Camera Raw et Lightroom : sortie des versions bêta publiques 7.2 et 4.2
Publié le 28 août 2012 dans Actualités par Volker Gilbert

Le site Adobelabs.com vient de publier ce matin les versions bêta publiques (RC) de Camera Raw 7.2 et Lightroom 4.2.
Publié le 28 août 2012 dans Actualités par Volker Gilbert
Le site Adobelabs.com vient de publier ce matin les versions bêta publiques (RC) de Camera Raw 7.2 et Lightroom 4.2.
Publié le 25 août 2012 dans Articles et dossiers Livres par Volker Gilbert
Flou réel et flou imaginaire
Pour qu’une couleur puisse être rendue sous une forme matérielle, elle doit être limitée sur la surface, séparée des autres couleurs. Cette séparation peut être définie ou indéfinie. Une séparation définie des couleurs permet d’attribuer explicitement une couleur à une forme ou surface, grâce une délimitation claire (contour) entre une couleur et une autre, située à côté. La couleur et la forme ou la couleur et la surface constituent ainsi une unité indivisible. Lorsque la séparation entre deux couleurs est indéfinie, les couleurs se mélangent, les formes et contours tendent à se dissoudre et peuvent ainsi induire les yeux en erreur. Nos yeux peuvent être facilement trompés par la juxtaposition de petites formes et surfaces de différentes couleurs, qui nous empêchent de voir les toutes petites surfaces constituant un pré fleuri ou une mosaïque. Les petites surfaces se mélangent visuellement et forment ainsi de nouvelles couleurs. Il y a un certain nombre de techniques photographiques permettant d’obtenir une séparation indéfinie de couleurs. Si certains phénomènes météorologiques (brouillard, pluie, chute de neige, etc.) permettent de réduire les contours d’un paysage, il est souvent nécessaire de poser plus longtemps pour obtenir des effets de flou. En plaçant des objets entre lui et l’objectif (filets, tissus semi-transparents, verres plus ou moins texturés, filtres adoucissants, etc.), vous pouvez dissoudre les contours de votre sujet. Pour obtenir des flous permettant de produire une séparation indéfinie des couleurs, il existe deux techniques principales : les poses lentes et les réglages de l’objectif.
Publié le 18 août 2012 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Objectifs Macro
Les objectifs macro sont calculés pour travailler de près et délivrent tous sans exception des performances optiques très élevées, et ce, même à l’infini.
Autrefois, la mise au point minimale a été obtenue à l’aide d’une rampe à forte amplitude, limitant le plus souvent le grandissement maximum à 0,5 fois. Il était alors nécessaire d’ajouter une bague allonge ou un complément optique pour réaliser un grandissement à taille réelle. Désormais, la plupart des objectifs macro de conception moderne intègrent un dispositif de mise au point interne qui permet d’obtenir directement un grandissement d’une fois tout en conservant les dimensions physiques de l’objectif aux distances les plus courtes ainsi que l’équilibre de l’ensemble boitier/objectif. Toutefois, les catalogues de la plupart des fabricants d’appareils photo et d’objectifs comportent encore quelques objectifs de conception traditionnelle. Pour nommer un exemple, Canon continue à commercialiser l’EF 50 mm f/2, 5 Compact Macro, limité à 0,5 fois et doté d’une rampe de mise au point et d’un moteur de mise au point à l’ancienne.
Hormis un grandissement plus important, un véritable objectif macro offre des performances optiques hors pair. Par ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire d’investir dans un modèle dernier cri, ici j’ai utilisé un vieux macro Canon de première génération. Canon EOS 5D Mark II, EF 100 mm f/2, 8 Macro, f/8, 1/30 s et 400 ISO. Flash 550EX.
