Nikon D60 et effet Venturi, l’atout antipoussières
Publié le 12 février 2009 dans Articles et dossiers par Alice Santini
À force d’utilisation, il n’est pas rare de voir apparaître sur des photographies réalisées avec un reflex numérique de petites taches grisâtres ainsi que des poussières. La plupart sont logées dans la chambre reflex au niveau du capteur numérique. Fort heureusement, les boîtiers actuels disposent d’outils permettant de lutter contre leur apparition : pas moins de trois solutions équipent le D60.
À force d’utilisation, il n’est pas rare de voir apparaître sur des photographies réalisées avec un reflex numérique de petites taches grisâtres ainsi que des poussières. La plupart sont logées dans la chambre reflex au niveau du capteur numérique. Fort heureusement, les boîtiers actuels disposent d’outils permettant de lutter contre leur apparition : pas moins de trois solutions équipent le D60. Quant aux images où ces poussières sont perceptibles, un peu de retouche permettra de les faire disparaître.
De l’apparition de poussières et de taches sur vos images
Plusieurs facteurs engendrent l’apparition de poussières dans la chambre reflex d’un appareil photo ; parmi eux, le changement d’objectif : en effet, même si le capteur numérique est protégé par l’obturateur, ce n’est pas le cas du reste de la chambre reflex. Ainsi, lorsqu’il reste à l’air libre, de petits éléments tels que du pollen et des poussières peuvent venir s’y glisser. Il est donc préférable de maintenir son boîtier vers le bas durant cette opération et de l’effectuer le plus rapidement possible. Par ailleurs, au même titre que la lentille avant d’un objectif se doit d‘être propre, la lentille arrière doit également le rester, afin que les saletés ne viennent pas se déposer sur le capteur. Mais le principal facteur d’apparition de ces poussières, même si vous ne changez jamais d’objectif, réside dans les actions de mouvement des pièces mécaniques du reflex qui provoquent la projection de lubrifiants, la micro-usure des pièces et l’apparition de minuscules copeaux. En outre, un capteur sous tension engendre une certaine quantité d‘électricité statique, attirant ainsi les poussières sèches à lui.
Il existe deux catégories de poussières : les poussières sèches et les poussières grasses. Les premières sont volatiles, du même type que celles qui peuvent former des moutons ou se déposer sur les meubles, à ceci près qu’elles seront moins nombreuses dans la chambre reflex. Elles ressemblent à de petits filaments gris, plus ou moins nets.
Lac d’Annecy…
… et agrandissement de la poussière.
Les poussières grasses restent quant à elles collées sur le capteur et forment des taches grises circulaires. Elles sont générées par le pollen en suspension dans l’air et les projections d’huile dues au mouvement mécanique de relèvement et de rabattement du miroir.
Plage d’Etretat…
… et agrandissement de la tache.