Nikon : D-Lighting actif et D-Lighting dans Capture NX2, quelles différences pour quels résultats ?
Publié le 30 juin 2010 dans Articles et dossiers par Philippe Ricordel
Le D-Lighting actif de niveau Faible agit différemment : il consiste à sous-exposer légèrement l’ensemble de l’image afin d‘éviter que les détails dans les zones de hautes lumières ne soient brûlées, et dans le même temps, les zones de basses lumières se verront appliquer une correction d’exposition permettant d‘éviter quelles ne se retrouvent bouchées du fait de la sous-exposition engendrée par l’application du D-Lighting actif de niveau Faible.
Sur la figure suivante, on voit la légère sous-exposition engendrée et le léger décalage de la zone de basse lumière vers la droite. Dans ce cas précis (D-Lighting actif, niveau Faible), il n’y a quasiment aucun risque d’introduire du bruit supplémentaire dans l’image.
Histogrammes comparés niveau Faible (Vert) vs Désactivé (Rouge).
Le D-Lighting réglé sur le boîtier est réversible dans Capture NX2, cela signifie qu’une fois l’image ouverte dans le logiciel, on peut modifier le niveau de D-Lighting actif (jusqu‘à le désactiver le cas échéant). L’inverse n’est pas vrai : si le mode n’a pas été activé au niveau du paramétrage de l’appareil photo (option Active D-Lighting sur “Arrêt”), il sera alors impossible de l’activer dans Capture NX2 via le menu Paramètres du boîtier du module Développement. En effet, on l’a vu, le D-Lighting actif s’applique avant la codification numérique du fichier pour son enregistrement sur la carte mémoire, c’est ce qui rend impossible une application a posteriori.
Article très intéressant. Question complémentaire : quel est votre avis sur la position « D Lighting AUTO » des D700 (et D300s si je ne me trompe pas). J’ai lu vos 2 livres, et j’ai une suggestion à faire : NX2 s’adresse avant tout aux utilisateurs de Nikon, et surtout aux amateurs avertis, a priori munis d’un réflex, à partir du D200 disons. Un livre (ou une série d’articles) dédié à l’ « utilisation optimisée de NX2 / réglages des appareils » pour ces Nikonistes serait hyper-utile. Merci d’avance !
Merci pour cette « révision » technique et bravo pour votre travail.
Encore!
Très intéressant votre explication et analyse du D Lighting.
Par contre, vous seriez aimable de me le confirmer, pour les personnes comme moi qui shootent en nef+jpeg, le D Lighting, s’il est activé, impacte les jpeg quelque soit le logiciel utilisé en post-traitement contrairement aux fichiers NEF qui ne sont impactés que lorsqu’ils sont associés à NX2.
Merci par avance pour votre confirmation ou infirmation.
Merci pour l’effort consacré à cet article, j’ai cependant quelques réserves sur certains passages…
J’aimerai si possible avoir l’avis de l’auteur sur ces questions expliquées sur le lien indiqué sur mon « site web ».
Merci beaucoup,
Amicalement,
Senbei.
@Richard:
Le D-Lighting auto des boîtiers a la capacité d’utiliser toute la gamme de réglage du D-Lighting. Depuis la position Faible à la position Très élevée. Je ne suis pas certain qu’il soit capable de générer des positions intermédiaires entre les valeurs prédéfinies, il faudrait faire une test poussé en studio pour bien pouvoir analyser la chose. Sinon, c’est une position intéressante pour qui ne veut pas trop s’investir sur la compréhension fine des mécanismes mis en jeu. Attention tout même, le résultat est parfois pas celui escompté.
@PERNOM: Merci !
@Bienbien: Je confirme, les JPEG sont affectés par la fonction D-Lighting du boîtier, et ce, de manière définitive. L’utilisation de NX2 ne permet pas de revenir dessus dans ce cas. Seule l’utilisation des fichiers .NEF permet de modifier a posteriori le réglage, voir le supprimer.
@Senbei: Volontiers, quelle en est l’adresse ?
Merci Philippe. Si tu as quelques minutes pour en parler ici :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,92630.msg1581877.html#msg1581877
Bonjour, comme trop souvent aujourd’hui, il faut rappeler que « qualitatif » ne signifie pas « de bonne qualité » ! Et donc « plus qualitatif » ne signifie pas « de meilleure qualité » comme on croit le comprendre dans la conclusion de cet article (fort intéressant par ailleurs).
toutes ces solutions logicielles chez nikon et les autres ,ça va bien pour les corrections qui ne sont pas « sévères » et pour les iso modestes, mais il est bon de rappeler que les zones sombres d’une image sont + bruitées que les claires et que leur gradations sont + limitées, il y a donc toujours altération de l’image au final-un peu moins prononcée en raw qu’en jpeg-
article qui présente un certain intérét mais aprés test il est beaucoup plus judicieux et efficace de traiter avec caméra RAw 6.2 résultats bien meilleur en tous points:grain, couleurs…
Tres bon article
Merci C’est avec plaisir que j’ai relu votre article car avec le temps j’oublie
J’ai toujours vos deux livres qui m’aident beaucoup
Cordialement
Article très intéressant. Merci pour ces explications très claires.