La colorisation sélective dans Silver Efex Pro 2
Publié le 20 décembre 2011 dans Actualités par Julie Grilli
6. Désactivez Afficher/masquer la sélection de façon à pouvoir à nouveau voir le sujet en couleurs. Vous constaterez que nous avons réussi à éliminer les bavures.
Les bavures de couleurs disparaissent illico.
7. Pour finir cette image, nous faisons encore quelques réglages sélectifs, nous ajoutons un petit vignetage et nous enregistrons les modifications. De retour dans Lightroom, nous augmentons la vibrance pour faire ressortir davantage les couleurs. Voici notre image finale :
Le réglage Vibrance de Lightroom ajoute un petit quelque chose à la retouche finale.
100 ISO, 1/160 s, f/4, 98 mm
Extrait (chapitre 5) de « Noir et blanc numérique – Pratique photo », de John Batdorff, éditions Eyrolles (édition originale Peach Pit Press), 208 pages
Traduction : Danielle Larfarge, avec la collaboration technique d’Étienne Laurent
En librairie le 15 janvier 2012
Bonjour,
doit on comprendre que ce livre ne traite que de l’utilisation de Silver Efex Pro 2 ?
Cordialement
@Kagou : l’ouvrage porte principalement sur la prise de vue et le traitement noir et blanc dans Lightroom et Silver Efex Pro 2. Cependant, la partie consacrée à SEP2 n’est pas la plus importante 😉
Quelle méthode inutilement compliquée !
A tout ceux qui pensent que les U-points sont la panacée d’un point de vue ergonomique, il aurait suffit d’un coup d epinceau dans Lightroom pour obtenir le même résultat.
@Gilles :-)) Il est vrai que l’auteur a utilisé de nombreux U-Points alors qu’il aurait pu faire la même chose avec le pinceau dans Lightroom, de manière non destructive, en travaillant directement sur le fichier RAW. C’est peut-être finalement très humain de ne pas toujours parcourir le chemin le plus court pour arriver à un résultat mais celui qui stimule le plus les neurones 😉
Sans connaître le pinceau de Ligthroom, l’article a l’avantage de montrer la mise en oeuvre des points de contrôle, et surtout, à mon sens, de l’utilité des « contre points de contrôle ».
Je me suis toujours demandé comment agir sur un zone non ronde avec un outil qui travaille avec un cercle.
Ensuite, à chacun d’utiliser l’outil qui lui convient le mieux, non ?
@Corentin : que le U-Point œuvre selon un périmètre d’intervention circulaire est une légende urbaine pour photographes :-))) En fait, les sélections s’appuient sur les couleurs, la luminosité, la texture et la position des pixels. En augmentant ou en diminuant le périmètre, on augmente ou en réduit le nombre de pixels pris en compte pour la sélection…
@Volker : et pourtant dans l’exemple décrit dans cet article, il y a toute un palanquée de points de contrôle pour « border » l’effet des 4 points de contrôles principaux.
Ceci étant, j’ai essayé avec Viveza, et effectivement la sélection se fait bien en fonction des paramètres que tu mentionnes.
Ce qui ne laisse pas de me surprendre. est-ce le retour de la magie de la chambre noire ?
PS : c’est quoi « la position des pixels » ?
@Corentin : c’est exact, mais ces contre-points ont pour mission de limiter l’effet au moine pour ainsi protéger l’arrière-plan. C’est souvent nécessaire lorsque sa zone à travailler ne se détache pas assez clairement des alentours en ce qui concerne les couleurs, la luminosité et la texture des pixels. Pour ce que j’appelle la position des pixels, je voulais dire qu’il analyse la zone suivant un périmètre prédéfini par le rayon du U-Point…
Bien sûr que Volker a raison en ce qui concerne les critères sur lesquels s’appuie la technologie U-point, c’est d’ailleurs très bien expliqué sur le site officiel de la technologie en question.
L’emploi de points négatifs pour contrebalancer les effets appliqués fait partie des techniques incontournables et inévitables pour utiliser correctement cet outil.
Néanmoins, l’exemple montré ici me semble quelque peu excessif…
Au passage, Corentin, on peut également regrouper et dégrouper les points de contrôle.
@Gilles : j’ai aussi tendance à limiter le nombre de U-Points au stricte minimum, histoire d’économie de moyens et de rapidité de traitement. Mais il est vrai que d’ajouter quelques points de contrôle supplémentaires « ne mange pas de pain » et ne nécessite que quelques secondes de plus 😉
Merci pour vos explications.
L’exemple ici décrit m’a bien aidé, car j’hésitais à ajouter ces « contre points » ou « points négatifs » pour mes premiers pas avec Viveza.
bon en plus cet effet est des plus lassant et beaucoup trop vu.
un peu ringard, non ? (ce n’est que mon opinion)
J ai toujours trouvé la couleur ou desaturation selective des plus classes effectivement on l a beaucoup vu comme le high key, comme le low key, comme le timelapse, comme le tiltshift ect…..
Par contre je viens de comprendre l utilisation des contre point en lisant cette article mais sa technique et tres tres compliqué et peu être fait directement depuis lightroom plus simplement et sur photoshop je n en parle meme pas (bien que pas de traitement raw)