Questions Photo

Catalogue photo 2011

Le nouveau catalogue des éditions Eyrolles vient de paraître : il propose plus de 90 livres de référence pour réussir vos photos :

Pour recevoir ce catalogue et découvrir nos nouveautés, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse eazis_AT_eyrolles.com avec vos coordonnées postales et, dans l’objet du mail, “demande de catalogue photo”.

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Adobe Lens Profile Downloader : à la recherche de profils manquants

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Téléchargement et installation

Aidez-vous des filtres Camera Make (fabricant de l’appareil), Lens Model (objectif) et Camera Model (appareil) pour trouver un profil encore manquant dans la base des données sur votre disque dur. Sélectionnez-le dans la liste puis cliquez sur Download pour le télécharger. Adobe Lens Profile Downloader l’enregistre automatiquement dans l’un des répertoires dédies aux profils de correction optique et consultés par Camera Raw, Lightroom et Photoshop :

  • Utilisateur/Nom_Utilisateur/Bibliothèque/ApplicationSupport/Adobe/CameraRaw/LensProfiles/1.0/Downloaded sur Mac OS X,
  • Utilisateur⧵Nom_Utilisateur⧵AppData⧵Roaming⧵Adobe⧵CameraRaw⧵LensProfiles⧵1.0 ⧵Downloaded sous Windows 7 et Vista et
  • Documents_and_Settings⧵Nom_Utilisateur⧵Application Data⧵Adobe⧵CameraRaw⧵LensProfiles⧵1.0⧵Downloaded sous Windows XP.

Notez que les profils installés par Camera Raw et Lightroom se trouvent dans des répertoires différents et accessibles à l’ensemble des utilisateurs de l’ordinateur :

  • Bibliothèque/Application Support/Adobe/CameraRaw/LensProfiles/1.0 sur Mac OS X,
  • C⧵ProgramData⧵Adobe⧵CameraRaw⧵LensProfiles⧵1.0 sous Windows 7 et Vista et
  • C⧵Documents_and_Settings⧵All_Users⧵Application Data⧵Adobe⧵CameraRaw⧵LensProfiles⧵1.0 sousWindows XP.


Camera Raw 6 : créer une ambiance enchanteresse

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Étape 2

Passez dans l’onglet TSL/Niveaux de gris, puis cliquez sur Convertir en niveaux de gris. En déplaçant les curseurs Jaunes et Verts sur +100, il est possible d’obtenir un effet infrarouge, tandis que le curseur Turquoises (-100) rééquilibre l’image en octroyant davantage de nuances aux branchages dans l’arrière-plan. Le curseur Récupération (+80) de l’onglet Réglages de base permet de conserver les détails à la fois dans la chevelure de la fillette et dans l’herbe du premier plan. Un réglage à valeur négative (-40) du curseur Clarté ajoute enfin un effet de diffusion aux parties claires de l’image.

 

 

Étape 3

Pour que l’image adopte un faux rendu infrarouge, il reste encore à lui ajouter une texture de grain. Cette dernière ne sera visible que sur de grands tirages, cette étape sera donc pas nécessaire si votre image n’est destinée qu’à être visualisée sur un écran (diaporama, site web) ou tirée en format 10 × 15 cm…
Ouvrez l’onglet Effets et déplacez les curseurs Quantité (45), Taille (11) et Cassure (43), puis passez dans l’onglet Virage partiel pour appliquer un virage sépia. Ici, nous appliquons aux deux gammes de tons (Tons clairs et Tons foncés) les mêmes colorations (40), avec toutefois un effet un peu plus prononcé dans les hautes lumières (20).

 

 

« Maîtriser le Canon EOS 550D » : limiter le bruit numérique

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Ainsi, de nombreux photographes estiment-ils le bruit du 550D parfaitement acceptable jusqu’à 800 ou 1600 ISO et/ou en deçà d’un format de tirage A4, voire A3 ; ils invoquent (à raison) le fait que, pour une sensibilité donnée, le bruit demeure plus contenu que le grain des films argentiques auquel on l’assimile souvent. Pour certains, la restitution des fins détails et le “naturel” des images sont autrement plus importants que l’obtention d’un rendu lisse à haute sensibilité.

Dans le but de contenir au mieux ce que l’on estime souvent être un défaut, le 550D propose deux Fonctions personnalisées de réduction du bruit, qu’il soit dû :

  • à l’échauffement du capteur (C.Fn-4 Réduct. bruit expo. longue), quand le temps de pose est supérieur à 1 s (voir mode d’emploi page 193) ;
  • à l’amplification du signal (C.Fn-5 Réduct. bruit en ISO élevée) avec trois paliers de réglage d’intensité (voir mode d’emploi page 193).

Bruit de luminance et bruit de chrominance
On parle souvent du bruit mais, en réalité, il en existe plusieurs sortes qui se manifestent différemment sur les photos ; les principales sont le bruit de chrominance (ou bruit chromatique) et le bruit de luminance (ou bruit monochromatique).

Le bruit chromatique
C’est le plus gênant des deux et le plus facile à percevoir puisque, comme son nom l’indique, il est coloré. En général, il se manifeste par un moutonnement rouge, vert et bleu d’autant plus visible que la sensibilité est élevée, et s’avère très gênant, notamment sur les aplats colorés. Le bruit chromatique a tendance à réduire la densité des ombres (donc le contraste de l’image et sa saturation), voire à en dénaturer la couleur s’il est prononcé, mais il est assez facile à corriger (voir plus loin). Que la prise de vue ait été faite en RAW ou en JPEG, les méthodes de traitement diffèrent, mais les résultats obtenus sont très bons dans les deux cas.



Le premier détail de la charte ColorChecker (en haut) simule un niveau de bruit nul ; il servira de référence. Le deuxième (au milieu), issu d’une prise de vue “réelle”, montre l’impact du bruit chromatique non corrigé, et enfin le dernier (en bas), celui du bruit monochromatique. Ils ont été accentués pour que l’effet demeure visible ici.

Le bruit monochromatique
Il apparaît souvent en parallèle du bruit chromatique, mais il n’est pas coloré. Il se manifeste lui aussi par un moutonnement (“grain”) et est particulièrement présent dans les zones sombres ou sous-exposées. Sur les sensibilités élevées, il peut, selon les goûts, déranger ou au contraire donner à l’image une “matière” assez séduisante qui casse le côté “lisse”, voire “métallique”, que l’on reproche à la photo numérique. Le bruit monochromatique se trouve souvent amplifié par la chaleur et les longs temps de pose. Même si l’option ad hoc du boîtier contribue à sa réduction, il reste très difficile à supprimer. De nombreux logiciels proposent aussi de le corriger mais, comme il fait partie de la structure même de l’image, son traitement est périlleux et souvent accompagné d’une sensible perte de netteté des fins détails, voire, si la correction est trop forte, de l’apparition d’aplats inesthétiques.

« Maîtriser le Canon EOS 7D » en avant-première : bien utiliser les Styles d’image du 7D

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Concrètement, les Styles d’image rendent certaines particularités des capteurs “transparentes” pour l’utilisateur. Puisqu‘à configuration identique, on peut obtenir le même rendu, il est facile de travailler avec plusieurs boîtiers ou à plusieurs photographes sur un même sujet, ou encore de “migrer” d’un appareil à un autre et d’obtenir un ensemble homogène, en JPEG, en vidéo et même en RAW, puisque DPP exploite parfaitement les Styles d’image.


Les réglages du Style d’image Standard sont assez judicieux et, dans bien des cas, ils offrent un rendu très satisfaisant. Pour ma part, je l’utilise assez fréquemment en reportage, en complément de deux variantes plus ou moins contrastées du Style Neutre.