Parmi les nombreuses optiques Micro-Nikkor se cachent encore quelques ancêtres très performants, mais désormais un peu démodés : le 60 mm f/2, 8 D AF, le 105 mm f/2, 8 D AF et deux objectifs à mise au point manuelle, Micro-Nikkor 55 mm f/2, 8 et 105 mm f/2, 8. Outre les objectifs cités plus haut, le fabricant commercialise deux objectifs optimisés pour la surface d’image plus réduite des capteurs APS-C (40 mm f/2, 8 G AF-S DX et 85 mm f/3, 8 G AF-S DX VR) et trois autres couvrant le format 24 x 36 (60 mm f/2, 8 G AF-S, 105 mm f/2, 8 G IF-EF AF-S VR et 200 mm f/4 D IF-ED AF) ; deux des objectifs sont équipés d’un dispositif de stabilisation d’images (appelé VR chez Nikon), qui n’est, hélas, pas aussi efficace que le système hybride inauguré par Canon qui compense à la fois des mouvements en translation et en rotation.
Si le Micro-Nikkor 105 mm f/2, 8 G IF-EF AF-S VR s’adresse surtout aux utilisateurs de boîtiers FX, les modèles 40 mm f/2, 8 G AF-S DX et 85 mm f/3, 8 G AF-S DX VR sont réservés aux boîtiers DX.
Sony propose un objectif moderne à la fois performant et peu onéreux, le 30 mm f/2, 8 Macro SAM et deux optiques plus utiles sur le terrain, 50 mm f/2, 8 et 100 mm f/2, 8 qui sont en réalité des objectifs Minolta, relookés pour les boitiers Alpha. Bien que dotés de très bonnes qualités optiques, ils sont relativement chers et leur barillet s’allonge à la mise au point, tout comme celui des objectifs Pentax SMC Pentax D FA Macro 50 mm f/2, 8 et 100 mm f/2, 8. Pentax propose également un objectif de focale plus courte, Pentax SMC DA 35mm f/2, 8 Limited macro, clone de l’ATX 35mm f/2,8 Macro PRO DX de l’opticien indépendant Tokina, qui commercialise aussi un autre objectif macro, l’ATX 100 mm f/2, 8 Macro Pro, dont la formule optique ressemble à s’y méprendre à celle de son homologue de chez Pentax.
Utiliser un boitier APS-C avec un objectif macro conçu pour le format 24 ×36 permet d’obtenir des grandissements encore plus importants, et notamment si vous ajoutez une bague allonge. Canon 600D, EF 100 mm f/2,8 L IS USM + bague EF25, f/10, 1/250 s à 800 ISO, Lumière naturelle et trois flashs (MR-14EX, 580EXII et 550EX, TTL sans fil avec synchronisation Haute-vitesse.
Canon propose une gamme six objectifs, bien étagés entre 50 et 180 mm. Si l’EF 50 mm f/2, 5 est limitée au grandissement de 0,5 fois, l’EF-S 60 mm f/2, 8, de conception beaucoup plus moderne, propose un grandissement d’une fois aux seuls possesseurs d’appareils réflex numériques à capteurs APS-C. À l’image de Nikon, Canon propose deux objectifs à focale 100 mm : EF 100 mm f/2, 8 USM et EF 100 mm f/2.8L IS USM. Deux fois plus cher que le premier, le second ne propose pas pour autant de meilleures performances optiques. En revanche, il se distingue de l’objectif standard par sa qualité de fabrication (douceur de la bague de mise au point, traitement d’étanchéité), par son stabilisateur d’images de 4 IL et les accessoires fournis (pare-soleil et étui). La visée stabilisée est vraiment très confortable, même si l’efficacité du stabilisateur diminue au fur et à mesure que le grandissement augmente. Lorsque celui-ci est maximal, vous ne gagnez qu’une seule vitesse d’obturation. Sachez aussi que la stabilisation optique ne saurait pas remédier aux mouvements du sujet et notamment lorsqu’une légère brise souffle sur la prairie fleurie.
L’EF 100 mm f/2, 8 L IS USM est sans doute le plus polyvalent parmi les objectifs Canon.
Sur le terrain, il est souvent préférable d’utiliser une longue focale (150, 180, voire 200 mm) pour ne pas effaroucher certains insectes craintifs et pour obtenir un détachement aisé du sujet, grâce à un fond agréablement flou et abstrait. Canon propose un objectif macro télé, l’EF 180 mm f/3, 5 L USM, doté d’une mise au point rapide et silencieuse ainsi que d’une excellente qualité optique. Le MP-E 65 mm f/2, 8 1-5x Macro Photo est, quant à lui, destiné aux spécialistes de la macrophotographie souhaitant explorer des grandissements entre 1 et 5 fois (l’objectif est inutilisable au-delà de son domaine d’emploi, très restreint). MP-E 65 mm f/2, 8 1-5x Macro Photo est cantonné à une utilisation sur trépied (heureusement, le collier de pied est fourni) et la mise au point est plutôt délicate, ce qui est attribuable à la fois au grandissement extrême et à la perte de luminosité associée. Utilisez de préférence un flash dédié (Canon MT-24EX ou MR14EX) pour que vos photos puissent rendre justice aux performances très élevées de cette optique hors pair.
Même avec un objectif macro, il faut parfois “tricher” pour obtenir le grandissement souhaité. Ici, j’ai ajouté une bague allonge EF 25 pour obtenir le grandissement 1:1 ainsi qu’un multiplicateur de focale 1, 4 x pour aller au-delà (1,4 fois).
Sigma est l’option indépendant avec la gamme la plus exhaustive d’objectifs macro. Alors que certains des objectifs (50 mm f/2,8 EX DG Macro et 70 mm f/2,8 EX DG Macro) appartiennent encore à l’ancienne génération à mise au point classique , les autres exhibent tous les attributs d’un objectif macro moderne : les objectifs 105 mm f/2, 8 EX DG OS HSM Macro, 150 mm f/2, 8 EX DG OS HSM APO Macro et 180 mm f/2, 8 EX DG OS HSM Macro bénéficient d’un dispositif de mise au point interne (IF), d’une mise au point silencieuse et rapide (HSM) et d’un stabilisateur d’image (OS). Malheureusement, leurs tarifs sont à l’image de leurs performances, excellentes. .
Grâce à une plage de mise au point continue et ininterrompue, un objectif macro permet de travailler de manière à la fois plus décontractée et spontanée. Canon EOS 5D Mark II, EF 100 mm f/2.8L IS USM, f/8, 1/400s, 500 ISO. Lumière du jour.
Quant à l’opticien Tamron, il propose trois objectifs macro. Le Tamron SP 60 mm f/2 Di II LD (IF) Macro, uniquement compatible avec les appareils aux capteurs APS-C, offre une grande luminosité et une mise au point interne tandis que le Tamron SP 90 mm f/2, 8 Di Macro, de conception classique, couvre le format 24 × 36, tout comme le SP 180 mm f/3,5 Di LD (IF) Macro lequel bénéficie d’une mise au point interne, de verres LD et d’un collier de pied amovible.
Cosina est le seul fabricant qui ne propose que des objectifs macro à mise au point manuelle. Commercialisés sous la prestigieuse appellation Carl Zeiss Makro-Planar et basés sur des calculs optiques de ce célèbre opticien allemand, les objectifs 50 mm f/2, 0 et 100 mm f/2, 0 partagent une somptueuse réalisation mécanique, tout en métal, ainsi qu’une qualité optique hors pair, avec de magnifiques flous d’arrière-plan (bokeh). Cependant, leur conception est aussi “classique” que laisser penser leur appellation. D’une part, les objectifs en question s’allongent au fur et à mesure que la distance de mise au point diminue et cette dernière ne permet d’atteindre qu’un grandissement de 0,5 fois, nécessitant un accessoire supplémentaire (bague macro ou bonnette) pour les pousser jusqu’au grandissement d’une fois et au-delà. La mise au point manuelle et l’absence d’une stabilisation optique réduisent leur intérêt si vous pratiquez le portrait ou des prises de vue en lumière faible.
Publié le 14 août 2012 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Facteur de grandissement
Le facteur de grandissement désigne la relation entre les dimensions réelles d’un sujet et celles réalisées sur le capteur. La plupart des objectifs macro courants sont à même de proposer des facteurs de 0,5 ou 1, c’est-à-dire un sujet qui mesure 1 cm fait 0,5 ou 1 cm sur le capteur. Pour atteindre des grandissements encore plus importants, vous pouvez choisir parmi les accessoires suivants : bague d’inversion, bague de couplage macro, bague allonge, soufflet macro, télé-convertisseur et/ou bonnette macro, le choix et vaste et adapté à des budgets plus ou moins serrés. Sachez aussi qu’il est possible d’adapter un objectif d’agrandisseur ou de dénicher sur le marché d’occasion un objectif spécialisé, conçu pour être utilisé avec un soufflet macro (Leitz Photar , Novoflex, Canon Macro, Minolta Micro Rokkor, Olympus Zuiko-Macro MB, etc.). Encore commercialisé et beaucoup plus facile à utiliser, l’astucieux et très performant Canon MP-E 65mm 1-5x Macro propose, quant à lui, des facteurs de grandissement qui varient entre 1 et 5 fois.
Pour tirer le portrait de cette minuscule sauterelle posant sur une rose, il a été nécessaire de dépasser le grandissement maximal proposé par l’objectif macro utilisé. Grâce à l’ajout d’une bague allonge de 25 mm, le grandissement est de 1, 25 fois. Afin de maximiser la profondeur de champ disponible, j’ai aligné le plan focal de l’appareil photo avec le sujet. Canon EOS 5D Mark II, Canon EF 100 mm f/2,8 Macro L IS USM, f/7 et 1/100 s à 800 ISO, +1,33 IL, bague allonge EF25. Lumière du jour.
Grandissement et coefficient de conversion
Les taux de grandissement cités plus haut se rapportent à un appareil dont la surface sensible, film ou capteur, est égale à 24 × 36 cm. Si vous adaptez un objectif “plein format” sur un appareil dont le capteur est de type APS-H (Canon 1D) ou APS-C/DX, il faut les multiplier par un facteur de 1,3, 1,5 ou 1,6. Les différents capteurs introduisent un recadrage plus ou moins prononcé : ainsi, plus les dimensions d’un capteur sont petites, plus un sujet parait grand sur le capteur (en utilisant le même objectif à sa distance de mise au point minimale). Parallèlement, on assiste aussi à une modification de l’angle de champ qui rétrécit en fonction du coefficient de conversion du capteur. Plusieurs fabricants proposent même des objectifs macro adaptés aux capteurs APS-C. Leur grandissement est alors calculé en tenant compte du coefficient de conversion et la focale et l’angle de champ de l’objectif sont proportionnellement plus petites, permettant une construction à la fois plus petite et plus légère. L’utilisation d’un objectif 24 × 36 sur un capteur APS-H et APS-C n’est pas toujours plus avantageuse : d’une part, la “focale résultante”, plus longue, ne se prête plus forcément aux sujets les plus courants et d’autre part, elle nécessite d’utiliser une vitesse d’obturation plus courte et/ou une sensibilité plus élevée pour compenser le risque de flou de bougé, plus important et rendant l’emploi à main levée de l’objectif plus délicat.
Pour photographier ce groupe de fourmis, gardiens d’un des entrées principales de leur habitat, il a fallu disposer d’un grandissement très important. Outre un objectif macro et une bague allonge, j’ai utilisé un Canon EOS 600D, dont le capteur fait ici figure de convertisseur, grâce au coefficient de conversion 1,6. Canon EOS 600D, Canon EF 100 mm f/2,8 Macro, f/11 et 1/200 s à 200 ISO, bague allonge EF25. Flashs Canon 550EX et Yongnuo YN-560, déclenchés à l’aide d’une télécommande radio et opérés en mode Manuel.
Publié le 12 juillet 2012 dans Articles et dossiers Livres par Jean-Marie Sepulchre
Un sévère test de terrain
Pour étudier et comparer les performances de ces deux boîtiers, j’ai choisi de photographier un paysage offrant non seulement beaucoup de détails fins, mais aussi (et surtout) un piège, car la balustrade en haut du pont est doublée d’un grillage. L’objectif utilisé avec les deux appareils était le 50 mm AF-S G f/1,4 à l’ouverture de f/8, les boîtiers étant montés sur pied en déclenchement miroir relevé. Voici cette image.
Les photos ont été prises en RAW avec l’accentuation de l’appareil réglée à zéro, car dans ce format la netteté s’obtient en post-traitement. Capture NX2 permet d’ailleurs de retrouver après coup, avec certitude, un picture control du boîtier et son niveau de netteté par défaut. Mais en testant en netteté 0, on peut percevoir si oui ou non il existe une différence de netteté causée par le filtre, et son efficacité en matière de moiré.
L’analyse des résultats s’effectue sur des extraits d’images (crops) à 100 %, car même si je continue à préconiser une visualisation à 50 % seulement pour savoir si la photo sera assez nette pour un tirage, il est préférable pour aller jusqu’au bout de l’analyse de choisir un grossissement plus grand. Rappelons cependant qu‘à 100 % avec un écran 96 ppp et un fichier de D800 on examine en réalité un morceau d’une image de 2 mètres de large…
L’image procurée par le D800E (ci-dessous) montre au centre de la photo une bonne finesse des détails sur les petites briques situées sous la rambarde, mais on observe bien des zones de moiré sous forme de lignes arc en ciel dans le maillage de la balustrade.
Centre de l’image au D800E, netteté 0, visualisation 100 % écran
On éprouve une surprise en découvrant la même vue au D800 (figure suivante). Les détails sont bien là, mais enveloppés d’un léger flou. Et malgré le filtre de flou, il existe des traces de moiré exactement sur les mêmes zones que celles enregistrées par le D800E ! Ce filtre n’a donc pas une efficacité totale : même si le moiré est un peu moins prononcé que sur le D800E il peut se produire quand même sur un appareil théoriquement protégé contre ce défaut.
Centre de l’image au D800, netteté 0, visualisation 100 % écran
C’est en examinant les bords de la photo que la différence de netteté entre les deux versions du D800 apparaît clairement : les isolateurs électriques et les fixations des caténaires sont plus détaillées en accentuation 0 avec le D800E (première image ci-dessous) qu’avec le D800 (seconde image ci-dessous), et il en est de même pour les feuillages.
Bord de l’image au D800E, netteté 0, visualisation 100 % écran
Bord de l’image au D800, netteté 0, visualisation 100 % écran
Publié le 19 juin 2012 dans Actualités par Stéphanie Poisson - éditions Eyrolles
La librairie Eyrolles, les magazines 6 Mois et polka ont le plaisir de vous inviter à une conférence sur le photoreportage, le jeudi 28 juin 2012 à 18h30, à la librairie Eyrolles (Paris), en présence du photographe William Daniels.
Publié le 15 juin 2012 dans Actualités Livres par Volker Gilbert
Pour moi, l’appareil photo s’apparente à la machine à écrire d’un romancier ou journaliste : s’il est un instrument indispensable pour l’exercice de notre profession, il n’est pas pour autant digne de faire le sujet d’une discussion plus approfondie. En lui accordant trop d’importance, un photographe se retrouve trop facilement esclave d’une conviction.
Publié le 4 juin 2012 dans Actualités par Hélène Pouchot
A l’occasion de la parution de ses Mémophoto, Anne-Laure Jacquart vous donne rendez-vous à la Fnac des Ternes ainsi qu’à la librairie Eyrolles, à Paris, les 8 et 9 juin prochains pour 3 ateliers photo. Lors de ces rencontres, elle délivrera moult conseils pour exploiter au mieux les réglages de votre appareil et vous aider dans la construction de vos images.
Publié le 1 juin 2012 dans Actualités Articles et dossiers par Anne-Laure Jacquart
L’idée
Avoir repéré un sujet ne suffit pas. Si vous déclenchez à ce stade, la photo ne sera qu’un vulgaire descriptif documentaire, une vue banale ou, au mieux, une jolie carte postale. Ne vous contentez pas de savoir quel sujet vous voulez photographier. Demandez-vous pourquoi celui-ci vous intéresse. J’appelle cela “photographier non pas des noms, mais des adjectifs”. Cette fleur a attiré votre œil ? Soit ! Mais pourquoi ? Est-ce parce qu’elle est colorée, qu’elle semble douce, bien éclairée, parce qu’elle a une forme ronde… L’idée n’est pas seulement liée aux caractéristiques visuelles du sujet mais aussi aux émotions. Cette fleur amène-t-elle en vous une certaine nostalgie, vous rappelant un autre jardin, peut-être vous donne-t-elle “la pêche” par ses teintes acidulées, ou l’envie de vous intéresser davantage à la nature, à la botanique ?
En pratique, décrivez le sujet en 2 ou 3 adjectifs, relatifs à son aspect visuel ou à ce qu’il vous évoque. Ces qualificatifs vous seront d’une grande aide pour réaliser une bonne image.
L’intention
Elle est le pendant de “l’idée”, mais sur un plan plus communicatif. Demandez-vous à présent ce que vous souhaitez communiquer par votre image. Si le sujet choisi vous a intéressé pour telle ou telle raison, nul doute que cela sera de même pour les proches qui visionneront votre image. En fait, ce n’est pas vraiment le sujet lui-même que vous souhaitez partager mais ce qui vous a plu dans ce sujet, visuellement ou émotionnellement. N’hésitez pas à considérer l’environnement dans son ensemble pour voir s’il est possible d’enrichir votre image de manière à rendre votre intention plus claire. Prenez aussi en compte les conditions de prise de vue repérées auparavant de manière à ne pas vous retrouver devant une “équation impossible” ! Soyez réaliste… mais imaginatif !
En pratique, décidez de quelle manière vous allez interpréter le sujet. Gardez bien en tête que celui-ci n’est qu’une matière première que vous devez modeler, un outil, au même titre que votre appareil et votre œil, au service de l’image. L’enjeu ? Réussir à formuler : “Je vais mettre en valeur mon sujet de telle façon pour exprimer telle idée ou émotion”.
La maîtrise technique
A présent, vous abordez une phase plus concrète. On a dépassé le stade du “pourquoi” pour atteindre celui du “comment”. Parmi les paramètres techniques à votre disposition, lesquels vous permettront d’arriver à vos fins ? Profondeur de champ, flou de mouvement, orientation lumineuse, exposition particulière… Comment l’appareil va-t-il contribuer à exprimer votre rapport au sujet ?
En pratique, n’utilisez pas les réglages de l’appareil de façon “gratuite”. Mettez votre matériel au service de votre intention et de l’image à réaliser. Vous recherchez de la douceur ? Le flou de profondeur de champ ou une pose lente bien dosée seront vos meilleurs alliés. Du dynamisme ? C’est au contraire une photo bien nette et bien contrastée (peut-être saisie en contre-jour ?) qu’il vous faut ! Et ainsi de suite.
Publié le 24 mai 2012 dans Actualités par Volker Gilbert
La société DxO présente une nouvelle version de son logiciel de conversion DxO Optics Pro. Au menu, une recompilation complète de l’architecture en 64 bits et une prise en charge des fichiers du nouveau boitier vedette de Nikon, D800.
Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !