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Linux pour les photographes – Cinquième partie

DCRAW-Formats pris en charge

Le nombre de formats RAW pris en charge par la fameuse librairie DCRAW semble être sans fin. A ce jour, DCRRAW répertorie environ 320 appareils photo, dont des téléphones portables et un grand nombre d’appareils compact numériques dépourvu de format RAW ! Dave est aussi un des plus rapides à decrypter et les nouveaux formats RAW sont très souvent pris en charge dès leur sortie. Si vous souhaitez vérifier si votre propre appareil fait partie des heureux élus (il n’y a que peu de chance qu’il n’y est pas…), vous pouvez consulter la liste actualisée ici.


Canon EOS 40D, EF 17-40 mm F/4 L USM, fichier développé avec DCRAW

En guise de conclusion

Si la contribution majeure de Dave Coffin est bel est bien le décodage de nombreux fichiers RAW sinon tombés dans l’oubli, il offre aux photographes un outil bien pratique pour qui souhaite simplement développer ses fichiers RAW tout en préservant leur état « brut».


Canon EOS 40D, EF 100 mm F/2.8 Macro, fichier développé avec DCRAW

Les fichiers issus de DCRAW n’ont subi qu’un traitement sommaire et nécessitent bien entendu le passage obligatoire dans un logiciel de traitement d’image du style Photoshop. Mais les utilisateurs curieux par nature trouvent avec lui un outil fort efficace pour disséquer ce patient nommé fichier RAW et pour en tirer toute la quintessence – notamment tous les détails dans les hautes lumières, préservées grâce au traitement linéaire.

Si, toutefois, vous lui préférez un logiciel doté d’interface utilisateur (et là, je vous comprends…), n’hésitez pas à jeter un œil sur un des quatre logiciels fort bien appréciés par les utilisateurs de Linux (et pas seulement !) : UFRaw, RAW Therapee, Bibble et LightZone. Nous consacrerons à chacun des quatre logiciels un petit article que vous trouverez très bientôt ici sur Questionsphoto.com.

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12 commentaires “Linux pour les photographes – Cinquième partie

  1. Merci pour cette article qui m’a permis d’utiliser directement dcraw sans passer le sous-traitement qui peut être effectué par les divers logiciels utilisant cette « routine » de dématriçage.

    La question que je me pose est la suivante : si je modifie à la prise de vue l’exposition (en sur-exposant ou sous-exposant), appliquer directement sur le fichier raw la « routine » dcraw conserve-t-il cette modification ou l’exposition est-elle directement remise à zéro ?
    Merci d’avance.

  2. Le fichier RAW produit dépend des paramètres de prise de vue, tels que vitesse, ouverture et sensibilité (ce sont d’ailleurs les seuls – contraste, netteté, saturation, etc n’affectent pas le RAW).
    Un fichier RAW étant un fichier RAW, il garde toute ses caractéristiques de départ, quel que soit le logiciel de dématriçage utilisé, y compris dcraw.
    Par contre, il se peut qu’un fichier complémentaire soit créé lors du dématriçage, ce fichier contenant les réglages appliqués lors du dématriçage (fichier .xmp, .bib ou autre, fonction du logiciel utilisé).

  3. Un article intéressant, mais il aurait été plus judicieux de l’intitulé « Un logiciel libre pour développer ses fichiers RAW » plutôt « Linux pour les photographes – 5eme partie », étant donné qu’environ 3/4 de l’article se passe sous Windows, parle de la version Windows de DCRaw, utilise Photoshop pour faire des comparaisons d’images, etc.. On a l’impression que le « Linux » était un prétexte pour parler de dcraw (excellent au demeurant), sans pour autant l’utiliser sous Linux.

  4. Comment se fait-il que dans une série intitulée « linux pour les photographes », on trouve « pour installer dcraw, copier le fichier dcraw.exe » (ie une installation windows)…
    Pinaillage pinaillage 🙂 Mais bons articles néanmoins…

  5. @glopglop : oui, pinaillage, comme vous dites, puisque tout a été dit dans mon précédent commentaire 🙂 Je joindrai à mon prochain article (en cours d’écriture…) des captures d’écran Linux, juré et craché:-))

  6. Vous trouvez que les fichiers traités dans dcraw présentent plus de bruit que ceux traités dans Adobe Camera Raw. dcraw a une option (paramètre -n) de débruitage utilisant un algorithme à base d’ondelettes que je trouve pour ma part très efficace. L’avez-vous essayé, et qu’en pensez vous ?

  7. Effectivement, l’algorithme à base d’ondelettes, je l’ai testé un peu, mais puisque je le trouve plutôt délicat à doser (aucun aperçu visuel…), je l’ai vite écarté. Par ailleurs, UFRaw l’utilise aussi et je trouve qu’il est très difficile de trouver un réglage qui réduit le bruit tout en préservant les petits détails. Je serais donc intéressé par un petit retour d’expérience de votre part !

  8. C’est clair qu’entre dcraw qui n’offre aucun aperçu visuel, et UFRaw qui ne permet l’aperçu qu’à un zoom maximum de 50%, il n’est guère pour l’instant envisageable d’utiliser l’algorithme à base d’ondelettes pour fignoler aux petits oignons une image individuelle…

    Je l’utilise plutôt dans une approche « traitement de masse », pour atténuer légèrement le bruit de ma production « de base » sans trop perdre de détails.

    J’applique via un script une valeur proportionnelle à la valeur d’ISO du fichier : avec un Nikon D60, -n 150 pour 400 ISO, -n 300 pour 800 ISO…

    A ces niveaux, je trouve que le bruit dans les ombres est réduit de manière significative, et ce sans pratiquement perdre dans les détails.

  9. Je vois que pas mal de personnes utilisent comme valeur de seuil pour la réduction de bruit par ondelettes la valeur ISO divisée par 8, soit -n 100 pour 800 ISO.

    Je vais un peu plus expérimenter pour me faire une idée.

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