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Le Nikon D3 en reportage – Deuxième partie

“L’Amour D3 oranges” – non, il ne s’agissait pas de cet opéra de Serge Prokofiev. C‘était le Gloria d’Antonio Vivaldi qui m’attendait dès le retour de Metz. Ma fille fait partie d’une chorale et le concert donné dans l‘église des Vallées à Colombes devient une excellente occasion d’utiliser le D3 dans des conditions fort différentes de celles rencontrées la veille au bord de la Moselle.

“L’Amour D3 oranges” – non, il ne s’agissait pas de cet opéra de Serge Prokofiev. C‘était le Gloria d’Antonio Vivaldi qui m’attendait dès le retour de Metz. Ma fille fait partie d’une chorale et le concert donné dans l‘église des Vallées à Colombes devient une excellente occasion d’utiliser le D3 dans des conditions fort différentes de celles rencontrées la veille au bord de la Moselle.


70-200 @ 200 – 1/20 s – f/2,8 – ISO 800 – VR activé


14-24 @ 14 – 1/125 s – f/2,8 – ISO 800

Dans le sac, j’emporte mon 70-200 f/2,8 VR en plus du D3 et du 14-24. Pas de pied, pas de flash. Je cale la sensibilité à 800 ISO et ne travaille qu‘à f/2,8 avec les deux objectifs. Le choix possible de 51 zones pour la mise au point est vraiment une bonne idée sur le papier, surtout avec le téléobjectif, mais en pratique, le sélecteur multidirectionnel (voir les articles précédents) ne me sert finalement qu‘à dégrossir le secteur de mise au point. J’affine ensuite en mémorisant la zone précise avec une pression à mi-course sur le déclencheur puis en recomposant mon image. Chaque zone individuelle est plus petite que celle du D200 et permet donc une sélection très précise de l’endroit à focaliser.


70-200 @ 70 – 1/20 s – f/2,8 – ISO 800 – VR activé

Rappel : le grand nombre de zones de détections n’est toutefois pas là pour être simplement utilisé classiquement mais bien pour permettre des possibilités très étendues de suivi de sujet en mouvement par exemple, conditions que je n’ai, hélas, pas eu le temps matériel de tester.


14-24 @ 14 – 1/60 s – f/2,8 – ISO 800

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4 commentaires “Le Nikon D3 en reportage – Deuxième partie

  1. Ce n’était qu’un test rapide (je n’ai eu le boîtier que pendant quelques jours) doublé d’une obligation de résultat, d’où ma frilosité à tester au delà de 800ISO.

    Ensuite, il faut s’entendre sur la notion de « propre ».

    Enfin, j’aurai d’ici très très peu tout le loisir de tester l’ensemble des énormes possibilités de cet appareil et d’une grande partie du parc d’objectifs Nikkor (anciens et nouveaux), et ne manquerai donc pas de vous en faire part ici même…

  2. @ecliptique : tiens, tiens, Laurent tu te l’achètes, cet appareil remarquable ? C‘est dans tous les cas une bonne idée ! Nous sommes tous impatients de découvrir ici même la suite de tes expériences ! Un peu comme toi, je maintiens que notre perception est différente pour ce qui est du bruit numérique – je constate régulièrement que les photographes, les « vrais », sont autrement plus tolérants face au bruit que ceux qui ont rejoint le monde de l’image que très récemment – les derniers sont parfois véritablement angoissés lorsqu’ils le découvrent tandis que qui ont déjà poussé et développé leurs Tri-X, T-Max et Delta 3200 relativisent…

    De même, je ne comprend pas l’obsession des photographes pour le zéro bruit et pour l’emploi de leur appareil à 3200, voire 6400 ISO – ce n’est pas vraiment courant de l’utiliser à de telles sensibilités extrêmes et je soupçonne qu’il s’agit tantôt des mêmes qui réclament des résolutions de plus en plus élevées sans jamais faire de tirages supérieures au format 10×15 Un appareil ne possède qu’une seule sensibilité ISO optimale, généralement la plus basse et toute augmentation entraîne une perte de qualité (aussi bien pour le bruit que pour la dynamique…)
    Amicalement
    Volker

  3. Hello Volker !
    Voui, tu as deviné le cassage de tirelire.
    Entièrement d’accord avec le parallèle entre le grain, le bruit et tout ce qui en découle.

    Il pouvait y avoir du « beau » grain du temps de l’argentique. Y aura-t-il un jour du « beau » bruit ???

    J’ai toutefois quelques belles perspectives quant à l’utilisation « poussée » du D3 et je n’ai pas pu l’emporter lors de mon dernier voyage à cause de problèmes de disponibilités. Pour ceux que cela intéresse, il y a ici http://ecliptique.com/zoom_hd/beyrouth une image bien loin du format 10×15 qui m’a demandé 1h20 de prise de vue (avec le D200 à 200 ISO et diaph à 5,6, quelle honte, moi qui ne travaille quasi jamais en dessous de f/11 et à 100 ISO ! ) soit 200 images assemblées ensuite. C’est là que j’attends le D3 au tournant pour gagner un peu de temps en prise de vue (ou pour diaphragmer un peu plus…).

    Pour info, cette image peut dépasser une impression de 16 mètres de large avant de pixelliser un peu (oui, il y a des clients qui demandent de tels monstres !!). Il est vrai que le bruit numérique peut faire désordre sur un placard comme cela. Quant au piqué, le problème de la brume est bien plus préoccupant que celui de la qualité de l’objectif. Même (et surtout ?) la nuit…

    À suivre, donc…

    Laurent

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