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DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

Lightroom et LightZone

LightZone arrive en force sur le marché des logiciels photo et possède de nombreux atouts face à la concurrence. Il est le produit phare de l’éditeur LightCrafts, petite société située à Palo Alto/Californie, à quelques kilomètres seulement de son principal concurrent Adobe.

Le logiciel est parfaitement à l’aise avec les fichiers des formats TIFF, JPEG, PNG, ainsi qu’avec de nombreux formats RAW, grâce à l’intégration des algorithmes dcRaw de Dave Coffin. LightZone affiche également une parfaite compatibilité avec le format DNG, format RAW « universel », mis en avant par Adobe.

Lightzone repose sur une architecture particulière qui se passe des sempiternelles courbes et histogramme de nos logiciels Bitmap préférés (Photoshop, Paintshop Pro, Gimp…). Ce logiciel innove avec son unique ZoneMapper inspiré du légendaire Zone System d’Ansel Adams, ses calques d’outils (tool stacks) qui confèrent aux outils la souplesse des calques de réglage, et ses masques vectoriels parfaits pour corriger vos images zone par zone. LightZone est ainsi bien davantage qu’un simple logiciel de développement RAW : véritable laboratoire photo numérique, il peut s’associer à Lightroom ou à Aperture pour former un duo à tout faire – le passage dans Photoshop n’est ainsi plus vraiment obligatoire !

Voici les étapes requises pour faire collaborer Lightroom avec la dernière version 3.1 de LightZone :

1. Ouvrez la boîte de dialogue LightZone Preferences (Edit>Preferences). Activez l’option « Direct Save », puis ajustez, sous « Memory Limit », la quantité de mémoire RAM allouée à LightZone en tenant compte de la mémoire à la fois nécessaire au fonctionnement de Lightroom et de votre système d’exploitation. Une valeur trop élevée ralentit la vitesse d’exécution de Lightroom et du système, une valeur trop faible affecte les performances de LightZone. Ayant à ma disposition 4 Go de mémoire RAM (dont seulement 3 Go sont reconnus par la version 32 bits de Windows XP Pro), j’ai pu dédier à LightZone la valeur maximale proposée, soit 1536 Mo. Fermez la boîte de dialogue (OK) une fois ces modifications effectuées, puis quittez l’application afin de les appliquer.

2. Démarrez Lightroom, ouvrez la boîte de dialogue Préférences (Lightroom>Préférences) puis sélectionnez l’onglet Edition externe. Dans la section Editeur externe supplémentaire, vous pouvez ensuite désigner l’application LightZone comme éditeur secondaire : cliquez sur le bouton Sélectionner, puis parcourez votre disque jusqu’à l’emplacement du fichier LightZone.exe (PC) ou LightZone.app (Mac), situé dans le dossier d’installation de LightZone. Sélectionnez–le, puis cliquez sur le bouton OK pour valider votre choix.

3. Contrairement à DxO Optics Pro, LightZone n’accepte que des fichiers au format TIFF en provenance de Lightroom. Afin que vous puissiez bénéficier de la qualité la plus élevée possible, je vous conseille le choix de l’espace couleur ProPhotoRVB et l’enregistrement au format TIFF non compressé (option « Sans »), d’une profondeur de 16 bits/couche. Il est également nécessaire de modifier l’appellation par défaut de la copie transférée à LightZone, sous peine de ne plus pouvoir réintégrer l’image modifiée dans la bibliothèque de Lightroom. Ouvrez pour cela le menu déroulant Modèle de l’option « Modifier en externe la dénomination du fichier » (située au bas de l’onglet Edition externe de la boîte de dialogue Préférences de Lightroom…), puis sélectionnez l’option Modifier. Insérez une « marque » (descripteur) Texte personnalisé, appuyez sur le bouton Terminer, puis tapez, sous Texte personnalisé, le suffixe « -Modifié », en respectant scrupuleusement la majuscule et le tiret.

14 commentaires “DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

  1. Encore un bel article que je mets en actu sur mon site. Oui, il est temps qu’Adobe sorte le SDK, et je pense qu’à partir de ce moment, Lightroom creusera un écart considérable avec la concurrence directe.
    Et il serait également judicieux qu’Adobe permette d’ajouter plus de deux éditeurs externes.
    Mais le but, c’est effectivement l’intégration totale dans Lightroom d’applis et d’outils tiers.

  2. Pour les nikonistes, Nikon propose une suite logicielle intéressante : Transfer, ViewNX et Capture NX, après l’avoir utilisée quelques jours, je suis moyennement convaincu: PhotoMechanic s’avère plus rapide et offre plus d’options de traitement? Capture NX est trèe performant mais sans défaut. Correction optique auto, rapidité… reste l’archivage IVMP ou Expression Média mais bof, je me lasse et Microsoft encore plus. Est-il donc possible d’imaginer, une troika avec PhotoMechanic, NX, Lightroom? Cela sans perdre les infos Nef Nikon que Nikon garde jalousement.?

  3. Merci pour cet article, comme d’habitude très bien fait, mais, l’appellation par défaut de la copie transférée à Lightzone ne doit pas être « Modifier » mais doit être « Modifié » (en tout cas sous Mac) Lighzone propose de sauver sous « lzn » si met « Modifier » ;-).

  4. Ces nouvelles très intéressantes me rappellent ce qu’écrivit voici qq années un expert clairvoyant sur un forum Adobe « Je ne comprend pas pourquoi ACR est un plugin de Photoshop alors que c’est Photoshop qui devrait être un plugin d’ACR »…

  5. Merci pour tous ces commentaires. Emix, vous avez bien raison : il s’agit d’une erreur ajoutée lors de la relecture, les captures d’écran montrent bien que cela doit dire « Modifié » et non pas « Modifier ». Comme je suis à AppleExpo (sans accès Internet…) pendant toute la semaine, la communication avec mon adorable relectrice n’était pas aussi heureuse que d’habitude…

  6. Bonjour,

    Pourriez-vous m’expliquer pourquoi Lighroom a besoin de créer des copies TIFF alors que, si j’ai bien compris, c’est le fichier RAW qui est envoyé à Dxo puis retourné à LIghtroom? On peut donc supprimer les TIFF qui ne servent à rien après l’opération?
    Merci pour vos lumières!

  7. Si je comprends bien, à la lecture du document, ces plugins ne s’intègrent pas au moteur de dérawtisation de Lightroom. Ils fonctionnent en amont ou en aval et utilisent leur propre logique de dérawtisation.
    L’interfaçage, à la lecture de l’article (je n’ai pas essayé) se limite donc à l’interface utilisateur.
    Pourrais-tu confirmer/corriger mon interprétation ? Parce que si c’est le cas, j’avoue que ça me parait plus un aspect marketing que vraiment pratique. Puisque cela signifiera que si l’on modifie l’image par la suite dans Lightroom… il faut repasser par le plugin. Comparez à CS3 et ses filtres dynamiques, ça me semble un fameux pas en arrière.
    NB : je ne critique pas les éditeurs qui n’ont pas de SDK mais j’espére plus des plugins, et (en particulier) un fonctionnement plus proches des filtres dynamiques avec possibilité d’aller/retour sans contrainte entre le plugin et le moteur de développement de Lightroom.

  8. Après cette rencontre à l’apple expo, voici l’explication en détail. Merci pour toutes ces précisions. Je viens d’essayer, effectivement ça fonctionne. Cependant le passage au format TIFF me gène, vivement qu’on puisse rester en RAW tout du long pour ce genre de manip.

  9. mlv, vous tenez là une question piège. En effet, Lightroom envoie bien un fichier RAW à DxO, or il s’agit bien d’un fichier TIFF que ce dernier renvoie !
    La coopération actuelle n’est à ses premiers balbutiements, il faudra donc attendre le légendaire Lightroom SDK pour un ensemble cohérent…

  10. Re-Bonjour Jimmy, me voilà en « version éléctronique »:-)
    Non, il n’est à ma connaissance pas possible de changer l’ordre des applications auxiliaires. D’ailleurs, cela m’embête beaucoup , car j’aimerais bien travailler avec LightZone et DxO sans pour autant passer par la boîte de dialogue Préferences pour basculer entre les deux…

  11. Bonjour ! et un grand merci pour cette belle présentation !
    je ne trouve pas LR très ouvert, dans la mesure où la collaboration s’arrête sur deux appliocations externes possibles, et même 1 seule puisque Photoshop est élu d’office !
    Pour les nikonistes c’est toujours un problème – je parle de ceux qui shootent en .nef bien sûr – dans la mesure où le dématriçage des fichiers Nikon propriétaires ne s’effectuent jamais aussi bien que par… le logiciel Nikon lui-même, à savoir Capture NX ! J’ai fait plusieurs tests à cet égard et pou les images sous-ex ou sur-exposées, Capture NX reste loin devant tout le monde pour la récupération et donc la meilleure dynamique de l’image dématricée..
    Ce long détour pour déplorer simplement qu’il ne soit pas (encore?) possible de définir plus de 2 programmes dans le workflow proposé par LR…

  12. Bonjour,
    Tout d’abord merci pour les précieux articles que vous nous fournissez et la qualités des réponses à nos questions existentielles…
    Malgré les questions déjà posées sur le « dialogue » entre Lightroom et Dxo, je me demande dans quel ordre je dois faire mes corrections. Je m’explique : je n’en suis qu’à la découverte de LR, mais j’apprécie beaucoup sa rapidité et son ergonomie. Je souhaiterai faire la mmjorité des corrections dans LR et ne (finalement) réserver Dxo que pour les corrections optiques, donc pas toujours. Mais je me demande dans quel ordre procéder afin de conserver une trace des mes corrections comme lorsque tout le traitement se fait dans Dxo à partir d’un fichier RAW qui n’est converti qu’en toute fin de traitement. Si LR envoie un fichier RAW à Dxo mais que Dxo le renvoie en TIFF, il me semble que l’ensemble des corrections « s’éparpille » entre 2 fichiers : le fichier RAW contiendra les corrections faites dans LR et le fichier TIFF l’ensemble des corrections (LR + Dxo), mais ne permettra pas de revenir sur les corrections faites dans LR… Hum… j’espère que c’est pas trop confu?
    Bref, je suis un peu perdu dans le dialogue entre LR et Dxo, mais j’espère que vos lumières m’aideront à y voir un peu plus clair!

    Sébastien

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