Lightroom : réussir le traitement de ses photos de vacances – première partie
Publié le 25 août 2009 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Les vacances sont la période la plus propice à la prise de vue et la plupart des photographes rentrent avec plusieurs centaines, voire milliers, de photos à la maison. Que faire alors de cette moisson d’images pour bien la mettre en valeur et pour ne pas perdre des jours entiers à les trier et traiter ?
Importation et tri
Les vacances sont la période la plus propice à la prise de vue et la plupart des photographes rentrent avec plusieurs centaines, voire milliers, de photos à la maison. Que faire alors de cette moisson d’images pour bien la mettre en valeur et pour ne pas perdre des jours entiers à les trier et traiter ?
Noirmoutier, Plage des Dames, Canon EOS 1Ds, EF TS-E 45 mm f/2, 8, 100 ISO
Si vous avez emporté votre ordinateur portable, vous avez peut-être déjà accompli une partie du travail : le transfert des images sur le disque dur, la copie de sauvegarde sur un disque dur externe, l’ajout des métadonnées de base et le premier tri des images. Mais méfiez-vous de la correction des couleurs et de la tonalité : les ordinateurs portables ne disposent le plus souvent que d’un écran dont le gamut a été amputé de nombreuses teintes. En comparaison, l’espace sRVB, plutôt étriqué, paraîtra alors bien large. Le calibrage et la caractérisation ne peuvent rien y changer, votre portable demeure un outil pour visionner (mais pas pour corriger…) vos images. Attendez donc de préférence le retour à la maison pour optimiser le rendu de vos photos.
Apte à l’affichage et au tri, l’écran d’un portable (ici l’écran d’un MacBook) n’est pas pour autant capable d’afficher les couleurs avec fidélité
Si, en revanche, vos fichiers se trouvent toujours sur vos cartes mémoire, ne tardez pas trop à les rapatrier sur votre ordinateur. Lightroom vous offre alors la possibilité d’effectuer certaines tâches dès leur transfert vers le disque dur.
Aigrette garzette, Noirmoutier/Réserve de Mullembourg, Canon EOS 40D, EF 70-200 mm L USM +1,4x, 800 ISO
J’ai ma variante personnelle.
Dans mon répertoire principal servant à la gestion des photos, j’ai créée un répertoire « A classer » c’est ici que j’importe toutes mes photos.
Tout comme toi, je les trie avec le marqueurs x et je supprime toutes celles qui en sont affublées.
Ensuite, on passe aux mot clefs, puis enfin au traitement.
Chaque fois que j’ai fini de traiter une photo je la taggue d’un marqueur « P ». et j’ai attribu une note sur le même principe que le tien : de 1 à 3 pour les photos de passable à pas mal, avec un 4, elle mérite d’être en galerie Web, et avec un 5, elle est superbe.
Ensuite, je crée des répertoires par thème et j’y ventile les images marquées d’un « P ». Ainsi, je sais toujours s’il me reste ou pas des images à travailler.
Quand j’ai du temps et au besoin je crée des collections dynamiques généralement basées sur les mot-clefs.
Désolé, pour les fautes… je n’ai pas pris le temps de me relire…
héhé, je découvre ce site aujourd’hui et je tombe directement sur des photos de chez moi 🙂 la première plage c’est la plage de l’anse rouge 😉
A propos des photos à conserver ou pas, j’ai pris l’habitude désormais, pour mes photos personnelles, d’opérer en trois temps.
1. Première sélection avec l’appareil, tranquillement, de retour à la maison, pour virer les photos inutiles, celles dont on se dit que de toute façon, on ne les agrandira jamais.
2. Une fois les .JPG et les .CR2 chargées sur le Mac, j’effectue une deuxième sélection à partir des .JPG observés à 100%.
3. Quand cette deuxième sélection est terminée, je convertis chaque .CR2 en .DNG, si bien que je conserve sur mon disque dur chaque photo en triple exemplaire (sans compter les sauvegardes). Je préfère avoir beaucoup moins de photos différentes mais ne garder que les bonnes le plus longtemps possible.
Avant, je ne gardais que les DNG. Mais je me dis qu’en multipliant les formats dès le départ, j’augmente mes chances de conserver mes photos le plus longtemps possible (je ne veux être dépendant ni de Canon, ni d’Adobe, ni de Mac, ni de personne d’autre pour utiliser comme bon me semble mon travail).
Voilà, quand aux photos prises dans le cadre du boulot (je suis journaliste), c’est du JPG uniquement, donc la question ne se pose pas. Là, c’est sélection directement sur le PC et les photos publiées sont archivées automatiquement sur un serveur.
@microspock : vous avez gagné !! Il s’agit bien de l’Anse Rouge sur l’île de Noirmoutier ou je me trouve encore jusqu’à la fin de cette semaine 😉