Questions Photo

Photoshop Lightroom 4.1 RC 2 : sortie d’une deuxième version bêta publique

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Configuration minimale

  • Mac : processeur multiple-coeur Intel avec support 64 bits, Mac OS X v10.6.8 (Snow Leopard) ou v10.7 (Lion), 2 Go de mémoire RAM, 1 Go d’espace disque, résolution d‘écran 1024×768.
  • Windows : processeur Intel Pentium 4 ou AMD Athlon 64, Windows Vista avec Service Pack 2 ou Windows 7 avec Service Pack 1, 2 Go de mémoire RAM, 1 Go d’espace disque, résolution d‘écran 1024×768.

Délicieuses photos : le livre « Photo gourmande » en librairie

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Adoucir et diffuser
Selon la quantité de lumière provenant de la fenêtre, il peut être nécessaire de l’adoucir. Sachez qu’une lumière trop intense peut facilement être atténuée grâce à quelques astuces toutes simples. Personnellement, j’utilise une housse de vêtements accrochée à la fenêtre afin d’éviter les ombres trop dures – c’est le rôle joué par les nuages lorsque le temps est couvert. Vous pouvez aussi opter pour un diffuseur du commerce ou tout simplement utiliser un rideau, un drap ou tout autre tissu clair et légèrement transparent laissant diffuser la lumière.
De la même façon, si vous décidez de prendre des photos à l’extérieur par temps ensoleillé, n’hésitez pas à placer un grand parasol (de préférence clair) pour éviter la forte luminosité directe qui risque d’être difficile à maîtriser.

L’orientation de la lumière
Même si nous ne pouvons pas déplacer le soleil pour obtenir exactement la luminosité souhaitée, il est néanmoins possible d’orienter l’éclairage ambiant pour obtenir une bonne exposition du sujet. La façon la plus pratique de mettre en valeur la lumière naturelle est de s’arranger pour qu’elle arrive sur le sujet par le côté ou derrière la composition.
J’ai un petit faible pour l’éclairage latéral que je trouve beaucoup plus agréable et plus facile à maîtriser mais, comme tout paramètre, votre choix sera influencé par ce que vous souhaitez montrer. Ainsi, en utilisant une source lumineuse telle qu’une grande porte-fenêtre et en disposant un réflecteur du côté opposé (voir ci-dessous), vous diffuserez la lumière de manière homogène et efficace. Une chose est certaine, évitez absolument d’orienter la lumière directement sur le plat ou d’utiliser le flash intégré à l’appareil photo.


Installation pour prise de vue de macarons.
Sur cette photo, la lumière vient de la droite. Un réflecteur et un grand miroir sont placés sur le côté opposé à la lumière afin de la diffuser sur toute la surface de la coupe de macarons.

En essayant différents angles de prise de vue du même sujet, vous obtiendrez des résultats très différents, et il faudra peut-être adapter l’éclairage car ce qui fonctionne sur une vue ne sera pas forcément satisfaisant sur une autre.


Coupe de macarons.
Sur la première image, la lumière du fond est trop violente ; sur la deuxième, elle est un peu plus douce ; mais ce n’est que sur la troisième photo que l’éclairage est vraiment agréable à regarder (Canon EOS 60D, f/4, 1/640 s, 250 ISO).
D’une vue à l’autre, je n’ai fait que changer de position autour de la coupe de macarons. Parmi cette série de trois images, celle que je retiendrais sans hésitation est la troisième, qui présente un rendu homogène de la lumière sans démarcation trop importante.

« Lightroom 4 par la pratique » en précommande

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La très attendue nouvelle édition mise à jour et augmentée du best-seller de Gilles Theophile sera en librairie la deuxième quinzaine de mai, et est dores et déjà disponible en précommande ! Comme le Lightroom 3 par la pratique, cet ouvrage est exclusivement construit sur des études de cas concrètes et s’adresse aux photographes amateurs et professionnels qui veulent maîtriser Lightroom en apprenant “par l’image”.

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Asitis RoundFlash : rendu et rondeurs

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Manipulation

Le RoundFlash est tellement volumineux qu’il cache le visage du photographe. Si cela peut gêner la communication entre un photographe et son modèle, c’est aussi le cas pour des insectes craintifs, des plantes ou des objets peu accessibles.



En prise de vue rapprochée, le gabarit du RoundFlash est souvent gênant.

Avec certains trépieds et rotules, le diffuseur du RoundFlash empêche même le positionnement de l’appareil en plongée pour ne pas parler des difficultés pour photographier au ras du sol. La fixation du flash repose sur une sangle en velcro et permet une liaison fiable et ferme.



Le RoundFlash sur trépied. Notez la forme imparfaite, provoquée par un désassemblage un peu maladroit…

Quant à celle de l’objectif, effectuée par l’intermédiaire d’un joli réseau de cordons disposé en étoile, elle est plutôt bancale. À noter aussi l’accès aux commandes de l’objectif, partiellement ou complètement rendues inaccessibles par le diffuseur. Mieux vaut donc utiliser le dispositif avec un objectif à focale fixe, réglé en mise au point automatique.



Si le système d’attache pour le flash est bien conçu, celui pour l’objectif est plus beau que fonctionnel.

En revanche, le RoundFlash s’adapte à la plupart des boitiers (dotés ou non de poignée d’alimentation) et flashs cobra alors que la plupart de ses concurrents n’acceptent que des boitiers (Ray Flash et ses semblables) et/ou flashs bien précis. Si la mise en place du RoundFlash est plutôt facile (il suffit d’insérer les tiges en fibre de carbone entre les deux disques), sa désintégration après usage ne l’est guère : il faut impérativement suivre les instructions du mode d’emploi animé pour ne pas déformer le façonneur et l’apprentissage nécessite tout de même quelques minutes.


Photoshop CS6 : quoi de neuf pour les photographes ?

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Camera Raw 7

Camera Raw et Lightroom partagent le même moteur de développement RAW et leur évolution est désormais synchrone. Avec chaque nouvelle mouture de Lightroom et de Photoshop, Camera Raw change de version majeure et s’enrichit de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, Lightroom 3 intégrait, tout comme Photoshop CS5, la sixième génération du module, Lightroom 4 et Photoshop CS6 se partagent Camera Raw 7.



Si la version précédente introduisait une excellente gestion du bruit et des outils efficaces pour corriger les défauts optiques et défauts de perspective, la version actuelle introduit un nouveau moteur de développement (PV2012). Celui-ci agit de la même manière que les algorithmes des logiciels de traitement HDR : les réglages de la luminosité et du contraste global n’agissent plus au détriment du contraste local et la récupération des hautes lumières est beaucoup mieux gérée. Il en résulte une meilleure qualité et une meilleure gestion de la plage dynamique des fichiers RAW. Vous n’êtes pas obligé de convertir tous vos fichiers vers ce nouveau moteur de développement puisque les images préalablement traitées dans Camera Raw et Lightroom conservent leurs paramètres de développement. Mais il est édifiant de refaire la correction de certaines images à problème et notamment celle des images surexposées.



Le passage entre les moteurs de développement se fait à partir du panneau Étalonnage de l’appareil photo (Camera Calibration). Pour traiter une image préalablement corrigée en utilisant les algorithmes améliorés, vous pouvez aussi cliquer sur le petit point d’exclamation qui s’affiche dans l’angle inférieur gauche de l’aperçu.

Tous les curseurs du moteur 2012 affichent désormais la même valeur par défaut (0), et ce, quel que soit le format du fichier, JPEG ou RAW. L’harmonisation des réglages par défaut est une excellente nouvelle pour tous ceux qui travaillent simultanément avec ces deux formats.



Camera Raw 6.7 bêta…



…et Camera Raw 7 : hormis une différence pour l’appellation et l’emplacement des réglages dans l’onglet Basic/Réglages de base, on constate aussi une (légère) différence en termes de rendu.

