauteur. Malgré les progrès incontestables de la cinquième version de DxO en ce qui concerne la vitesse de conversion, je vous recommande chaudement l’emploi d’une machine à processeur double, voire quatre cœurs (un Mac ou PC à base de processeur Intel Xeon, Core Duo, Core 2 Duo ou Athlon 64 × 2), ainsi que 2 Go de mémoire ou davantage. DxO fait appel à eux simultanément, augmentant considérablement ainsi sa vitesse d’exécution.
Dans l’onglet Traiter des Préférences (Édition>Préférences), vous pouvez allouer plus ou moins de puissance au logiciel lors d’un traitement par lot. Si vous possédez un ordinateur un peu ancien ou si vous souhaitez utiliser une autre application en parallèle, sélectionnez l’option Minimum. Si vous disposez d’un ordinateur puissant, préférez au contraire l’option Maximum : toutes les ressources disponibles seront alors attribuées au logiciel. Sinon, selon la puissance de votre ordinateur, DxO Optics Pro détermine automatiquement le réglage adapté.

DxO Optics Pro 5.3 – Première partie

d00

Réglages préliminaires de DxO

Ouvrez les Préférences de DxO (Édition>Préférences, raccourcis Ctrl. + Shift + P sur PC ou Cmd + « , » sur Mac) pour appliquer certains préréglages qui ne seront pris en compte qu’après un redémarrage du logiciel.

• Si vous travaillez sous Windows, vous pouvez spécifier, dans l’onglet Général, le profil d’affichage utilisé par DXO Optics Pro pour afficher les vignettes et aperçus. Profil de l’écran permet d’utiliser le profil d’affichage par défaut, idéalement établi à l’aide d’un colorimètre. En revanche, les options sRVB et Adobe RVB ne sont que des pis-aller que vous utiliserez uniquement lorsque vous ne possédez pas un profil ICC pour votre écran. Il est en effet déraisonnable de vouloir utiliser un espace de travail générique en guise de profil d’affichage, même si certains écrans disposent d’un réglage usine pour faire correspondre leur gamut à celui des espaces couleur mentionnés plus haut. Notez que sous Mac, le choix du profil d’affichage est géré par le système.

• L’option Enregistrer automatiquement des fichiers de réglage permet d’enregistrer les réglages de correction dans un fichier annexe « .dxo » (dont le rôle est similaire à celui des fichiers « .xmp » propres aux logiciels Adobe…) dans le répertoire de l’image originale, puis de charger ce fichier lorsque vous ajoutez le fichier d’image associé à un nouveau projet. Vous pouvez ainsi faire migrer vos images d’un ordinateur à un autre, tout en conservant leurs réglages de correction.

• L’option Accéleration CPU permet d’augmenter la vitesse d’affichage des vignettes avec certaines cartes graphiques récentes, d’autres ne sont pas prises en charge, notamment les circuits embarqués de certains ordinateurs Mac et d’autres encore génèrent avec cette option des erreurs d’affichage – vérifiez donc d’abord si les vignettes s’affichent correctement dans les modules Sélectionner et Préparer.

• Dans les autres onglets, vous pouvez choisir les suffixes appliqués aux noms des fichiers développés (« .raw » pour les fichiers RAW, « .ds » pour les fichiers dupliqués), régler d’éventuels conflits entre deux modules installés, et déterminer les avertissements qui seront affichés sur la barre supérieure des vignettes de la fenêtre Projet. DxO puise en fait dans les métadonnées EXIF pour corriger les défauts optiques, et si les données relatives à la distance de mise au point, la focale de l’objectif ou l’orientation de l’appareil manquent, le logiciel vous en avertit et vous invite à les lui communiquer.

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !