Questions Photo

Jeu-concours « Gestion des couleurs »

A gagner sur QuestionsPhoto : une livre Eyrolles et une Spyder4 Elite

Edit : le concours est terminé. Le résultat est consultable sur ce billet

À l’occasion de la sortie de La gestion des couleurs pour les photographes, les graphistes et le prépresse de Jean Delmas, les éditions Eyrolles et Datacolor, l’un des leaders mondiaux en matière de solutions de gestion des couleurs, ont le plaisir de vous proposer un jeu-concours.

À remporter : le livre de Jean  Delmas et la Spyder 4 Elite.

Avec un ouvrage de référence et un calibrateur d’écran ultra complet, la gestion des couleurs n’aura plus de secrets pour vous !

Le jeu-concours débute aujourd’hui 7 novembre, veille du Salon de la Photo et se terminera le 14 novembre à midi. Lire la suite

Concevoir son livre de photographie

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Êtes-vous prêt à vous investir ?

Si, à l’heure actuelle, il est particulièrement difficile d’être édité (et la tendance ne semble pas prête à s’inverser), l’autoédition apparaît comme un phénomène de plus en plus présent et permet de découvrir des titres d’une originalité peu commune. Leurs auteurs, en décidant de concevoir et diffuser de A à Z leurs productions, ce sont dans le même temps dégagés de la majorité des contraintes commerciales qui « dictent » le marché.

concevoir livre photographie lepetit castel

Concevoir son livre de photographie : un acte créateur permettant de donner un aboutissement à son travail tout en maîtrisant son fond et sa forme !

Mais cette prise de liberté a un coût et se lancer seul, sans aucune aide extérieure, dans la création de son livre de photographie est le début d’un long travail qui au-delà de l’énergie mise en œuvre demande souvent un gros investissement financier ; concevoir son livre soi-même implique, en effet, de financer l’intégralité de sa production et d’en gérer chacune des étapes jusqu’à sa diffusion. Autant de raisons pour ne pas prendre l’exercice à la légère.

La question du financement n’a rien de négligeable. Elle a d’ailleurs sûrement déjà freiné bon nombre de photographes, j’en suis bien conscient pour avoir moi-même investi beaucoup dans mes projets éditoriaux. Mais la photographie, ce n’est pas nouveau, est un métier (ou une passion) qui coûte cher et demande du temps. Boîtiers, objectifs, logiciels, papiers, encres, chimies ou autres consommables représentent bien souvent un budget très important. Alors pourquoi y ajouter le coût d’un livre ? Lorsque vous achetez du nouveau matériel, vous pensez sûrement aux images qu’il vous permettra de réaliser et à leurs possibles retombées. Il en va de même pour ce projet de livre qui vous fait rêver ; quelle visibilité pourra-t-il justement apporter à votre photographie, quel impact aura-t-il sur votre carrière ? En regard de ces résultats, les dépenses et l’énergie nécessaires pour le réaliser vous semblent-t-elles encore disproportionnées, voire injustifiées ? Bien sûr, vous pourrez toujours faire imprimer des portfolios en ligne ou d’autres albums vous permettant de diffuser votre travail mais leur qualité ne risque-t-elle pas de vous desservir ? De plus, ces ouvrages basiques ne pourront jamais trouver place sur les tables des libraires. Mettez donc toutes les chances de votre côté ! Qui sait, un premier beau livre représentera peut-être un argument de poids pour décrocher des aides en vue de nouveaux projets ou bien vous ouvrira les portes de nouvelles expositions…

N’ayez pas peur de vous lancer dans l’aventure, car si elle peut paraître de prime abord un peu compliquée, elle est loin d’être inaccessible. Concevoir son livre de photographie est plus que jamais l’occasion de se plonger dans son travail, de se questionner, de le considérer autrement, de prendre les bonnes décisions et peut-être de mettre au monde un livre dont on parlera longtemps !

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couverture concevoir livre photographie lepetit castel

Cet article est extrait de Concevoir son livre de photographieÉditing, mise en pages, impression, disponible en librairie le 30 novembre (176 pages, 25 euros, ISBN : 978-2-212-13624-1).

Photographe et formateur, Gildas Lepetit-Castel a autopublié six livres de photographie depuis 2007. Il a conçu cet ouvrage comme un véritable guide répondant à toutes les questions auxquelles il s’est trouvé confronté lors de la réalisation de ses projets. Retrouvez ses activités sur :

www.glc-photographie.com et www.glc-editions.com.

Au sommaire

Au cœur du projet : l’éditing. Quel est le propos de mon livre ? • Quel est le public visé ? • Comment sélectionner ses images • Les grandes étapes de la conception d’un livre Rassembler la matière première : les images. Exploiter les photographies numériques • Scanner ses négatifs (et ses diapos) • Numériser des tirages • Regard de professionnel – G. Geneste, fondateur du laboratoire La Chambre noire Penser son ouvrage : maquette et mise en pages. Le format • Les dimensions et le nombre de pages • Du papier à l’écran : la naissance du livre • La mise en pages • La couverture Préparer son devis… Faire des choix. Établir une demande de devis • Identifier les différents types d’impression • Choisir papier, reliure et finitions (pelliculages et vernis) • Prévoir le conditionnement • Fixer le nombre d’exemplaires • Trouver un imprimeur • Comparer les devis et négocier les prix • Imprimer soi-même • Regard de professionnel – D. Geers, imprimeur Préparer les photos pour l’impression. Les corrections de base • Soigner la repique • Recadrer et redimensionner • Vérifier le rendu des couleurs à l’écran • Effectuer la conversion des fichiers images • Accentuer la netteté des images Du PDF à l’impression. Contrôler avant d’exporter • Préparer le fichier PDF • Donner le BAT • Faire le suivi de l’impression Au-delà du livre… Méthode de travail et réflexions. Le prix de vente • La diffusion • Regard de professionnel – La librairie le 29

 

Camera Raw, Lightroom et le HDR (1)

Brume matinale sur la vallée du Rhin : grâce au tonemapping dans Camera Raw, le rendu de l'image reste naturel (fusion de 6 images, espacés d'un IL dans le module HDR Pro de Photoshop CS6).

 

Lightroom 4 et Fusion HDR Pro

Pour fusionner les images d’une séquence de bracketing dans une seule image à dynamique étendue, Camera Raw et Lightroom s’appuient encore sur un logiciel externe. Pour cette première étape du traitement HDR, le logiciel n’influe pas sur le rendu de l’image finale (le tonemapping est effectué plus tard, par le logiciel de développement RAW). En revanche, votre logiciel HDR doit être à même d’enregistrer l’image fusionnée en TIFF 32 bits et il est également souhaitable qu’il possède d’algorithmes efficaces pour supprimer d’éventuels artéfacts de superposition. Si vous utilisez Photoshop, la manière la plus simple et la plus rapide consiste à utiliser le module intégré, HDR Pro.

  • Dans Lightroom 4, sélectionnez les images à fusionner et ouvrez-les dans le module Développement. Activez la fonction Synchronisation auto (Ctrl./Cmd + clic sur le bouton Synchroniser), puis corrigez la balance des blancs et l’aberration chromatique. Il est également utile de retoucher les poussières. Notez qu’il sera toujours possible de corriger la tonalité, les couleurs et la netteté de l’image fusionnée plus tard.

Sélection des images à fusionner dans le module Bibliothèque

Correction de l’aberration chromatique

  • Sélectionnez la commande Modifier dans >Fusion HDR Pro dans Photoshop depuis le menu Photo ou le menu contextuel (clic droit) pour ouvrir la séquence d’images dans le module Fusion HDR Pro de Photoshop.

Transfert des images au module Fusion HDR Pro de Photoshop CS6

  • En optant pour l’enregistrement d’un fichier de 32bits, la plupart des commandes de la boite de dialogue Fusion HDR Pro demeurent inactives. Avec des sujets en mouvement, vous pouvez activer l’option Supprimer les décalages, puis choisir une image de référence pour atténuer ou supprimer les fantômes. Cliquez ensuite sur OK pour passer à Photoshop.

Dans le module Fusion HDR Pro, il suffit le plus souvent de choisir l’option 32 bits (sélectionnée par défaut), puis de cliquer sur OK pour valider la création d’un nouveau fichier fusionnée en 32 bits.

  • De retour dans Photoshop, il suffit de fermer, puis d’enregistrer l’image fusionnée laquelle s’affiche dans Lightroom.

Enregistrement du fichier HDR au format TIFF 32 bits

  • Ici, l’image résultante est beaucoup trop sombre. En revanche, les hautes lumières sont parfaitement détaillées.

L’image renvoyée dans Lightroom nécessite le plus souvent des corrections de la tonalité et des couleurs.

  • J’ai commencé par le curseur Exposition (+2,2) et le curseur Contraste (+20) pour ajuster la luminosité globale et le contraste de l’image, suivis par le curseur Tons Clairs (-100) pour compenser l’écrêtage des hautes lumières. Le curseur Blancs (-6) m’a permis de contrôler la progressivité des hautes lumières et le curseur Noirs (+25) d’ajuster le point noir.

Les réglages globaux

5D Mark III – Un boîtier pro en « tout auto programme vert », est-ce bien raisonnable ?

Le Canon 5D Mark III avec son 24-105.

Style d’image automatique

Comment le 5D Mark III devine-t-il qu’il photographie un paysage ou un portrait ? Peut-être par l’analyse des teintes ou des contrastes ; toujours est-il que le mode A+ adapte tout seul le contraste, la saturation et la netteté, avec une prédominance importante pour les photos claquantes et saturées. C’est un style qui était déjà recherché par les fabricants de pellicules argentiques négatives couleur du siècle dernier, et qui donnera des résultats concluants en JPEG pour bien des sujets. Là aussi, en cas d’excès, il vaudra mieux repasser en mode P et choisir son Style d’image, le « standard » étant déjà bien soutenu en matière de contraste et de couleurs.

Parfois le mode automatique peut aller un peu loin dans le contraste et la saturation de l’image.

Parfois le mode automatique peut aller un peu loin dans le contraste et la saturation de l’image.

Combinaison avec une optique stabilisée

Deux zooms transtandards stabilisés existent dans la gamme Canon, le classique 24-105 mm f/4 proposé en kit avec le 5D Mark III, et le bien oublié mais très démocratique 28-135 mm f/3,5-5,6, dont le piqué mesuré a été une très bonne surprise de nos tests. Il existe aussi le très haut de gamme 28-300 mm f/3,5-5,6 L, qui, lui, nous a un peu déçus en longue focale. Quand on utilise le mode A+, l’appareil déduit automatiquement la vitesse minimale de la focale sélectionnée, et dès lors que l’on attend une fraction de seconde déclencheur à mi-course, pour que le stabilisateur démarre, on est certain d’avoir une très belle netteté.

Ce mode automatique intégral atteint cependant ses limites si l’on photographie un sujet qui se déplace très rapidement, par exemple une voiture ou une moto de course à peu de distance, car la vitesse choisie par l’appareil (qui a pour règle d’être assez basse pour ne pas trop monter en ISO) risque de ne pas pouvoir figer le mouvement. Dans ce cas, il vaut mieux choisir sa vitesse avec le mode Tv (par exemple 1/1000 s) et ajuster les ISO le cas échéant.

Si l’on veut user d’une vitesse lente, il faut se souvenir que le stabilisateur ne peut pas figer les mouvements, mais ici l’effet vitesse lente est volontaire.

Éviter le mode A+ en vidéo

Le mode A+ est également proposé pour la vidéo (voir le manuel page 218), mais il risque là de présenter l’inconvénient inverse de celui qui peut exister en photo sportive. En effet, pour contrôler les effets en vidéo, il convient de maîtriser l’ouverture (pour gérer la netteté sur le sujet principal et les flous de fond, si prisés au cinéma) et la vitesse d’obturation, afin que les images soient fluides.

Beaucoup de photographes qui passent à la vidéo ignorent le principe selon lequel une image est bien fluide si la vitesse d’obturation est seulement le double de la cadence de prise de vues : par exemple, en cinéma, dont la norme historique est le 24 images par seconde, les caméras sont calées avec une vitesse d’obturation de 1/48s. Si on tourne à 30 images/seconde, on devrait choisir une vitesse de 1/60 s. En pratique, on peut décaler d’une vitesse sans trop de problèmes (1/125 s par exemple), mais choisir une vitesse rapide rend les images scintillantes et saccadées, ce qui est d’ailleurs indiqué dans le manuel à la page 219. Laisser faire l’appareil en tout automatique est bien risqué, et cela vaut tout autant pour le mode Av et le mode P.

Imaginons que vous filmiez un personnage au soleil et que vous vouliez obtenir un flou en positionnant votre diaphragme à f/2. L’appareil choisira naturellement 100 ISO et… 1/8000 s, ce qui procurera une vidéo inexploitable. La seule solution est de choisir une vitesse proche de 1/125 s et de coiffer votre objectif d’un filtre gris neutre (ND) qui absorbera autant de lumière que nécessaire, ici de l’ordre de 6 crans de diaphragme. Évidemment, comme le Live view tient compte de la lumière qui parvient au capteur, votre image de visée restera très claire alors qu’elle sera tellement sombre dans le viseur optique que vous croirez la nuit tombée.

En conclusion

Se servir d’un appareil en mode « vert » est toujours déroutant pour quelqu’un habitué à souvent utiliser le mode M dès que la lumière est délicate, mais les résultats du 5D Mark III sont à la hauteur si l’on est attentif aux points signalés plus haut. Certes, beaucoup d’experts rechigneront (à juste titre) à laisser leur appareil prendre la main sur tous les réglages, mais si le boîtier passe de mains en mains en famille, au cours d’un voyage, il n’y a guère de craintes à avoir sur les résultats.

 

 

Lightroom 4 pour les photographes : l’épreuvage sur écran dans la pratique (2)

Voici une image, affichée côte à côte avec son épreuve sur écran.

L’épreuvage sur écran est une des nouveautés de Lightroom 4. Alors que dans un autre article, paru il y a quelques jours, Martin Evening explorait le « pourquoi » de l’épreuvage sur l’écran, le photographe, auteur et alpha-testeur de Photoshop et Lightroom s’attarde cette fois-ci sur le « comment ».

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Créer et gérer une activité de photographe : être photographe, qu’est-ce que c’est ?

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« Faire des photos », mais encore…

Lire ici et là, au hasard de lectures sur le Net, dans la presse, dans des Centres régionaux d’information jeunesse, quelques définitions peut porter à sourire… Certaines sont particulièrement intéressantes…

D’abord, on nous précise que les photographes travaillent dans des domaines très variés : presse, publicité, industrie, science, médecine, renseignement militaire, police, mais aussi dans les écoles et dans des studios spécialisés dans le mariage ou les naissances ! Effectivement, leur champ d’intervention est vaste ! Un peu plus loin, on lit que si la spécialité diffère, le principe reste le même : il s’agit de faire des prises de vue. Bon… Quitte à enfoncer des portes ouvertes, il est rassurant de savoir que « faire l’image » constitue toujours l’essence même du métier… Plus loin encore, il est aussi précisé que le photographe devra conjuguer des données techniques comme le cadrage, la profondeur de champ, la gestion de la lumière, un thème et un sujet. Dans certains cas, il est ajouté qu’il réalisera des tirages, des encadrements, gèrera un cahier des charges et répondra à la demande de clients. On nous rappelle avec diligence qu’il faudra suivre les évolutions technologiques et s’adapter au changement de matériels. Le trait est à peine forcé et je le reprends avec plaisir car cela ne m’étonne guère. On ne sait plus ce que c’est qu’être photographe.

On ne sait pas « re-trouver » du sens, positionner les acteurs de la photographie, dans ce nouvel environnement. Les bouleversements conséquents de l’outil de production que ce soit au niveau des appareils photo ou des moyens de diffusion brouillent les rôles parce qu’en théorie tout le monde peut tout faire seul. Nous savons que c’est un leurre.

Nombreux sont les artistes, les responsables d’agences ou de festivals, de coopératives, de labos, mais aussi les critiques et les commissaires d’exposition qui s’accordent pour dire qu’être photographe aujourd’hui, c’est aussi avoir la conscience de ce qui environne la photographie elle-même en tant que prise de vue ou tirage. Cela ne signifiera pas qu’il faille maîtriser une palette de connaissances techniques liées à la vidéo, au montage, à la postproduction, à l’image en 3D, mais qu’il faut avoir l’ouverture d’esprit de se dire que l’on peut y recourir, que la création a intégré ces données. Et qu’elles sont support de nouveaux métiers périphériques à la photographie elle-même. Il faut bien être conscient que ces nouveaux métiers sont des opportunités de travail complémentaires pour les photographes ; en revanche, ils nécessitent une formation véritable délivrée par des spécialistes. Ces nouveaux métiers sont certainement une source d’enrichissement à votre photographie et doivent être considérés comme telle. En aucun cas, ils ne doivent en brouiller la lisibilité et vous faire changer d’écriture si cela ne fait pas sens dans votre démarche.

Capture One Pro 7 : un retour en force

Le logiciel phare de Phase One offre désormais un module de catalogage parfaitement intégré.

Profils de correction optique

 

Désormais, Phase One fournit des profils de correction optique pour compenser automatiquement la distorsion et le vignetage d’un certain nombre d’objectifs.

Si Capture One Pro proposait depuis plusieurs années déjà une excellente correction de l’aberration chromatique, à la fois au  dématriçage et via une fonction d’analyse d’image, Capture One Pro 7  offre une prise en charge automatique de la distorsion et du vignetage, grâce à des profils de correction optique. Certes, les objectifs pris en charge sont encore peu nombreux , mais leur nombre est sans doute amené à croître au fil des mises à jour. Voici la liste des objectifs pris en charge :

  • Phase One : Digital AF 28 mm f/4.5 Aspherical, Digital AF 35 mm f/3.5, Digital AF 45mm f/2.8, Digital AF 80mm f/2.8, Digital AF 120 mm f/4 Macro, Digital AF 150mm f/2.8 IF, Digital Zoom AF 75-150mm f/4.5, 45 mm TS f/3.5.
  • Schneider Kreuznach : LS 28 mm f/4.5 Aspherical, LS 55mm f/2.8, LS 80 mm f/2.8, LS 110mm f/2.8, LS 150mm f/3.5, LS 240 mm f/4.5.
  • Mamiya : Sekor AF 28 mm f/4.5 Aspherical D, AF 35 mm f/3.5, AF 45mm f/2.8, Sekor AF 80mm f/2.8 D, Sekor LS 55mm f/2.8 D, Sekor LS 80mm f/2.8 D, Sekor LS 110mm f/2.8 D, Sekor LS 150mm f/3.5.
  • Carl Zeiss (Hasselblad V): Distagon T* 4/40 IF CFE, Distagon T* 3.5/60 CF, Distagon T* 2.8/80 CF.
  • Carl Zeiss (Contax 645) : Distagon T* 3.5/35, Distagon T* 2.8/45, Distagon T* 3.5/55, Planar T* 2/80, Apo-Makro-Planar T* 4/120, Sonnar T* 2.8/140, Sonnar T* 4/210.
  • Hasselblad : HC 3.5-4.5/50-110, HCD 4/28, HC 3.5/35, HC 2.8/80, HC 2.2/100, HC 4/120, HC 3.2/150.
  • Canon : EF 16-35mm f/2.8L II USM, EF 17-40mm f/4L USM, EF 24-70mm f/2.8L USM, EF 24-70mm f/2.8L II USM, EF 24-105mm f/4L IS USM, EF 70-200mm f/2.8L IS USM, EF 70-200mm f/4 L IS USM, EF 100-400mm f/4.5-5.6L IS USM, EF 24 mm f/1.4L II USM, EF 50mm f/1.2L USM, EF 50 mm f/1.4 USM, EF 50 mm f/1.8 II, EF 85 mm f/1.8 USM, EF 85mm f/1.2L II USM, EF 100 mm f/2.8L Macro IS USM, EF 135 mm f/2L USM, EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM, EF-S 10-22mm f/3.5-4.5 USM, EF-S 17-55mm f/2.8 IS USM, EF-S 18-55mm f/3.5-5.6 IS.
  • Nikon : AF-S NIKKOR 16-35mm f/4G ED VR, AF-S DX NIKKOR 16-85mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED, AF-S DX NIKKOR 18-105mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX NIKKOR 18-200mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX NIKKOR 18-300mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S NIKKOR 24-70mm f/2.8G ED, AF-S NIKKOR 24-85mm f/3.5-4.5G ED, AF-S NIKKOR 24-120mm f/4G ED VR, AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR, AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR II, AF-S NIKKOR 35mm f/1.4G, AF-S DX NIKKOR 35mm f/1.8G, AF-S NIKKOR
    50 mm f/1.4G, AF Nikkor 50mm f/1.8D, AF-S NIKKOR 50mm f/1.8G, AF-S NIKKOR 85mm f/1.4G, AF-S NIKKOR 85mm f/1.8G, AF-S VR Micro-Nikkor 105mm f/2.8G IF-ED.
  •  Pentax : smc PENTAX DA 18-55mm F3.5-5.6 AL WR, smc PENTAX FA 31mm F1.8 Limited
  • Sigma (Canon EF) : 30 mm F1.4 EX DC HSM, 50 mm F1.4 EX DG HSM, 85 mm F1.4 EX DG HSM, 105 mm F2.8 EX DG OS HSM Macro, 150 mm F2.8 EX DG OS HSM APO Macro, 10-20mm F3.5 EX DC HSM, 18-200mm F3.5-6.3 II DC OS HSM, 24-70mm F2.8 IF EX DG HSM (Canon EF), APO 70-200mm F2.8 EX DG OS HSM, 120-400mm F4.5-5.6 DG APO OS HSM, 150-500mm F5-6.3 APO DG OS HSM. Sigma (Nikon F) : 70 mm F2.8 EX DG Macro, 70-300mm F4-5.6 DG OS, 120-300mm F2.8 EX DG OS APO HSM.
  • Sigma (Sony E) : 30mm F2.8 EX DN.
  • Sony : E 18-55mm f/3.5-5.6 OSS (SEL1855)
  • Appareils compacts numériques : Olympus XZ-1, Canon PowerShot G1 X, Canon PowerShot G12 et Fujifilm FinePix X100

Manuel d’éclairage au flash : utiliser un seul Speedlite

Les deux images ont été éclairées avec un seul flash. Ce qui les distingue est la proportion de lumière ambiante. Dans l’exemple de gauche, sa part est prépondérante. Dans l’exemple de droite, l’obturateur a contribué à en éliminer la plus grande partie.

Prise de vue : un flash et un réflecteur

La plage de contraste qu’un boîtier est à même de restituer est souvent inférieure à la plage dynamique d’une scène telle qu’elle est perçue par l’œil humain. Avec une seule source d’éclairage, l’exposition ne peut rendre justice à la fois à la partie éclairée d’un visage et à la partie qui est plongée dans la pénombre. Pour y remédier, il suffit d’ajouter un réflecteur pour éclaircir les ombres de votre modèle et pour ainsi réduire le contraste.

Rediriger la lumière pour éclairer les ombres

Le réflecteur sert à renvoyer une partie de la lumière émise par le flash dans les ombres, afin de les éclaircir. Pour cela, vous pouvez orienter la tête du flash pour faire en sorte que celui-ci éclaire également l’avant du modèle. Le réflecteur capte cette lumière pour la rediriger sur la partie non éclairée du modèle.

Approcher le réflecteur

Je positionne le réflecteur le plus près possible du modèle. Pour cela, je le place juste à l’extérieur du cadre pour éviter un passage dans Photoshop.

J’ai éclairé mon ami Zack Arias (arias.com, OneLightWorkshop.com) à l’aide d’un seul flash Speedlite, positionné sur le côté droit. Pour réussir cette photo, il était important d’une part d’utiliser un drapeau pour ne pas éclairer la porte en métal dans l’arrière-plan, et d’autre part d’éclaircir les ombres sur la partie non éclairée du visage. Pour la première partie du travail, j’ai attaché un grand réflecteur Rogue FlashBender en guise de drapeau sur le Speedlite, ce dernier étant dirigé sur l’épaule de Zack. Pour éclairer les ombres, j’ai positionné un réflecteur pliant or/argent d’un diamètre de 106 cm, de sorte que la lumière est redirigée sur la partie obscure de Zack. L’image de droite représente la même vue, prise sans réflecteur.

Données d’éclairage

  • Lieu : intérieur
  • Heure de prise de vue : tard la nuit
  • Lumière ambiante : lumière tungstène (très faible)
  • Speedlite : un 580EX II
  • Mode de mesure : Manuel
  • Niveau de puissance : 1/4
  • Zoom/Inclinaison : 70 mm
  • Filtre : aucun
  • Façonneur : Sto-Fen Omni-Bounce sur la tête du flash, Rogue FlashBender attaché sur le côté le plus éloigné du boîtier
  • Distance au sujet : 1 m
  • Hauteur : à la hauteur du modèle
  • Déclenchement : cordon E-TTL de grande longueur

Données de prise de vue

  • Appareil : Canon EOS 5D Mark II
  • Objectif : Canon EF 24-70 mm f/2,8 L USM
  • Distance au sujet : 2,40 m
  • Mode d’exposition : Manuel
  • Exposition : 1/60 s, f/8, ISO 400
  • Balance des blancs : Flash

Le magazine Eyrolles
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Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !