Le capteur du Nikon D610 et les hauts ISO
Publié le 6 mars 2014 dans Articles et dossiers Livres par Jean-Marie Sepulchre
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Test en éclairage contrôlé
Ces mesures ne s’appliquant qu’aux fichiers RAW, d’autres essais de terrain permettent de se rendre compte des performances de l’appareil, d’une part au format JPEG, d’autres part en développant les NEF (format RAW de Nikon) avec le meilleur logiciel actuel en matière de réduction du bruit, DxO Optics Pro version 9, avec traitement du bruit PRIME.
La scène de test ci-dessus, utilisée pour les comparaisons entre appareils, est éclairée par une lampe de 75 W sous abat-jour orangé dans une pièce éclairée elle-même avec un plafonnier de 100 W. L’appareil est réglé en balance de blanc « lumière incandescente », et l’on va pouvoir juger du niveau de rendu des couleurs (notez les R, V, et B purs de la figurine Nessie), des ombres (le pied de la cage), des textures (les mailles de la broderie).
En ouvrant les images suivantes plein écran vous verrez des découpages 100 % du fichier (crops) que vous pourrez comparer par grade ISO, mais souvenez-vous que ce test est très sévère : pour estimer du niveau de netteté que présenterait la photo imprimée sur papier A2 (40 × 60 cm), selon la définition du fichier en qualité photo (254 points par pouce), un visionnage à 50 % écran suffirait.
La qualité du capteur du D610 et de son traitement permettent d’augurer des images impeccables sous éclairage normal à 1 600 et 3 200 ISO ; on commencera à discerner une granulation discrète à 6 400 ISO. En mode poussé H1 et H2 correspondant à un retraitement numérique du fichier pour correspondre à 12 800 et 25 600 ISO, la dégradation de qualité est évidente, le grade le plus élevé présentant une image vraiment grossière.
Quand on examine l’écart de qualité entre le JPEG et le RAW traité (en mode automatique par défaut par DxO), on peut considérer que le logiciel permet de gagner 2 IL en qualité : le niveau de détail et de couleurs à 6 400 ISO est même meilleur que celui du JPEG à 1 600 ISO. Le post-traitement atteint quand même ses limites à 12 800 ISO, car l’image prise à 25 600 ISO voit ses détails sérieusement altérés ; il faudra se limiter à un usage « presse », c’est-à-dire au format A4. En fait, à cette sensibilité, chez Nikon seuls les D3s, D4 et Df seront pleinement exploitables au format A3.
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Merci pour votre article,il confirme les conclusions auxquelles j’étais arrive après une analyse de diverses données dont dxolabs et un site d’astronomes.
J’ai achete un D610 il y a deux mois et de récentes photos prises lors d’un voyage a Porto confirment l’excellent SNR de ce capteur, même dans la pénombre d’une cave de porto…
Meilleures salutations
JF Goumaz
Merci pour les mesures. J’hésite a acheter le d7100 ou d610 (d750 equivalent, vient de sortir encore cher) pour la montée en iso et la dynamique. D4 trop cher, même en occasion !
A+
Le D610 est un appareil très performant au début correspondant en tous points à mes attentes.
Cependant au bout de quelques mois un problème est apparu sur l’obturateur entraînant une rupture de celui ci. On remarque une usure accéléré sur le volet confirmé par les photos prises par la société Nikon. Aucune prise en charge de la part du SAV de Nikon. L’appareil étant sous garantie.
L’évolution du d600 au d610 portant sur l’obturateur laisse penser à un défaut de celui-ci.
je possède un Nikon D 610, je rencontre un problème de non restitution de l’image , l’image est tronquée entre la visée et le résultat de la photo. 1/4 de la photo disparaît.