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DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

4. Ouvrez ensuite l’image à modifier dans LightZone, puis sélectionnez l’option « Modifier dans LightZone » dans le menu Photo des modules Développement ou Bibliothèque, ou dans le menu contextuel de l’image (fenêtre principale ou panneau Film fixe). Vous pouvez également appuyer simultanément sur les touches Cmd/Ctrl+Alt+E de votre clavier.

5. Sélectionnez ensuite l’option « Modifier une copie avec les corrections Lightroom », ce qui applique l’ensemble des modifications, cochez l’option « Empiler avec l’original », puis cliquez sur le bouton Modifier. Lightroom crée une copie de votre fichier au format TIFF.

6. Le fichier au format TIFF s’ouvre directement dans l’interface d’édition de LightZone (Edit). Après une conversion en noir et blanc (outil Black and White), j’ai effectué à la fois un maquillage du ciel (pour augmenter le contraste entre le ciel bleu et les nuages blancs) et une correction spécifique du premier plan (pour augmenter le contraste des tons moyens et compresser les hautes lumières), grâce à deux calques de l’outil ZoneMapper dotés chacun d’un masque vectoriel. J’ai ensuite éclairci les ombres avec l’outil Relight, dont le fonctionnement est proche de celui des outils D-Lighting (Nikon Capture NX) et Tons foncés/Tons clairs (Photoshop).

7. A la fin des modifications, il suffit d’appuyer sur le bouton Done pour enregistrer l’image qui s’affiche ensuite dans Lightroom à côté de l’image originale.

L’avènement des logiciels « tout en un » (Aperture et Lightroom) donne du fil à retordre aux éditeurs dont les produits ont comme seule vocation le développement des fichiers RAW. Nombre de ces éditeurs sont en effet trop petits pour faire face aux moyens illimités et aux ressources humaines des géants Apple et Adobe.

Bien que ces logiciels « tout en un » continuent de séduire les photographes à la recherche d’un flux de travail simplifié, il leur manque un certain nombre de fonctionnalités pour « boucler la boucle » du traitement d’images : une correction sophistiquée des défauts optiques, ainsi qu’un véritable traitement sélectif limité à certaines parties d’une image.

Les éditeurs Lightcrafts et DxO ont heureusement su s’adapter à la réalité du marché en proposant les fonctionnalités manquantes. LightZone et DxO Optics Pro s’intègrent ainsi dores et déjà au flux de travail de Lightroom. Il faudra attendre la sortie du SDK Lightroom qui permettra d’accéder aux fonctionnalités des deux logiciels tout en restant dans Lightroom et sans limitation du format de fichier. En attendant, ce « début d’intégration » permet tout de même de goûter aux raffinements de DxO (corrections optiques, perspective, Film Pack…) et de LightZone (ZoneMapper, Relight, masques vectoriels, correction sélective des couleurs, etc.), ce qui justifie largement les allers-retours « chronophages » entre deux, voire trois logiciels. Souhaitons que les deux éditeurs soient également parmi les premiers à proposer un véritable plug-in… A suivre !

14 commentaires “DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

  1. Encore un bel article que je mets en actu sur mon site. Oui, il est temps qu’Adobe sorte le SDK, et je pense qu’à partir de ce moment, Lightroom creusera un écart considérable avec la concurrence directe.
    Et il serait également judicieux qu’Adobe permette d’ajouter plus de deux éditeurs externes.
    Mais le but, c’est effectivement l’intégration totale dans Lightroom d’applis et d’outils tiers.

  2. Pour les nikonistes, Nikon propose une suite logicielle intéressante : Transfer, ViewNX et Capture NX, après l’avoir utilisée quelques jours, je suis moyennement convaincu: PhotoMechanic s’avère plus rapide et offre plus d’options de traitement? Capture NX est trèe performant mais sans défaut. Correction optique auto, rapidité… reste l’archivage IVMP ou Expression Média mais bof, je me lasse et Microsoft encore plus. Est-il donc possible d’imaginer, une troika avec PhotoMechanic, NX, Lightroom? Cela sans perdre les infos Nef Nikon que Nikon garde jalousement.?

  3. Merci pour cet article, comme d’habitude très bien fait, mais, l’appellation par défaut de la copie transférée à Lightzone ne doit pas être « Modifier » mais doit être « Modifié » (en tout cas sous Mac) Lighzone propose de sauver sous « lzn » si met « Modifier » ;-).

  4. Ces nouvelles très intéressantes me rappellent ce qu’écrivit voici qq années un expert clairvoyant sur un forum Adobe « Je ne comprend pas pourquoi ACR est un plugin de Photoshop alors que c’est Photoshop qui devrait être un plugin d’ACR »…

  5. Merci pour tous ces commentaires. Emix, vous avez bien raison : il s’agit d’une erreur ajoutée lors de la relecture, les captures d’écran montrent bien que cela doit dire « Modifié » et non pas « Modifier ». Comme je suis à AppleExpo (sans accès Internet…) pendant toute la semaine, la communication avec mon adorable relectrice n’était pas aussi heureuse que d’habitude…

  6. Bonjour,

    Pourriez-vous m’expliquer pourquoi Lighroom a besoin de créer des copies TIFF alors que, si j’ai bien compris, c’est le fichier RAW qui est envoyé à Dxo puis retourné à LIghtroom? On peut donc supprimer les TIFF qui ne servent à rien après l’opération?
    Merci pour vos lumières!

  7. Si je comprends bien, à la lecture du document, ces plugins ne s’intègrent pas au moteur de dérawtisation de Lightroom. Ils fonctionnent en amont ou en aval et utilisent leur propre logique de dérawtisation.
    L’interfaçage, à la lecture de l’article (je n’ai pas essayé) se limite donc à l’interface utilisateur.
    Pourrais-tu confirmer/corriger mon interprétation ? Parce que si c’est le cas, j’avoue que ça me parait plus un aspect marketing que vraiment pratique. Puisque cela signifiera que si l’on modifie l’image par la suite dans Lightroom… il faut repasser par le plugin. Comparez à CS3 et ses filtres dynamiques, ça me semble un fameux pas en arrière.
    NB : je ne critique pas les éditeurs qui n’ont pas de SDK mais j’espére plus des plugins, et (en particulier) un fonctionnement plus proches des filtres dynamiques avec possibilité d’aller/retour sans contrainte entre le plugin et le moteur de développement de Lightroom.

  8. Après cette rencontre à l’apple expo, voici l’explication en détail. Merci pour toutes ces précisions. Je viens d’essayer, effectivement ça fonctionne. Cependant le passage au format TIFF me gène, vivement qu’on puisse rester en RAW tout du long pour ce genre de manip.

  9. mlv, vous tenez là une question piège. En effet, Lightroom envoie bien un fichier RAW à DxO, or il s’agit bien d’un fichier TIFF que ce dernier renvoie !
    La coopération actuelle n’est à ses premiers balbutiements, il faudra donc attendre le légendaire Lightroom SDK pour un ensemble cohérent…

  10. Re-Bonjour Jimmy, me voilà en « version éléctronique »:-)
    Non, il n’est à ma connaissance pas possible de changer l’ordre des applications auxiliaires. D’ailleurs, cela m’embête beaucoup , car j’aimerais bien travailler avec LightZone et DxO sans pour autant passer par la boîte de dialogue Préferences pour basculer entre les deux…

  11. Bonjour ! et un grand merci pour cette belle présentation !
    je ne trouve pas LR très ouvert, dans la mesure où la collaboration s’arrête sur deux appliocations externes possibles, et même 1 seule puisque Photoshop est élu d’office !
    Pour les nikonistes c’est toujours un problème – je parle de ceux qui shootent en .nef bien sûr – dans la mesure où le dématriçage des fichiers Nikon propriétaires ne s’effectuent jamais aussi bien que par… le logiciel Nikon lui-même, à savoir Capture NX ! J’ai fait plusieurs tests à cet égard et pou les images sous-ex ou sur-exposées, Capture NX reste loin devant tout le monde pour la récupération et donc la meilleure dynamique de l’image dématricée..
    Ce long détour pour déplorer simplement qu’il ne soit pas (encore?) possible de définir plus de 2 programmes dans le workflow proposé par LR…

  12. Bonjour,
    Tout d’abord merci pour les précieux articles que vous nous fournissez et la qualités des réponses à nos questions existentielles…
    Malgré les questions déjà posées sur le « dialogue » entre Lightroom et Dxo, je me demande dans quel ordre je dois faire mes corrections. Je m’explique : je n’en suis qu’à la découverte de LR, mais j’apprécie beaucoup sa rapidité et son ergonomie. Je souhaiterai faire la mmjorité des corrections dans LR et ne (finalement) réserver Dxo que pour les corrections optiques, donc pas toujours. Mais je me demande dans quel ordre procéder afin de conserver une trace des mes corrections comme lorsque tout le traitement se fait dans Dxo à partir d’un fichier RAW qui n’est converti qu’en toute fin de traitement. Si LR envoie un fichier RAW à Dxo mais que Dxo le renvoie en TIFF, il me semble que l’ensemble des corrections « s’éparpille » entre 2 fichiers : le fichier RAW contiendra les corrections faites dans LR et le fichier TIFF l’ensemble des corrections (LR + Dxo), mais ne permettra pas de revenir sur les corrections faites dans LR… Hum… j’espère que c’est pas trop confu?
    Bref, je suis un peu perdu dans le dialogue entre LR et Dxo, mais j’espère que vos lumières m’aideront à y voir un peu plus clair!

    Sébastien

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