Réglages globaux

Le moteur de développement 2012 entraine aussi un remaniement de la fonction et de l’ordre des curseurs de l’onglet Réglages de base. Les curseurs Highlights (Tons clairs), Shadows (Tons foncés) et Whites (Blancs) s’associent désormais aux curseurs Exposure (Exposition), Contraste et Blacks (Noirs) alors que les curseurs Récupération, Luminosité et Lumière d’appoint disparaissent tout simplement. Désormais, il n’y a plus qu’un seul curseur pour ajuster la luminosité globale d’une image : le curseur Exposition, qui se substitue au duo éclectique Exposition et Luminosité. Si les curseurs Whites (Blancs) et Blacks (Noirs) contrôlent l’écrêtage des hautes lumières et tons foncés, les curseurs Highlights (Tons clairs) et Shadows (Tons foncés) aident à définir la tonalité des tons moyens en fonction de celle des hautes lumières et tons foncés. Dotée d’une nouvelle position au sein de l’onglet Réglages de base, l’opération du curseur Contraste n’a pas changé entre les moteurs de développement 2010 et 2012, tout comme celle du curseur Vibrance. La commande Clarity (Clarté) bénéficie en revanche des nouveaux algorithmes de la “PV 2012”. Vous pouvez sélectionner des valeurs plus importantes sans pour autant produire des halos le long des contours à contraste élevé.



Une image très contrastée, corrigée dans ACR 7 : les algorithmes de “tonemapping” sont très efficaces




Extraits à 100% de l’image précédente : développée avec Camera Raw 7 et…



…avec Camera Raw 6.7 bêta : les différences sont édifiantes.

L’éditeur préconise un flux de travail allant de haut en bas. Commencez donc toujours par le curseur Exposition pour fixer la luminosité globale de l’image, puis passez aux curseurs suivants. Le curseur Highlights (Tons clairs) est diablement efficace lorsqu’il s’agit de récupérer des informations manquantes dans les hautes lumières. Contrairement à l’ancien curseur Récupération, il produit des transitions douces et dépourvues d’aplats disgracieux. Le curseur Whites (Blancs) permet de peaufiner l’action du curseur Highlights. Si vous le déplacez à gauche, vous pouvez adoucir davantage les transitions dans les blancs et les tons clairs.



Une image surexposée et sa correction dans…



… Camera Raw 7 et…



… et Camera Raw 6.7 bêta : on distingue sans peine les fausses couleurs et les ruptures de tons dans l’image traitée dans l’ancienne version du plug-in.

L’onglet Basic (Réglages de base) arbore aussi une nouvelle fonction “Auto”, permettant d’appliquer une correction automatique de la luminosité et du contraste. Pour cela, Camera Raw analyse l’image et intervient ensuite sur les curseurs Exposition, Contraste, Tons clairs, Tons foncés, Blancs et Noirs. Il ne s’agit en aucun cas d’une solution miracle, mais la correction automatique fournit souvent un premier réglage pertinent qu’il suffit d’affiner par la suite. La “PV 2012” utilise aussi un nouveau paramètre pour la Courbe à points : Linear (Linéaire) remplace ainsi Medium Contrast (Contraste moyen) en tant que paramètre par défaut, sans pour autant modifier la tonalité des images préalablement traitées avec l’ancien paramètre.

Réglages locaux

Si les outils de correction locale Adjustment Brush (Pinceau de retouche) et Graduate Filter (Filtre gradué) reflètent les améliorations du nouveau moteur de correction, ils se dotent aussi de quelques curseurs supplémentaires : les curseurs Temperature (Température) et Tint (Teinte) pour intervenir localement sur la balance des blancs, Noise Reduction et Moire Reduction pour corriger le bruit et le moiré sur certaines parties d’une image. Quant aux autres curseurs, ils portent désormais les noms suivants (de haut en bas) : Exposure (Exposition), Contraste, Highlights (Tons clairs), Shadows (Tons foncés), Clarity (Clarté), Saturation et Sharpness (Netteté).




Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !