Questions Photo

Canon EF 16-35 mm f/4 IS L USM : quelques échantillons et un profil de correction optique

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Jusqu’ici les utilisateurs d’appareils 24 x 36 Canon devaient recourir à des objectifs tiers (Zeiss, Nikon) pour obtenir un piqué satisfaisant avec des zooms aux focales inférieures ou égales à 24 mm. Le nouveau Canon EF 16-35 mm f/4 IS L USM change complètement la donne et présente ainsi une alternative crédible pour la photo de paysage et d’architecture, domaines particulièrement exigeants en termes d’homogénéité de rendu.

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Camera Raw et DNG Converter 8.5 : les versions finales débarquent

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À l’occasion du renouvèlement de la suite Creative Cloud, Adobe publie les versions finales de Camera Raw 8.5, plug-in de développement RAW incorporé dans Photoshop CS6, CC et CC 2014. Alors que les utilisateurs de Photoshop CS 6 doivent se contenter d’une prise en charge de plusieurs nouveaux appareils et objectifs, ceux de Photoshop CC bénéficient de nouvelles fonctionnalités .

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Adobe CC pour les photographes : l’offre temporaire devient permanente

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Ces derniers mois, Adobe avait installé une situation de pénurie artificielle en dotant l’offre Creative Cloud destinée aux photographes (Photoshop CC et Lightroom) d’une date limite, prolongée plusieurs fois. Désormais, l’éditeur s’engage et propose le bundle de logiciels perpétuellement, en commençant pour un tarif très alléchant de 12, 29 euros TTC par mois.

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Camera Raw et DNG Converter 8.5 : arrivée des versions préliminaires

L'interface utilisateur de la version 8.5 pour Photoshop CS6 demeure inchangée par rapport à celle des versions antérieures.

Si Camera Raw 8.5 pour Photoshop CS6 ne propose que la prise en charge des appareils et objectifs cités plus haut, la version dédiée à Photoshop CC apporte quelques améliorations très utiles :

  • Le nouveau bouton « Toggle between current settings and defaults for the visible panel only » (l’intitulé reste encore à traduire en français…) permet d’afficher tour à tour les paramètres de développement actuels et les paramètres par défaut pour le panneau actif. L’aperçu affiche donc uniquement les modifications effectuées dans ce panneau (Réglages de base, Courbe des tonalités, etc.) lors de la séance de retouche en cours et les paramètres par défaut de Camera Raw  qui lui sont associé. Il est également possible de choisir la combinaison de touches Ctrl/Cmd + Alt/Option + P pour changer entre les deux états. Celui fonctionne également en mode Comparaison (cliquez sur le bouton « Alterner les vues Avant/Après » ou appuyez sur la touche Q de votre clavier pour y accéder).

Affichage des paramètres par défaut Camera Raw pour le panneau actif…

… et affichage des derniers paramètres personnalisés.

  • Les outils de correction locale Filtre gradué et Filtre radial  offrent désormais un nouveau mode Pinceau permettant de soustraire ou d’ajouter des parties d’un masque de correction locale existant. Son utilisation est très aisée : créez votre masque, puis cliquez sur « Forme » (raccourci Maj+K). Le panneau Filtre gradué ou  Filtre radial  affiche ensuite un menu supplémentaire permettant de définir le mode opératoire (supprimer des parties du masque ou en ajouter de nouvelles au masque) ainsi que les paramètres du pinceau (Taille, Contour progressif, Flux et Masquage auto). En appuyant sur Effacer, vous pouvez corriger les retouches locales du masque, l’option Masque (raccourci Y) permettant de visualiser le masque sélectionné.

Ajout d’une région (rochers au bas de l’image) à un masque de filtre gradué existant (mode Pinceau +).

 

Retouche d’un masque de filtre gradué à l’aide du pinceau en mode Masquage automatique (mode Pinceau -), permettant de supprimer les effets du masque sur les sculptures.

Imprimer ses photographies : Transformation noir et blanc et virage couleur dans Photoshop

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L’outil « Mélangeur de couches » permet d’intervenir séparément sur la tonalité des composantes rouge, verte et bleue. En cochant l’option Monochrome, vous obtiendrez encore une autre interprétation en noir et blanc d’une image couleur. Pour parvenir à la version noir et blanc de la figure suivante, j’ai sélectionné l’option Monochrome avant de déplacer les curseurs Rouge (+110), Vert (+11) et Bleu (-88) du calque de réglage « Mélangeur de couches » afin d’assombrir le ciel bleu.

Transformation noir et blanc à l’aide d’un calque de réglage Mélangeur de couches.

L’outil « Noir et blanc » peut être appliqué en tant que calque de réglage, à la manière de l’outil « Mélangeur de couches ». Les commandes de l’outil « Noir et blanc » s’inspirent directement de celles des panneaux « Mélange noir et blanc » de Lightroom et « Mélange des niveaux de gris » de Camera Raw.

Transformation noir et blanc à l’aide d’un calque de réglage Noir et blanc (mode Automatique).

Le panneau « Noir et blanc » propose un outil de réglage ciblé qui permet de rééquilibrer les tonalités de l’image, grâce à l’éclaircissement ou l’assombrissement de certaines couleurs. Plusieurs paramètres prédéfinis permettent de reproduire l’effet de différents filtres colorés utilisés à l’époque argentique. La figure suivante montre l’image suite à l’application d’un filtre rouge et de l’outil de réglage ciblé, visant à assombrir les couleurs du ciel bleu. Enfin, n’oubliez pas qu’il existe plusieurs plug-ins dédiés à la transformation noir et blanc tels qu’Alien Skin Exposure, DxO FilmPack, Google Silver Efex Pro et Topaz BW Effects qui possèdent chacun leurs fervents supporteurs. Si je ne les utilise pas à titre personnel, je vous conseille de les essayer pour connaître leurs points forts et points faibles et ce qu’ils peuvent apporter à votre chaîne de traitement d’images.

Transformation noir et blanc à l’aide d’un calque de réglage Noir et blanc (paramètre prédéfini Filtre rouge et assombrissement des teintes bleues en utilisant l’outil de réglage ciblé).

Photographier sous l’eau / (2) Des conseils pour bien débuter

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 Conseil n°3 : se munir d’un filtre orange

À défaut d’un éclairage artificiel, utilisez au minimum un filtre orange. On vient de l’évoquer, la lumière artificielle peut être difficile à maîtriser, complexe à mettre en œuvre, onéreuse. Pour les photographes qui plongent dans des eaux claires et peu profondes et qui souhaitent n’utiliser que la lumière naturelle, un filtre orange est plus que recommandé.

Les filtres s’adaptent soit directement sur l’objectif de l’appareil, soit sur le caisson. Si aucun filtre n’est disponible pour votre boîtier, vous pouvez toujours en bricoler un en achetant un filtre vidéo et en le plaçant devant votre caisson. Cette solution n’est pas toujours idéale en pratique, car elle impose d’utiliser une main pour tenir l’appareil et l’autre pour tenir le filtre, mais les résultats sont souvent impressionnants.

Le principe du filtre orange est qu’il « stoppe » les couleurs bleues et vertes en ne laissant passer que les couleurs rouges et orangées. Il permet ainsi de saturer les couleurs perdues naturellement dans l’eau. En effet, les couleurs perdues dans les 20 premiers mètres sont encore un peu présentes mais quasiment invisibles ; le filtre orange joue alors le rôle d’un saturateur de couleurs.  Mais attention, il ne doit pas être utilisé dans moins de 5 mètres d’eau, les photos seraient sinon très orangées – cette sursaturation donne un effet surnaturel aux photos. Nous déconseillons aussi d’utiliser l’éclairage artificiel en même temps qu’un filtre orange, car les couleurs deviennent là aussi très orangées et surnaturelles.

 

Photographie prise avec un filtre orange, en Floride, dans 10 mètres de profondeur.

 

Conseil n°4 : choisir des vitesses rapides

Sur la terre ferme, les photographes ont l’habitude de prendre les clichés en mode Priorité vitesse ou en mode Priorité ouverture, en fonction des sujets qu’ils photographient.

En photographie sous-marine dans les eaux bleues de la Mer Rouge, de la Méditerranée ou du Pacifique ouest, on cherche toujours à rendre des beaux bleus bien dégradés, qui vont du bleu clair à la surface vers un bleu très foncé. Cela permet notamment d’accentuer la profondeur des mers et des océans. Ce dégradé est obtenu en paramétrant le boîtier avec des vitesses rapides telles que 1/250 seconde. Si le boîtier est paramétré en mode Priorité vitesse, les ouvertures risquent d’être grandes ce qui diminuera la profondeur de champ. Or, sous l’eau, les photographes doivent toujours être au plus près du sujet afin de limiter l’épaisseur d’eau entre le boîtier et le sujet dans le but d’obtenir le plus de couleurs possibles (nous allons en parler juste après) ; mais de ce fait, ils perdent de la profondeur de champ… Il faut donc compenser manuellement cette perte en choisissant de petites ouvertures.

Le seul moyen pour travailler à la fois avec des vitesses rapides et des profondeurs de champs importantes est de basculer en mode Manuel. Vous garderez ainsi le contrôle sur vos paramètres. Et ce, que vous ayez un compact, un bridge ou un reflex numérique ; c’est là le secret des belles photos d’ambiance sous-marine.
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