Lexar Professionnal 600x : une nouvelle gamme de cartes mémoire à haute vitesse
Publié le 28 novembre 2009 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Faut-il craquer pour ces cartes ?
Aujourd’hui, les photographes semblent être atteints d’une “déclenchivite aiguë” : soit ils ont tous oublié de bien composer leurs images en faisant circuler l’oeil dans le viseur avant d’appuyer sur le bouton, soit ils souhaitent amortir l’achat de leur appareil photo, échangé de plus en plus tôt contre un nouveau modèle encore meilleur, soit ils mitraillent pour se saisir de l’instant décisif, incapables d’observer le monde qui les entoure. Et combien sont-ils à s’enorgueillir des dizaines de milliers de photos qui dorment sur leurs disques durs sans trop savoir quoi en faire ?
Les nouvelles cartes mémoire UDMA, dont fait partie le modèle testé, sont parfaitement adaptées aux appareils les plus performants, permettant de bénéficier pleinement des prouesses de leurs processeurs. Mais mieux vaut ne pas négliger les autres maillons de la chaîne d’image, car rien ne sert à faire des économies sur le lecteur de cartes et l’ordinateur censé accueillir les photos de la carte. Mais quelle que soit la configuration utilisée, les vitesses réelles sont très éloignées des vitesses théoriques. Si les cartes Lexar Professional 600x se destinent prioritairement aux photographes professionnels et amateurs experts exigeants ayant acheté un des derniers appareils compatibles, les gros producteurs d’images y trouveront également un intérêt, notamment en ce qui concerne le transfert sur l’ordinateur, autorisant un débit bien plus important. Un photographe à l’esprit contemplatif ou occasionnel préfèrera sans doute acheter une carte moins performante et nettement moins onéreuse – avec des tarifs de 160, 240 et 430 euros, ces cartes ne sont pas données, mais comme toujours, la qualité se paie…