Matériel photo et voyage : prendre l’avion
Publié le 4 juillet 2013 dans Actualités Livres par Aurélie Amiot
10 erreurs à ne pas commettre avec son matériel
Même si votre boîtier n’est pas si fragile que ça, ne tentez pas le diable en voyage où les occasions seront nombreuses de le casser ou de le perdre. Pour autant, cela ne doit pas vous gâcher votre séjour. Restez vigilant et tout se passera bien ! Bien évidemment, cette liste est loin d’être exhaustive. Il existe en effet bien d’autres manières d’endommager son appareil photo…
Ne pas protéger son appareil de la pluie
Lorsqu’il pleut, entourez votre appareil d’un sac plastique et, si la pluie devient trop forte, rangez-le. Si vous souhaitez visiter des lieux où les averses sont fréquentes, investir dans une housse spéciale peut s’avérer une bonne idée.
Ne pas protéger son appareil de l’humidité
Il n’y a pas que la pluie qui risque d’oxyder votre appareil, il y a aussi l’humidité. Pour cela, glissez des sachets de silica dans votre sac.
Tester les chocs thermiques
Si vous êtes sorti par -15 °C et que vous rentrez ensuite vous réchauffer près d’un radiateur, laissez votre boîtier dans votre sac pendant quelques minutes. En effet, le passage d’un extrême à l’autre crée de la condensation, et ça n’est pas bon pour l’électronique. Elle se fera alors sur les parois du sac.
Se pencher quand on a l’appareil autour de son cou
Le cas classique, c’est la rencontre entre le boîtier et une table ou un muret : on se baisse rapidement, l’appareil se balance… et c’est l’objectif qui prend tout – on est alors content d’avoir un filtre ou un pare-soleil. Cela peut paraître idiot, mais ça arrive souvent. Il vaut donc mieux porter l’appareil en bandoulière qu’autour du cou, car il reste ainsi plus près du corps.
Laisser son sac photo ouvert
Votre sac est ouvert, vous remettez l’appareil dedans, tout en pensant à autre chose. Au moment de reprendre votre sac, son contenu se vide sur le sol, ou ailleurs… C’est particulièrement vrai avec les sacs à ouverture par le dos.
Laisser une bouteille d’eau ouverte
On ne range pas de bouteille d’eau dans le compartiment photo de son sac, ou alors on l’enveloppe dans un sac plastique. Et, surtout, on vérifie qu’elle est bien fermée. Certains sacs ont des filets sur les côtés, qui sont idéals pour y ranger sa gourde ou sa bouteille. Dans les magasins de sport, vous trouverez également des accessoires pour fixer une bouteille d’eau à un mousqueton, ce qui peut être une bonne idée pour la garder loin de votre matériel hydrophobe !
Laisser voyager son appareil en soute
En avion, une seule solution : le boîtier et ses objectifs doivent rester avec vous en cabine. Sinon, votre sac risque d’être visité ou maltraité.
Laisser sable et poussière s’infiltrer
Poussière et sable sont bien plus dangereux que l’eau. Soyez donc très précautionneux lors du changement d’objectif.
« Offrir » son appareil à un étranger
On a parfois honte d’être un touriste, avec son gros appareil photo autour du cou, et on serait tenté d’être discret en le gardant à la main. Dans ce cas, enroulez la sangle autour de votre poignet si vous ne voulez pas être victime d’un vol à l’arraché. Par ailleurs, ne laissez jamais votre sac sans surveillance, où que ce soit. Ne croyez surtout pas, par exemple, que l’auberge de jeunesse est plus sécurisée, car vos compagnons voyageurs seront souvent bien plus au fait de la valeur de votre matériel qu’un gamin des rues… Bref, ne quittez pas votre sac photo, servez-vous-en comme oreiller dans un train de nuit, et fermez à clé votre chambre d’hôtel ou utilisez les coffres parfois mis à votre disposition.
Faire faire de la chute libre à son appareil
Ce dernier point concerne tout particulièrement les détenteurs de compacts. Par pitié, mettez la dragonne au lieu de tenir votre appareil entre quatre doigts. À la moindre bousculade ou au moindre sursaut, celui-ci risque de vous échapper, voire de s’écraser plusieurs centaines de mètres plus bas.
Ce texte est extrait du livre d’Aurélie Amiot, Conseils photo pour les voyageurs, éditions Eyrolles, 200 p., ISBN 978-2-212-13693-7.
Passionnée de photo et de voyages, Aurélie Amiot a créé le blog Madame Oreille sur lequel elle publie les images prises au cours de ses nombreux voyages, ainsi que des conseils de prise de vue.
Ajoutons à tout cela:
– Ne pas laisser dans le sac qui va en cabine de récipient contenant un liquide (de nettoyage par exemple). Vous devrez le laisser sur place. Tout dépend cependant du volume.
– Quand on vous demande si vous avez un ordinateur dans votre sac (ce qui suppose qu’ils ont quelque chose à craindre), pensez à signaler vos videurs de cartes de manière à ce qu’ils soient également contrôlés à part. Ils contiennent un disque dur, ne l’oubliez pas.
– Si vous faites de l’argentique, procurez vous un boîtier de protection des films. Même si on vous dit que ça ne craint rien, tout dépend des dispositifs de contrôle plus ou moins bien réglés.
– Ne croyez pas que vous êtes à l’abri des malfaisants parce que vous êtes dans la file d’attente du contrôle de sécurité (qui se fait d’ailleurs parfois en 2 temps bien avant les salles d’embarquement comme à Istanbul par exemple – donc même les non voyageurs y ont accès). Certains en profitent pour visiter vos sacs : c’est arrivé à un ami à Moscou. Un peu de cohue (provoquée) et on ouvre votre sac pendant qu’il est sur votre dos. Préférez en général les sacs dont le compartiment supérieur s’ouvre vers l’avant (votre dos) plutôt que vers l’arrière (ce qui facilite le travail du pickpocket). Les sacs Kata sont bien pour ça mais il y en a d’autres. cependant, il vaut mieux tenir son sac à la main pendant le contrôle.
– Dans le sac, les parties fragiles des appareils et objectifs doivent être orientées vers l’intérieur du sac. Ne jamais faire confiance aux parois du sac qui même rembourrées seront de toute façon exposées à des chocs pendant le contrôle ou en cabine. L’organisation des sacs impose en général que l’écran de l’appareil s’appuie contre une paroi. Dans ce cas, il faut ajouter une protection supplémentaire à cet endroit ou bien réorganiser le cloisonnement pour que l’écran soit orienté ves l’intérieur du sac.
En effet il est important comme tu le soulignes dans l’article de bien réfléchir avant de faire son bagage. Car selon la destination et les pays, les objets interdits ainsi que la dimensions et le poids des bagages diffères.
Cordialement
Bagagecabine.fr
Est-ce que qqn sait si ce genre de carte de libre circulation existe aussi en Suisse?
Finalement des tas de choses toutes simples que l’on a facilement tendance à oublier.
Un grand merci pour ce rappel 🙂
@Séverine, si j’ai bien compris cette carte est valable partout, elle doit donc être internationale ou tout du moins avoir un équivalent suisse. 🙂
Florian
Je ne prend pas l’avion car je m’y refuse. Ce moyen de transport est le plus polluant qui soit et concernant le bruit une calamité. Le plus aberrant c’est que le carburant n’est même pas taxé, une énormité. Que devient le slogan « pollueur payeur »? Si on taxait le transport aérien à la hauteur de sa pollution les tarifs deviendraient à juste titre dissuasifs. En ne prenant pas l’avion je contribue énormément à la sauvegarde des espèces, afin de pouvoir les photographier encore longtemps. Quand on aura compris que la pratique de l’avion est pour la planète une catastrophe, l’humanité aura fait un grand pas.
La planète vaut bien un petit sacrifice des besoins égoïstes d’une minorité, sacrifiant la planète au dépends d’une majorité. Et puis il y a tellement de merveilles à voir tout prés de chez nous à condition de savoir les regarder.
Cordialement.
Serge
Berjot, tu te trompes de combat. Les gens font bien plus de tort à la planète en mangeant de la viande une fois par semaine ou en votant pour la mauvaise personne qu’en prenant l’avion. De plus, tout le monde ne prend pas l’avion pour le plaisir (il y a des gens qui travaillent, qui vont visiter de la famille, etc.).
Bref…
Concernant le matériel photo et l’avion : lors de mes récents voyages, j’ai dû, en passant les contrôles, complètement vider mon sac photo et tout présenter dans un bac séparé (reflex, objos, iPad, etc.). C’est assez stressant, car c’est l’idéal pour les pickpockets. Il faut donc y penser et garder l’œil sur son matériel. Pour cela, c’est mieux d’être 2 (le matériel passe entre les 2 personnes) et éviter si possible de bipper au portique pour ne pas être distrait par la fouille corporelle…
Intéressant 😉 Pour info, j’ai publié un guide anti-galére pour voyager en avion, avec de nombreux témoignages et conseils dans le dernier H.S du magazine Compétence photo spécial voyage: http://wp.me/p3HQxz-zY
Berjot : une recherche google avec les termes « Emission CO2/km/passagers » devrait te faire réfléchir quant à la pollution des avions.
Je note que Berjot à raison. Les 2 personnes qui lui répondent partent du principe qu’il y a pire que l’avion donc, à partir de là, aucun problème de conscience…, avec un début d’argumentaire spécieux, désolé mais l’ensemble n’est que du pur égoïsme.
Malheureusement je prends l’avion prochainement aussi, par amour (est-ce plus légitime que le plaisir égoïste de la photo nature? presque).
Pour en revenir à l’article. Vous parlez du trépied qui ne peut, probablement pas, passer en cabine? Je crains que le mettre en soute ne lui soit fatal. Je n’ai qu’un grand sac de voyage qui n’est surement pas une bonne protection. Vous avez déjà eu des problèmes de ce coté là?
Très bon post. J’aime énormément votre site
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