Questions Photo

Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC : une première prise en main

samyang_35-7

Premiers essais pratiques

Depuis l’arrivage de l’objectif, je n’avais qu’une seule soirée de libre pour des prises de vue. J’ai donc souhaité confronter le Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC à son terrain de prédilection : le reportage à faible luminosité. Rien ne sert en fait d’investir dans un objectif si lourd et encombrant s’il ne sert que dans des conditions optimales.



Canon EOS 5 D Mark II, Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC, f/1,4, 1/60s, 1000 ISO, à main levée.

À la différence du 14 mm f/2, 8 du même fabricant, il ne suffit pas de “visser” à f/8 pour obtenir un piqué satisfaisant. La précision de la mise au point est donc primordiale et, à fortiori, à la pleine ouverture. Avec un tel objectif, dépourvu d’assistance électronique, oubliez les boîtiers APS-C, sauf si vous opérez sur pied et/ou en mode LiveView. Paradoxalement, il vous faudra investir dans un appareil à capteur plein format pour profiter de ce caillou — si votre budget le permet, il permettra peut-être aussi l’achat d’un Canon EF 35 mm f/1, 4 L USM ou Zeiss Distagon 35 mm f/1, 4 ZE*. Sinon, le Sigma 30mm F 1,4 DC EX HSM est un excellent choix en APS-C.



Canon EOS 5 D Mark II, Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC, f/1,4, 1/1500s, 100 ISO.

Avec un Canon 1Ds et un 5D Mark II (équipés de verres de visée pour la mise au point manuelle), la mise au point est précise jusqu’à f/4, au-delà il vaut mieux faire la mise au point à f/1, 4, puis fermer le diaphragme à l’ouverture de travail envisagée. Sinon, le mode LiveView du 5D Mark II offre une précision autrement plus satisfaisante qu’avec un Samyang 14 mm f/2, 8 — avec ce dernier, le grossissement ne suffit pas à révéler les petits détails nécessaires au réglage.



Canon EOS 5 D Mark II, Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC, f/4,5, 4 s, 100 ISO.

J’évoquerai le Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC plus en détail dans un deuxième article, mais les impatients parmi vous peuvent déjà prendre note des excellentes performances de l’objectif à pleine ouverture. Le piqué y est bien supérieur à celui des objectifs à focale standard et le vignetage remarquablement maîtrisé. Si le rendu est encore un tantinet doux, les détails sont bien présents et il suffit de booster le contraste des tons moyens et l’accentuation un peu pour obtenir une image parfaitement exploitable. En fermant le diaphragme de deux valeurs, les images deviennent bien “croustillantes”. Les aberrations chromatiques sont bien corrigées, seule la distorsion pourrait devenir gênante en photo d’architecture. Bien heureusement, elle est en barillet et se corrige donc sans assez facilement. Bref, un objectif fort prometteur.



Canon EOS 5 D Mark II, Samyang 35 mm f/1, 4 AS UMC, f/1,4, 1/45s, 1600 ISO.

A suivre…

Media Pro : Phase One présente le successeur d’Expression Media

mp-1

Configuration minimale

Windows :

  • Processeur Intel Pentium4 ou plus récent, 2 Go de mémoire RAM, 10 Go d’espace disque disponible, Windows XP SP3 (32bits), Windows Vista SP2 (32 et 64bits), Windows 7 SP1 (32 et 64bits), Microsoft .NET Framework version 4.0 (sera installé si absent).
  • Macintosh:

  • Processeur Intel, 2 Go de mémoire RAM, 10 Go d’espace disque disponible, Mac OS X 10.6.6, 10.5.8 ou plus récent.

Tarifs:
Version complète 139 euros HT, mises à jour à 39 euros ht (à partir d’Expression Media 2) ou 49 euros ht (à partir d’Expression Media 1 et iView Media Pro), licences multi-utilisateurs de 299 (5 utilisateurs) à 1999 euros (50 utilisateurs). Une version d’essai limitée à 30 jours est disponible depuis cette page.

Manfrotto 732 CY : un trépied voyageur

732cy-11

Manfrotto dit d’avoir dédié ce trépied aux utilisateurs d’appareils compact, bridge et reflex numériques légers. Cependant, avec une charge admissible de 3,5 kg, il peut même supporter un appareil reflex numérique accompagné d’un zoom d’un téléobjectif moyennement lumineux. Une fois complètement déplié, il mesure 134,5 cm et lorsque la colonne centrale est complètement rentrée, il atteint tout de même 117,5 cm. Inversement, ses dimensions se réduisent à 42,5 cm lorsqu’il est replié et sa hauteur minimale à 28,5 cm lorsque les jambes sont écartées au maximum. Bref, il s’agit d’un outil aux caractéristiques parfaitement adaptées aux déplacements.

Grâce à une réalisation en fibres de carbone et fibres de verre (Manfrotto/Gitzo parle de Basalt pour évoquer l’origine, volcanique, du matériel..), la manipulation du Manfrotto 732 CY est très agréable, contrairement aux trépieds en aluminium : le toucher ne change pas en fonction de la température ambiante et les doigts ne risquent pas de se coller aux jambes en hiver.

Les jambes du pied sont composées de tubes profilées afin de renforcer la rigidité de l’ensemble. C’est d’autant plus important que le diamètre des quatre sections n’est pas très important : si celui de la première section mesure 22 mm, le diamètre de la dernière section est limité à 5 mm.




Quant au blocage des tubes, il s’agit de clapets en matière plastique, hélas non ajustables pour en régler le jeu. Pour chacune des jambes, vous pouvez ajuster l’inclinaison séparément. Pour ce faire, il faut replier la jambe vers la colonne centrale et la repositionner après avoir tourné un verrou. Malheureusement, il n’y a que deux positions crantées et la plus extrême n’autorise qu’une utilisation à 28,5 cm du sol. Et pourtant, ce n’est pas la faute à la colonne centrale ! Cette dernière possède un levier de blocage amplement rembourré et très agréable à manipuler. S’il est possible de retourner la colonne centrale pour placer l’appareil photo la tête en bas et pour ainsi le rapprocher du sol, j’aurais souhaité de trouver un crochet permettant de lester le trépied avec un sac photo.



Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !