Questions Photo

Reflecta ProScan 10T : 10000 ppp et DMax de 3,9

Proscan10t

Le fabricant allemand d’accessoires photo Reflecta vient de présenter un nouveau scanner film qui se vante de performances inédites. Le Reflecta ProScan 10T arbore une résolution de numérisation de pas moins de 10000 pixels par pouce ainsi qu’une densité maximale de 3,9, suffisante pour tirer la quintessence des originaux même les plus récalcitrants.

Lire la suite

Magic Lantern et Dot-tune : le microajustement malin

La mire Spyder Lenscal de l'éditeur Datacolor se prête parfaitement à l'utilisation de Dot-tune, sous condition de s'approcher davantage que la distance préconisée (50 fois la focale de l'objectif).

 

Mise en œuvre

Une fois Magic Lantern installé, activez le module dot_tune  depuis l’onglet Modules du menu Magic Lantern (pour activer celui-ci, pressez la touche Poubelle de votre boîtier). La procédure de microajustement est ensuite aussi simple que rapide :

  • Mettez votre mire tridimensionnelle (SpyderLenscal, LensAlign) ou bidimensionnelle (étoile de Siemens, mire de résolution et de contraste USAF 1951, etc.) en place. Privilégiez un éclairage puissant et uniforme.
  • Placez votre appareil photo sur un trépied stable, puis visez la mire de manière à positionner le centre de la mire sous le collimateur central. Une distance équivalente à cinquante fois la distance focale est souvent idéale. Cependant, n’hésitez pas à vous approcher ou éloigner de la mire pour obtenir une mise au point plus facile. Avec une mire SpyderLenscal, il est souvent nécessaire de réduire la distance entre l’appareil photo et la mire pour une mise au point suffisamment précise. La plupart des objectifs souffrent en fait d’aberrations sphériques ou chromatiques longitudinaless qui perturbent la lisibilité des inscriptions sur l’échelle graduée.
  • Sélectionnez l’ouverture la plus grande, puis débrayez la mise au point automatique sur l’objectif.
  •  En mode LiveView et au grossissement le plus important, effectuez une mise au point précise avec le collimateur central.
  • Sélectionnez dans l’onglet Focus le sous-menu DotTune AFMA.

  • Dans la section Scantype, vous pouvez définir la plage de correction : Alors que l’option Linear -20…+20 aligne la plage de correction avec celle préconisée par Canon, l’option Auto range detection permet d’étendre cette plage, ce qui est très utile pour des objectifs dont la mise au point automatique est très décalée.

  • L’option Scan passes permet de choisir le nombre de passages (entre 1 et 10). Par défaut, DotTune AFMA utilise quatre itérations, suffisantes pour obtenir un microréglage efficace.

 

  •  L’option AF microadjust affiche la valeur de microréglage qui est actuellement en vigueur. Modifiez-la afin d’obtenir un point de départ différent.
  • L’option AFMA Mode permet de définir la validité du microréglage :  This lens applique la valeur de correction à l’objectif qui se trouve actuellement sur le boitier, All lenses l’applique en tant que réglage universel à l’ensemble des objectifs et Disabled désactive l’application du microréglage.

  • Sélectionnez l’option Start scan pour démarrer le processus de microajustement. Évitez de toucher l’appareil photo le temps du calibrage (moins de deux minutes avec quatre passages consécutifs). À la fin du processus, l’appareil émet un bip sonore et affiche sur l’afficheur LCD la nouvelle valeur de microréglage. Notez que toute la procédure se déroule sans aucun déclenchement de l’obturateur, à la différence des procédures initiées par FoCal  et FocusTune qui s’appuient sur l’analyse d’une série de photos.

Dot-tune en pleine action : la barregraphe le long du bord supérieur de l’afficheur LCD (5D Mark II) répertorie le nombre de mesures et leur pertinence.

Fin de procédure. L’écran affiche la nouvelle valeur de microréglage (+7). Il s’agit d’une valeur médiane, calculée en tenant compte du retour d’information fourni par le témoin de confirmation AF du boitier.

La valeur de correction est automatiquement appliquée à l’appareil. Ici, elle s’affiche dans le sous-menu « Micro-Ajustement de l’AF » du micrologiciel « officiel » d’un Canon 5D Mark II.

 

  •  Vérifiez la pertinence de la valeur de correction à différentes distances de mise au point.

Le capteur du Nikon D610 et les hauts ISO

fig_1_d610

.

Test en éclairage contrôlé

Ces mesures ne s’appliquant qu’aux fichiers RAW, d’autres essais de terrain permettent de se rendre compte des performances de l’appareil, d’une part au format JPEG, d’autres part en développant les NEF (format RAW de Nikon) avec le meilleur logiciel actuel en matière de réduction du bruit, DxO Optics Pro version 9, avec traitement du bruit PRIME.

Scène de test pour les essais hauts ISO.

La scène de test ci-dessus, utilisée pour les comparaisons entre appareils, est éclairée par une lampe de 75 W sous abat-jour orangé dans une pièce éclairée elle-même avec un plafonnier de 100 W. L’appareil est réglé en balance de blanc « lumière incandescente », et l’on va pouvoir juger du niveau de rendu des couleurs (notez les R, V, et B purs de la figurine Nessie), des ombres (le pied de la cage), des textures (les mailles de la broderie).

En ouvrant les images suivantes plein écran vous verrez des découpages 100 % du fichier (crops) que vous pourrez comparer par grade ISO, mais souvenez-vous que ce test est très sévère : pour estimer du niveau de netteté que présenterait la photo imprimée sur papier A2 (40 × 60 cm), selon la définition du fichier en qualité photo (254 points par pouce), un visionnage à 50 % écran suffirait.

 

Comparaison des crops de 1 600 à 25 600 ISO.

La qualité du capteur du D610 et de son traitement permettent d’augurer des images impeccables sous éclairage normal à 1 600 et 3 200 ISO ; on commencera à discerner une granulation discrète à 6 400 ISO. En mode poussé H1 et H2 correspondant à un retraitement numérique du fichier pour correspondre à 12 800 et 25 600 ISO, la dégradation de qualité est évidente, le grade le plus élevé présentant une image vraiment grossière.

Quand on examine l’écart de qualité entre le JPEG et le RAW traité (en mode automatique par défaut par DxO), on peut considérer que le logiciel permet de gagner 2 IL en qualité : le niveau de détail et de couleurs à 6 400 ISO est même meilleur que celui du JPEG à 1 600 ISO. Le post-traitement atteint quand même ses limites à 12 800 ISO, car l’image prise à 25 600 ISO voit ses détails sérieusement altérés ; il faudra se limiter à un usage « presse », c’est-à-dire au format A4. En fait, à cette sensibilité, chez Nikon seuls les D3s, D4 et Df seront pleinement exploitables au format A3.

 

.

AccuRaw : le puriste du RAW

AccuRaw mise tout sur la netteté et la fidélité des couleurs.

Interface utilisateur

L’interface utilisateur d’AccuRaw, actuellement à la version 1.2.2,  est d’une facilité et d’une simplicité déconcertantes : une grande fenêtre d’aperçu est accompagnée d’un panneau d’outils dont la couleur grise fait penser à Camera Raw et la disposition verticale des outils à Lightroom.

La fenêtre principale du logiciel s’inspire vaguement de celle de Camera Raw et Lightroom. Mais en termes de richesse d’outils, AccuRaw est très loin de rivaliser avec eux.

L’inspecteur de métadonnées affiche les EXIF et IPTC les plus courantes, mais il n’en autorise aucune modification.

Pour ouvrir un fichier brut, vous pouvez passer par la commande File>Open de la barre de menus ou par l’explorateur de fichiers (Window>Show Browser). Ce dernier se charge uniquement de l’affichage des vignettes incorporées, boudant carrément l’affichage et la gestion des métadonnées. Vous l’aurez compris, AccuRaw n’a aucune prétention à assurer la gestion de vos images ! En revanche, l’analyse des métadonnées et la création de vignettes et aperçus spécifiques n’étant pas à l’ordre du jour, l’affichage d’un dossier d’images est quasiment instantané. Si l’explorateur de fichiers est à même d’afficher de nombreux types de fichiers (DNG, RAW, TIFF, JPEG, XMP, MOV, etc.), le logiciel ouvre uniquement des fichiers RAW.

L’explorateur de fichiers permet de développer un lot de fichiers en leur appliquant un ensemble de paramètres communs.

Fujifilm : une livrée noire et de nouveaux objectifs

X100S_Black_Front

Déjà disponible dans une version argentée, le Fujifilm X100s s’habille désormais en noir et même l’étui en cuir et le pare-soleil y ont droit. Quant à la série d’objectifs en monture X, elle bénéficie de l’arrivée prochaine d’une optique à portrait ultra-lumineuse et de la sortie future de  trois zooms et deux focales fixes, portant le nombre d’objectifs Fujifilm XF et XC à 17.

Lire la suite

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !