Le Sony NEX-7 peut-il remplacer un reflex en longue focale ?
Publié le 5 mars 2012 dans Articles et dossiers par Jean-Marie Sepulchre
Aujourd’hui, les objectifs destinés aux Sony NEX restent encore peu nombreux, et les zooms offrant les plus longues focales sont des 18-200 mm. Mais Sony affiche une gamme impressionnante d’optiques compatibles. Cette compatibilité est possible grâce à un accessoire “miracle”, la bague de conversion LA-EA2 (environ 380 €), véritable petite chambre reflex qui fait interface entre le NEX et un objectif de la gamme classique Alpha.
Aujourd’hui, les objectifs destinés aux Sony NEX restent encore peu nombreux, et les zooms offrant les plus longues focales sont des 18-200 mm. Mais Sony affiche une gamme impressionnante d’optiques compatibles. Cette compatibilité est possible grâce à un accessoire “miracle”, la bague de conversion LA-EA2 (environ 380 €), véritable petite chambre reflex qui fait interface entre le NEX et un objectif de la gamme classique Alpha.
Une chambre de mise au point reflex
Il faut remonter aux anciens adaptateurs Visoflex pour les Leica, disposant d’un miroir et d’un dépoli de visée et permettant d’adapter des objectifs de longue focale sur les Leica M, pour trouver trace d’une telle idée… Mais Sony l’a eue : comme les bagues d’adaptation classiques LA-EA1 ont une compatibilité limitée et ne peuvent faire fonctionner les objectifs de génération ancienne à couplage mécanique de l’autofocus, la nouvelle bague LA-EA2 intègre tout simplement un moteur d’activation de l’autofocus pour ces objectifs à commande mécanique, mais aussi tout le système de mise au point à détection de phase et miroir semi-transparent des reflex actuels de la marque, comme les A65 et A77.
L’ancêtre : chambre reflex Visoflex pour Leica M (collection de l’auteur)
L’idée moderne : un chambre reflex autofocus pour tous les Sony NEX
L’adaptateur LA-EA2 est donc bien plus qu’un simple adaptateur : il comporte un miroir semi-transparent qui dévie vers un capteur autofocus situé au bas du module une partie des rayons lumineux, tandis que l’autre partie de la lumière va vers le capteur, ce qui permet la visée en permanence, le mesure de la lumière et bien sûr la prise de photos.
La lecture de cet excellent billet me fait conclure:
1- en terme d’encombrement, l’association de la bague d’adaptation et du boitier aboutit à un volume conséquent.
2- Jean Marie cite le fait qu’avec ce gros zoom télé la prise en main n’est pas aisée …. on est sur des focales allant jusqu’à 600 mm !!!
3-« Un nouvel apprentissage est nécessaire pour bien photographier les sujets en mouvement rapide avec un système à viseur électronique, car il peut arriver que, si l’on déclenche en rafale, il y ait un léger retard à l’affichage dans le viseur par rapport au sujet. Après un petit temps d’accommodation, on arrive à avoir un sujet mobile dans la zone d’efficacité de l’autofocus, même si nous avons pu observer que l’appareil conserve la netteté sur le sujet – même s’il semble un peu en dehors des collimateurs AF. » Allez les copains, au boulot, il faut tout ré-apprendre
4- ce « fameux » viseur électronique, son contraste etc…
Ma religion est faite: je conserve précieusement mon 5DMkII.
J’ai depuis une semaine un G1X… étonnant de qualités !
En lisant cet article, la politique de Sony de « la performance d’un reflex dans la taille d’un compact » m’échappe.
Oh Gilbert! Quel magnifique Leica ..Je possede de mon coté un modele 1A de 1930 ainsi que son parasoleil..Le charme de l’ancien, j’ai travaillé ce jour avec un Kodak n°1 autographic de 1919..bref je suis un peu hors sujet mais ton image m’a fait craquer. Bonne continuation et encore merci pour ce site.