D’une part, ce logiciel tient compte du paramétrage du boîtier (d’où un sérieux gain de temps en retouche s’il est correctement géré dès la prise de vue), d’autre part, il en autorise la modification sans pertes (pour changer de Style d’image en cas d’erreur ou peaufiner un réglage) ; enfin, depuis sa version 3.2, il les utilise systématiquement. Ainsi, tous les fichiers RAW que le logiciel est en mesure de traiter en bénéficient, y compris ceux qui proviennent d’appareils antérieurs au 5D et qui, de fait, n’offrent pas la gestion des Styles d’image. On peut alors en un tournemain en harmoniser le rendu avec celui de sa production actuelle (ce qui est utile quand on étale un travail sur plusieurs années par exemple). Le système permet aussi à des appareils un peu anciens comme le 1Ds Mark II de conserver une certaine valeur d’usage comme second boîtier.

Un système souple et puissant
En plus des six ensembles prédéfinis par Canon, chaque boîtier autorise l’emploi de trois Styles d’image supplémentaires. Nous verrons dans la rubrique dédiée qu’il est très simple de personnaliser les Styles d’image préexistants et d’en enregistrer différentes variantes avec l’appareil (ce qui implique évidemment d’en connaître les caractéristiques, que nous détaillerons plus loin), mais que l’on peut aussi en télécharger de nouveaux sur Internet. Ceux-ci seront utilisables non seulement en RAW dans DPP (qui permet d’en stocker jusqu‘à 99), mais aussi directement en JPEG et en vidéo dans la mesure où l’on peut les transférer sur le boîtier.


Partisan des focales fixes, il est fréquent qu’en reportage, j’utilise deux ou trois boîtiers en parallèle. Grâce aux Styles d’image, l’harmonisation du rendu des photos dans DPP est très facile et rapide, ce qui est précieux quand on traite de gros volumes d’images.

Enfin (et c’est sans doute le point le plus important), Canon livre tous ses EOS avec PictureStyleEditor, un logiciel qui, comme son nom l’indique, permet la correction des Styles d’image. Au-delà des corrections offertes par le boîtier (qu’il propose dans une interface graphique plus confortable et pratique), celui-ci permet de modifier la courbe de rendu et d’appliquer des corrections chromatiques sélectives, donc de parfaire non seulement le contraste de l’image, mais aussi la teinte, la saturation et la luminosité de certaines couleurs. On pourra ainsi adapter les Styles d’image de Canon et/ou en créer de nouveaux qui, comme les autres, pourront être utilisés dans DPP et/ou réinjectés dans l’appareil.

Camera Raw 6 : accentuer la netteté

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Étape 1

Ouvrez l’image Original_20.dng. Ce portrait d’un pygargue à queue blanche comporte d’abondants détails qui n’attendent qu’à être révélés. Prise à 500 ISO avec un Canon 5D Mark II, l’image n’est finalement qu’assez peu bruitée grâce aux excellents algorithmes de réduction du bruit du nouveau Processus 2010. Passez à l’onglet Détail (Ctrl/Cmd + Alt/Option + 3). Par défaut, Camera Raw propose des valeurs assez pondérées qu’il convient d’augmenter pour obtenir une netteté optimale. Double-cliquez sur l’icône de l’outil Zoom pour agrandir l’image à 100 %.

 

 

Étape 2

Une petite astuce permet de mieux évaluer la netteté : appuyez toujours sur la touche Alt/Option lorsque vous déplacez les curseurs du menu Netteté. Vous supprimerez ainsi les couleurs pour ne tenir compte que des contours de l’image, en l’affichant soit en noir et blanc, soit en mode Seuil. Commencez par le curseur Gain : déplacez-le à droite pour augmenter le taux d’accentuation globale de l’image – mais sachez que l’ajustement reste provisoire jusqu’à ce que vous ayez effectué celui des trois autres curseurs. Ici, une valeur de gain de 80 semble être appropriée.

 

 

Étape 3

Passons au curseur Rayon. Conformément au curseur du même nom de la commande Accentuation de Photoshop, il définit le nombre de pixels pris en compte autour des contours à accentuer. Plus le rayon sera élevé, plus les bords seront accentués, mais plus les artéfacts (halos blancs et noirs) seront visibles le long des contours. De manière générale, plus une image possède de détails, moins le rayon doit être important. S’agissant d’une image haute résolution, sélectionnez ici la valeur minimale (0,5).

 

 

Conseil : il est rarement nécessaire de dépasser une valeur de 1 pour le rayon. J’applique presque toujours les mêmes paramètres : 1 pour les images issues d’un capteur de 6 Mpix, 0,8 et 0,6 pour celles provenant de capteurs de 10 et 12 Mpix et 0,5 pour les images du 5D MkII (21 Mpix).

Étape 4

Le curseur Détail supprime l’effet du halo d’accentuation et permet d’augmenter encore le taux d’accentuation des contours. En déplaçant le curseur vers la droite, vous accentuez les halos tout en augmentant le risque de bruit dans les aplats. À titre d’information, la valeur 100 correspond à la valeur 0 du curseur Seuil de Photoshop. Si le réglage par défaut (25) convient pour la plupart des images, optez ici pour une valeur un peu inférieure (20) pour éviter le bruit dans les aplats.

 

 

Camera Raw 6 : maîtriser le contraste d’un paysage

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Étape 1

Ouvrez l’image Original_33.dng. Bien que l’appareil ait saisi toutes les nuances de ce paysage baigné dans une lumière “théâtrale”, il n’a pas réussi à en restituer l’ambiance. L’image est trop plate et les différents éléments qui la constituent ne se distinguent pas assez les uns des autres. L’examen de l’histogramme révèle même une dynamique réduite, c’est-à-dire un manque de contraste : l’histogramme n’affiche ni noirs ni blancs profonds. Mais il y a aussi un déséquilibre entre le ciel (clair) et le premier plan (sombre).

 

 

Étape 2

Ouvrez l’onglet Réglages de base et commencez par rééquilibrer les hautes lumières (point blanc) et les tons foncés (point noir) de l’image : le curseur Exposition (+0,85) permet d’éclaircir l’image et le curseur Noirs (8) de rendre les tons foncés plus profonds. Continuez avec le curseur Clarté (+30) pour augmenter le contraste dans les tons moyens et avec le curseur Vibrance (+20) pour raviver les couleurs de l’image. Quant aux curseurs Luminosité et Contraste, laissez-les à leur valeur par défaut – nous utiliserons à leur place la courbe paramétrique et le filtre gradué pour affiner le rendu des tons moyens.

 

 

Étape 3

Si les corrections de l’étape précédente ont permis de mieux distinguer les différents éléments du premier plan, elles ont aussi éclairci le ciel plus qu’il ne faut. Activez l’outil Filtre gradué (touche G) et ajoutez un dégradé qui s’étend du bord supérieur jusqu’à la petite chapelle, située dans l’angle gauche de l’image. Pour les paramètres du dégradé, sélectionnez ceux qui sont présentés sur la figure ci-contre.
Afin de réchauffer légèrement les couleurs du ciel orageux, cliquez sur le pavé couleur et choisissez, dans l’outil de sélection de couleurs, les valeurs 46 pour le paramètre Teinte et 33 pour le paramètre Saturation.

 

 

Tourner en vidéo HD avec les reflex Canon : un ouvrage de référence

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Bien qu’il n’ait pas été pas le premier à intégrer la capture vidéo, le Canon 5D Mark II a littéralement bouleversé les deux univers de la photo et vidéo professionnelle, répondant à la fois aux besoins des photographes et vidéastes professionnels. Mais contrairement aux fonctions dédiées à la photo (qui ne nécessitent guère de préparations particulières…), la maîtrise des fonctions vidéo nécessite un certain investissement personnel de la part d’un photographe.

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