La numérisation sans scanner est-elle possible ?
Publié le 8 février 2008 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
La sortie récente d’un drôle de scanner à films équipé d’un capteur CMOS au lieu des habituelles barrettes CCD m’a redonné de l’espoir : las de passer de longues soirées face à l’écran dans les bruits tantôt sourds tantôt stridents de mon scanner à films, j’avais rêvé d’un outil silencieux, efficace et rapide pour numériser mes photos argentiques sans avoir à y passer une année entière…
La sortie récente d’un drôle de scanner à films équipé d’un capteur CMOS au lieu des habituelles barrettes CCD m’a redonné de l’espoir : las de passer de longues soirées face à l’écran dans les bruits tantôt sourds tantôt stridents de mon scanner à films, j’avais rêvé d’un outil silencieux, efficace et rapide pour numériser mes photos argentiques sans avoir à y passer une année entière…
Hommage à Franco Fontana, Hegau/Allemagne, hiver 1984, Pentax K1000, objectif 50 mm f/4 SMC Macro sur Kodachrome 25, numérisé avec Canon EOS 1Ds, objectif macro EF 100 mm f/2.8
Hélas, le Reflecta xScan, tel est le nom de cet illustre scanner sans pièces mobiles, est loin d’offrir la qualité d’image et la vitesse de numérisation requises. Bien que son constructeur annonce une résolution native de 1800 dpi et une vitesse de numérisation d’une seconde par document, ses performances réelles sont bien moins flatteuses : le site allemand Scandig lui reconnaît 1500 dpi et de 22 à 39 secondes pour la numérisation (une capture numérique, vu que le xScan utilise un capteur…) et l’enregistrement d’une image. Compte tenu de la résolution (qui ne permet que des tirages autour de 13×18 cm à 300 dpi…) et la faible étendue dynamique de l’outil, il n’est guère indiqué pour archiver les vestiges de l’époque “anté-numérique”.
Læsø, Danemark, 1984, Pentax K-1000, Super-Takumar 200 mm f/4, Ektachrome 100 numérisé avec Canon EOS 1Ds, objectif macro EF 100 mm f/2.8
Mes placards sont encore pleins d’ustensiles d’un monde disparu que je m’obstine à conserver coûte que coûte ; ainsi, je possède encore une fidèle table lumineuse et divers porte-films de mon agrandisseur. J’ai été très tenté d’utiliser ces accessoires pour numériser quelques originaux (diapos et négatifs couleur et noir et blanc au format 24×36 et en moyen format) à l’aide de mon appareil reflex numérique.
mouais
d ‘un autre coté le test a ete effectué avec un mark III
il aurai ete plus judicieux de mettre en face le ls 9000
non
une legere pointe de mauvaise foi derriere cet article ???
et ben non, pas du tout. Le test a été effectué avec un Canon EOS 1Ds de première génération qui ne dispose que de 11 mégapixels – ceci dit, j’aimerais bien avoir le nouveau 😉
OUI exact
enfin c’est quand meme du boitier pro
avec une technologie pas si differente hormis
plus de pixels et une tolerance moindre(saturation excessive au dessus d’ un diaph de surex)
et non du amateur averti comme se trouve placé le 750
qui au passage est tout de meme tres rapide
comparer aux ls
j ai un ls4000
un v 750
un markII
un markIII
c’est pas demain la veille que je vais perdre du temps a utiliser mes boitiers pour scanner 😉
Lorsque tu lis l’article (j’espère que tu l’as fait… ;-)) tu comprendras bien que je destine cette solution de « numérisation sans scan » à tous ceux équipés en appareils réflex numériques (de plus en plus) , mais qui ne possèdent pas (encore) de scanner en qualité correcte pour numériser leurs archives et justement, il ne s’agit pas de perdre du temps, mais d’en gagner: il y a déjà des sociétés prestataires dans la numérisation du patrimoine qui remplacent leurs scanners (trop lents et pas assez productifs) par des appareils numériques (pour celle que je connais un dos Mamiya ZD – 22 mpix. tout de même), autrement plus rapides et productifs ! Lorsqu’il s’agit de scanner des milliers de diapos, désolé, même les Nikon Coolscan ne sont pas assez rapides – d’autant que le LS 4000 que tu cite a été dépassé sur ce point par son remplaçant !
Bonjour,
Depuis le temps que je cherchais de la doc sur ce sujet, merci.
Je n’ai pas encore entrepris la numérisation de mes vieilles diapos mais j’avais songé à un système du type slide duplicator CASTEL-COP-DIGI de Novoflex aussi.
As tu une expérience ?
Merci.
Bonne journée.
Billet très sympa qui m’interpelle (actualité personnelle)… Je crois bien que ma colonne Rohen va reprendre du service avec un 100 macro et le Canon 5D. Je n’ai pas ton savoir-faire et mes résultats seront en deçà de ce que tu es capable de faire mais pour un petit objectif comme celui que je nourris, ça sera mieux que rien…! Amitiés…
Jean-Christophe,
avec ton banc de reproduction Rohen et ton appareil encore un peu plus puissant que le mien, tu obtiendras des résultats encore meilleurs …
Bonsoir
J’ai déjà effectué le test de la numérisation sans scanner, à l’aide d’un 60/2.8 Nikon macro monté sur un D200 plus pas mal de bouts de ficelles : une table lumineuse, un porte diapo Beseler et un « hood » en carton recouvert de velours noir.
l’appareil monté sur pied, c’est parti pour une expo manuelle à diaph fermé en 100 ISO.
Les résultats sont encourageants et me paraissent plus qu’ exploitables : j’ai « scanné » des vieilles diapos 24×36 et aussi 6×6 toutes rouges de vieillesse… Merci le numérique, elles ont retrouvé leur jeunesse grâce au post traitement en RAW sur RAW SHOOTER (que j’ai découvert sur votre site) …
Pourquoi s’encombrer de tout ce matériel quand on a tout sous la main ?
Cordialement G Chapelain
Bonjour,
je suis impressionné par le niveau technique et l’ingéniosité mais j’ai malgré tout 1 question : comment gérer la correction des poussières, automatique avec les modules ICE sur les scanners films ?
c’est cela qui prend le plus de temps … enfin j’ai des mauvais souvenirs avec mon scanner LS20 Nikon du début …
cordialement
@ecarlate : je le gère plus tard, dans Lightroom ou Photoshop CS3, bien que cela prend plus de temps que dans le logiciel de numérisation, le dépoussiérage est finalement assez rapide !
Merci pour cet article vraiment très intéressant pour un amateur comme moi.
Je vais ressortir mon 100mm macro.
Aujourd’hui, les réflex sont à 15 Mpix en moyenne, même en APS-C.
Mais y a-t-il contre indication à utiliser un APS-C de 14 Mpix actuel et donc très performant pour scanner des diapos 24*36 ?