Questions Photo

DxO Optics Pro 9.5 et Lightroom : collaboration étroite

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Que penser du nouveau flux de production ?

Incontestablement, DxO Optics Pro 9.5 révolutionne le flux de production de tous ceux qui travaillent conjointement avec DxO Optics Pro et Lightroom.  En quelques clics, un fichier RAW peut effectuer un « aller-retour » entre ces deux logiciels et ce, sans pour autant perdre les métadonnées et notamment  les informations que vous lui avez ajouté (notes, mots-clés, etc.). Qui plus est, en optant pour le format DNG linéaire à la sortie de DxO Optics Pro, il est même possible de conserver une bonne partie de la souplesse de traitement du fichier RAW d’origine. Cependant, ne perdons pas de vue qu’il s’agit de deux moteurs de développement RAW distincts. Les paramètres de développement de Lightroom ne peuvent donc pas être interprétés par DxO Optics Pro et vice versa. Une bonne organisation du travail est ainsi primordiale : si possible, effectuez la majeure partie des corrections des tonalités ( récupération des hautes lumières et tons foncés) et des couleurs (balance des blancs) dans DxO Optics Pro, puis passez dans Lightroom pour effectuer des corrections mineures ou locales sur le fichier DNG linéaire (qui, rappelons-le, a été déjà dématriçé dans DxO Optics Pro…).

Autres nouveautés

DxO Optics Pro 9.5 apporte également une prise en charge des formats bruts de quatre nouveaux appareils photo (Canon PowerShot G1 X Mark II, Nikon 1 V3, Panasonic Lumix GH 4 et Sony A6000), tout en portant le nombre de modules optiques à plus de 18000. A l’occasion de sa sortie , la société DxO Labs propose des prix promotionnels jusqu’au 15 juin 2014 : DxO Optics Pro 9 Edition Standard passe à 99 au lieu de 149 euros TTC et DxO Optics Pro 9 Edition Elite à 199 au lieu de 299 euros TTC.  Les photographes ayant acheté une licence de DxO Optics Pro 8 après le premier septembre 2013 ont droit à une mise à jour gratuite vers la version 9. Vous pouvez télécharger une version d’essai de DxO Optics Pro 9.5, valable 30 jours,  en suivant ce lien.

Configuration matérielle et logicielle requise

  • Windows : Microsoft Windows  Vista (32 ou 64 bits), 7 (32 ou 64 bits), 8 (32 ou 64 bits) ou 8.1 (32 ou 64 bits. Processeur Intel Core 2 Duo, AMD Athlon 64 X2 ou supérieur.
  • Mac : Mac OS X 10.6 Snow Leopard, 10.7 Lion, 10.8 Mountain Lion, 10.9 Mavericks.  Processeur Mac Intel ou supérieur
  • 2 Go de RAM au minimum et 2 Go disponibles sur le disque dur.
  • Pour traiter des images RAW de plus de 20 MPixels, un système 64 bits avec 4 Go de RAM est fortement recommandé.
  • Pour traiter les images RAW du Nikon D800 et du D800E (Edition Elite uniquement), une machine équipée d’un OS 64 bits est requise. Une machine équipée d’un processeur 4 cœurs ou plus est fortement recommandée.

Imprimer ses photographies : Résolution d’image, résolution d’impression et rééchantillonnage

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Redimensionnement et rééchantillonnage dans Camera Raw et Lightroom

Le rééchantillonnage d’une image (que l’on appelle aussi « interpolation ») ajoute ou supprime des pixels. Il est alors idéal de partir des dimensions en pixels de l’image originale lorsqu’il s’agit de l’adapter à la résolution d’impression désirée. Il y a deux manières de parvenir à cette dernière avec une imprimante Canon ou Epson : le redimensionnement avec ou sans rééchantillonnage.

1. En désélectionnant l’option « Résolution d’impression » dans le panneau « Travaux d’impression » du module Impression, vous redimensionnez l’image sans en rééchantilloner les pixels. Si vous cochez l’option Dimensions du module Repères, seules les dimensions de l’image et la résolution d’impression sont superposées à l’aperçu d’image.

Redimensionnement sans rééchantillonnage dans Lightroom : la mise en page pour imprimer une image de 53 × 38 cm sur du papier 55 × 43 cm…

Les réglages dans le panneau Travaux d’impression de Lightroom.

2. On l’a dit, il est déconseillé d’envoyer une image au pilote d’impression dont la résolution ne correspond pas à la résolution d’impression native de l’imprimante. Dans cet exemple, la résolution de l’image était de 326 pixels par pouce et je suis passé par l’option « Résolution d’impression » pour la faire correspondre à la résolution d’impression de mon imprimante Epson. L’image a donc subi un rééchantillonnage et c’est la raison pour laquelle seules les dimensions de l’image se superposent à l’aperçu.

Le panneau Repères et l’affichage des dimensions et de la résolution : le panneau Repères ; l’option Dimensions a été activée…

… et incrustation des informations : dimensions et résolution de l’image imprimée.

Sélection d’une résolution d’impression de 360 ppp et disparition de
l’affichage de résolution : extrait du panneau Travaux d’impression ; j’ai sélectionné une résolution d’impression de 360 ppp…

… et l’incrustation d’informations où il manque l’affichage de la résolution.

Il est également possible de rééchantillonner l’image en passant par les boîtes de dialogue Exporter de Lightroom ou « Options du flux de production » de Camera Raw. Les deux logiciels partagent les mêmes algorithmes de rééchantillonnage, différents de ceux employés par Photoshop : lorsque la modification des dimensions de l’image est peu importante, ils utilisent l’algorithme Bicubique et lorsqu’il s’agit d’agrandir ou de réduire la taille aux pixels d’une image, les algorithmes « Bicubique plus lisse » ou « Bicubique plus net ». Il est avantageux d’utiliser Camera Raw ou Lightroom puisque les deux logiciels appliquent automatiquement l’algorithme le plus approprié en fonction des dimensions de l’image originale et celles de l’image rééchantillonnée.

Options du panneau Exporter de Lightroom.

Options du menu Dimensionnement de l’image du panneau Options du flux de production de Camera Raw.

La macro à peu de frais (1) : recycler un vieux zoom

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Quid des résultats ?

Il va sans dire que la qualité d’image n’est pas aussi élevée que celle d’un véritable objectif macro. D’une part, l’EF 28-80 mm f/3, 5-5, 6 ainsi transformé souffre d’une distorsion au coussinet très prononcée, d’autre part, le piqué se dégrade aux bords. À noter aussi la présence d’aberrations chromatiques dans la périphérie de l’image, défaut qui se corrige désormais très facilement dans un logiciel de développement RAW.  Si l’objectif ne se prête donc guère à des applications exigeantes telles que la reproduction d’œuvres d’art et de timbres, il réussit haut la main lorsqu’il s’agit de saisir des fleurs ou des insectes. Avec des sujets en 3D, un manque d’homogénéité entre le centre et les bords se remarque beaucoup moins, au point de devenir invisible dans la plupart des situations. Fait aggravant, la distance de travail est très faible et ne laisse qu’un espace de quelques centimètres entre le sujet photographié et la bague de filtre de l’objectif. Il faut donc ruser pour placer des éclairages et souvent  le seul recours consiste à utiliser un flash macro. Si le flash annulaire Canon MR14EX s’adapte directement sur l’objectif, il touche quasiment le sujet photographié. Qui plus est, son éclairage doux et sans relief produit souvent des reflets disgracieux,  trahissant la forme particulière des tubes flash.

Canon EOS 5D Mark III, EF 28-80 mm f/3,5-5,6 modifié, 1/200 s à f/8 et 28 mm ; rapport de reproduction 0,8 : 1. Flash annulaire Canon MR-14EX à 400 ISO. Le bokeh est plutôt agréable.

Canon EOS 5D Mark III, EF 28-80 mm f/3,5-5,6 modifié, 1/100 s à f/10 (-1 IL) et 28 mm. Flash annulaire Canon MR-14EX à 400 ISO.

En utilisant un flash MT-24EX, équipé de deux têtes flash que l’on peut faire pivoter verticalement ou horizontalement sur 80°, il est possible d’obtenir un éclairage plus harmonieux. Pour ma part, j’ai opté pour une barrette flash Manfrotto 330B  et deux flashs Canon, un 550EX et un 580EXII, disposés des deux côtés du sujet. Si une telle configuration ne saurait écarter le risque de toucher le sujet avec la bague de filtre de l’objectif, elle offre davantage de souplesse pour le positionnement des sources d’éclairage. Avec des fleurs, cela fonctionne convenablement, mais avec des insectes, la proximité de l’objectif risque de faire fuir les bêtes les plus impassibles. Un rapprochement lent et progressif  est donc de rigueur pour ne pas effaroucher des sujets non captifs.

Canon EOS 5D Mark III, EF 28-80 mm f/3,5-5,6 modifié, 1/100 s à f/11 (-1 IL) et 50 mm. Barrette flash Manfrotto avec deux flashs (Canon 550EX et 580EX II) à 400 ISO.

Canon EOS 5D Mark III, EF 28-80 mm f/3,5-5,6 modifié, 1/200 s à f/13 (-1 IL) et 42 mm. Barrette flash Manfrotto avec deux flashs (Canon 550EX et 580EX II) à 400 ISO.

Canon EOS 5D Mark III, EF 28-80 mm f/3,5-5,6 modifié, 1/200 s à f/13 (-1 IL) et 42 mm. Barrette flash Manfrotto avec deux flashs (Canon 550EX et 580EX II) à 400 ISO.

Photographier sous l’eau / (1) Choisir le bon matériel

© Guillen/Les secrets de la photo sous-marine

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Choisir son boîtier

Tous les types de boîtiers sont utilisables en photographie sous-marine : compacts, bridges, hydrides ou reflex.

Les compacts et les bridges sont bien adaptés à la photo en gros plan ou rapprochée, mais les résultats en ambiance sont plutôt mitigés. L’avantage de ces boîtiers est d’offrir toute la gamme de focales avec un seul objectif.

Leur inconvénient majeur est qu’ils ne disposent pas nativement d’un super-grand-angle (20 mm ou plus). Mais une solution existe : la plupart des constructeurs de caissons sous-marins proposent  des accessoires optiques qui se vissent sur le caisson ; ils offrent l’équivalent d’un 20 mm moyennant une légère déformation sur les bords des images. En adoptant ce type de matériel, les photographes réalisent des photos allant du gros plan à l’ambiance sans avoir à changer d’objectif.

compact sans flash externe © Guillen

Photographe équipé d’un compact sans flash externe.

Les reflex sont adaptés à toutes les situations, mais chaque plongée doit être dédiée à un type de photo (gros plan, rapproché ou ambiance) ; en effet, chaque situation requiert un objectif adapté et on ne peut changer d’objectif sous l’eau !

Contrairement à la photographie terrestre, un boîtier sachant gérer parfaitement les basses lumières n’est pas un choix critique en photo sous-marine. À titre d’exemple, nous réalisons 90 % de nos photos avec un éclairage artificiel (1 ou 2 flashs) et la sensibilité est réglée à 200 ISO numérique. C’est seulement lorsque nous photographions en lumière naturelle, dans les grottes ou les épaves, que nous avons besoin de pousser la sensibilité à 1 600 ISO, mais ce sont des plongées plutôt rares.

reflex 2 flashs externes © Guillen

Photographe équipé d’un reflex avec deux flash externes, en train de réaliser un gros plan.

Les compacts et les bridges sont bien adaptés pour des régions où l’eau est claire (Méditerranée, Caraïbe, Mer Rouge), mais ils sont beaucoup moins polyvalents que les reflex. Si vous plongez dans des régions aussi différentes que la Mer Rouge ou la Bretagne, nous vous conseillons de choisir un reflex : la gestion de l’autofocus sera nettement meilleure dans les eaux chargées en plancton.

Quoi qu’il en soit, un boîtier bien adapté à la photographie sous-marine doit absolument disposer du format RAW : vous pourrez ainsi ajuster correctement la balance des blancs au moment du développement des clichés, pendant le post-traitement.

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Choisir ses objectifs

Si vous voulez plonger avec un compact ou un bridge, choisissez un boîtier dont l’objectif a des focales allant de 28 à 110 mm. En effet, le mode gros plan (souvent appelé à tort « macro ») est excellent sur ces appareils, les résultats sont souvent aussi spectaculaires qu’avec un reflex. En supplément, nous vous recommandons d’acquérir un complément grand-angle qui se vissera sur le caisson pour atteindre 20 mm de focale.

Pour la photographie avec un reflex, équipez-vous de 3 objectifs : un pour l’ambiance, un pour le rapproché et un pour le gros plan.

  • Le choix des focales dépend du type de capteur. De manière générale, nous recommandons de choisir des objectifs avec des ouvertures constantes de f/2,8 quelle que soit la focale, pour avoir un autofocus rapide et le meilleur piqué possible. Les objectifs stabilisés sont un plus, notamment pour la prise de vue en gros plan.
  • Si vous souhaitez investir dans un reflex au format APS-C, nous vous recommandons un objectif fish eye (avec un champ angulaire de 180°) ; un grand angle de type 17-55 mm ou 10-17 mm ou encore 12-24 mm pour les photographies rapprochées ; un objectif macro de 60 ou 100 ou 105 mm.
  • Si votre choix se porte sur un reflex plein format (24 × 36), nous vous conseillons un objectif fish eye (15 ou 16 mm) pour la photographie d’ambiance ;  un objectif de type 17-35 mm ou 14-24 mm pour la photographie rapprochée ; un objectif macro 60 ou 105 mm pour la photo en gros plan.

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Lightroom 5.4 : la mobilité debarque

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Si Lightroom 5.4 n’avait pas bénéficié d’une version bêta publique, c’était sans doute à cause de Lightroom mobile, nouvelle application pour iPad permettant d’afficher et d’ajuster des images lors de déplacements et de synchroniser les paramètres (métadonnées et paramètres de développement) une fois rentré à la maison ou au studio.

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Camera Raw et DNG Converter 8.4 : sortie des versions finales

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Si la mise à jour de Camera Raw 8.4 pour Photoshop CS6 se résume à la prise en charge de nouveaux formats RAW, l’intégration de nouveaux profils de correction optique et la correction d’un certain nombre de bogues, les utilisateurs de Photoshop CC bénéficient de nouvelles fonctionnalités :

1. Il est désormais possible de comparer des versions Avant/Après de l’image en cours de traitement pour évaluer l’impact des réglages que vous lui appliquez.

  • Pour cela, cliquez sur le bouton « Alterner les vues Avant/Après » ou appuyez sur la touche Q de votre clavier.
  • Plusieurs modes d’affichage permettent d’afficher deux cadrages de la même image côte à côte, verticalement ou horizontalement ou de partager l’image en deux moitiés, disposées verticalement ou horizontalement. Pour parcourir ces modes d’affichage, cliquez simplement plusieurs fois sur le bouton « Alterner les vues Avant/Après » ou appuyez à répétition sur la touche Q.
  • Pour appliquer les paramètres de l’image « Avant » à l’image « Après » et vice versa, cliquez sur le bouton « Basculer entre les paramètres Avant/Après » ou pressez la touche P de votre clavier.  En appuyant simultanément sur les touches  Maj et P, vous inversez les paramètres Avant/Après des images préalablement sélectionnées à partir du panneau Film fixe de Camera Raw.
  • Le bouton « Copier les paramètres actuels dans Avant » (raccourci Alt/Option +P) applique les paramètres en vigueur à l’image « Avant ». Pour les appliquer à une série d’images préalablement sélectionnée, utilisez le raccourci Maj+Alt/Option+P.
  • Notez que l’image « Après » reflète toujours les paramètres actuels, tout comme une image affichée en mode standard. Pour revenir immédiatement en mode standard, sélectionnez l’outil Recadrage (raccourci C).
  • L’option « Préférence d’aperçu » du menu contextuel permet de définir les modes d’aperçus et d’afficher ou masquer  le séparateur de vues et les intitulés   « Avant » et Après ».

Gauche/Droite Avant/Après

Haut/Bas Avant/après

Vue fractionnée Gauche/Droite Avant/Après

Vue fractionnée Haut/Bas Avant/Après

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