Nikon D750 : la mesure de la lumière (1/2)
Publié le 11 avril 2015 dans Actualités Livres par Pascal Druel
Or, selon sa matière, sa nature, sa couleur, sa densité ou sa surface, chaque sujet réfléchit dans une proportion plus ou moins forte une partie de la lumière qu’il reçoit, et possède donc un coefficient de réflexion, ou albedo, qui lui est propre. D’une manière générale, une charte de gris (disponible chez Scuadra ou auprès d’autres accessoiristes) fournit une aide précieuse, et cela notamment quand le sujet à photographier présente d’importants écarts de luminosité ou reçoit un éclairage complexe (contre-jour, sujet dense sur fond clair – chat noir devant un mur blanc, par exemple – ou l’inverse – pétales clairs sur feuillage sombre, coquillages blancs sur sable ou galets mouillés, etc.).
À défaut de charte de gris, vous devrez estimer la réflectivité de votre sujet. Afin de vous aider à y parvenir au mieux, vous trouverez dans le tableau suivant les coefficients de réflexion approximatifs de quelques sujets types. L’estimation du coefficient de réflexion du sujet vous permet de déduire la correction d’exposition à réaliser par rapport à la mesure de lumière faite par l’appareil photo ; cette correction vous est indiquée dans la dernière colonne du tableau.
Retenez que les valeurs données dans le tableau sont indicatives ; vous devrez les adapter en situation selon les spécificités de votre sujet mais aussi en fonction du rendu que vous recherchez.
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Cet article est extrait de Photographier avec son Nikon D750, de Pascal Druel, à paraître en librairie le 13 mai (ISBN : 978-2-212-14134-4, 256 pages, 25 euros).
Remplacez « D750 » par « FM » et j’aurais compris, mais là… 😉
Ok, il est bon de rappeler les bases de la mesure de la lumière, mais depuis l’introduction de la mesure matricielle dans le FA (en 1983, il y a 32 ans!), la mesure n’est plus simplement basée sur la réflectance moyenne, mais sur les contrastes et la comparaison par le CPU de l’appareil avec une base de données de sujets types. Dans les boîtiers Nikon plus récents, la mesure est même combinée avec une matrice d’analyse de la couleur, pour affiner la reconnaissance de sujets types.
Et si une cellule de mesure incidente permet de s’affranchir de certains pièges, c’est loin d’être une garantie d’obtenir « une mesure adaptée quel que soit le coefficient de réflexion du sujet ».
En espérant que tout ceci soit développé dans la seconde partie (2/2).
Bonjour Fiatlux,
Merci pour votre commentaire. Il est évident que les posemètres modernes disposent d’une base de données pour interpréter le sujet mais tel n’est pas le propos dans cette première partie de l’extrait. Indépendamment de cela, le posemètre d’un boîtier agit/fonctionne toujours par réflexion, avec tout le potentiel d’erreur que cela peut entraîner dès lors que l’on utilise pas un posemètre évolué. Bien entendu, il en est tout autrement avec un posemètre intégré moderne, ainsi que je l’explique dans l’extrait que vous découvrirez dans quelques jours dans la deuxième partie de l’extrait à propos de la mesure Matricielle couleur 3D III.
Il faut donc distinguer deux choses :
1 – principes élémentaires de la mesure de lumière (incidente/réfléchie). Ce premier point est essentiel pour permettre au lecteur de bien appréhender le mode de fonctionnement d’un posemètre, et cela même s’il utilise un modèle évolué comme celui du D750. C’est le propos de cette première partie de l’extrait.
2 – la mesure intégrée proprement dite (Matricielle couleur 3DIII, Spot, Pondérée centrale, Pondérée centrale hautes lumières) de l’appareil photo qui, autant qu’elle puisse être évoluée, agit toujours par réflexion. Tel sera le propos de la deuxième partie de l’extrait.
Concernant le coefficient de réflexion, il s’agit d’une base essentielle pour bien interpréter la scène (c’est notamment ce que font par exemple les modes Scène « neige » ou « plage »). Bien entendu, il s’agit d’une donnée théorique et rien n’empêche par la suite d’en tenir compte ou pas, selon l’effet recherché.