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DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

Lorsque DxO a annoncé il y a quelque temps la nouvelle version 4.5 de DxO Optics Pro avec, en vedette, un nouveau module externe pour Photoshop Lightroom, j’étais fort impatient de la télécharger puis de l’installer afin de goûter aux fruits de cette liaison prometteuse.

Lorsque DxO a annoncé il y a quelque temps la nouvelle version 4.5 de DxO Optics Pro avec, en vedette, un nouveau module externe pour Photoshop Lightroom, j’étais fort impatient de la télécharger puis de l’installer afin de goûter aux fruits de cette liaison prometteuse… Hélas, une fois l’installation achevée et Lightroom ouvert, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de module disponible pour corriger les distorsions optiques encore négligées par le logiciel phare d’Adobe.

Etant donné l’architecture modulaire de Lightroom et l’apparente simplicité qu’il y a à y ajouter des modules externes (plug-in), j’avais imaginé un nouveau module DxO complétant les cinq modules déjà présents. Contrairement à Photoshop, dont certains filtres et modules externes ne bénéficient guère de la puissance de l’application hôte, Lightroom offre un environnement favorable aux futurs modules externes : tous les modules se greffent directement sur le moteur de développement qui offre à la fois puissance de calcul et stabilité – lorsqu’un module est affecté par une erreur de programmation, ce dernier ne compromet pas la stabilité des autres modules. Cependant, les outils de développement nécessaires aux éditeurs de modules externes (Lightroom SDK) ne sont toujours pas publiés, ce qui rend la communication avec les plug-in moins confortable que je l’avais espéré.

Pourtant, le principe demeure très séduisant : offrir à Lightroom les fonctionnalités manquantes grâce à l’intégration des modules externes développés par des sociétés tierces. En attendant Lightroom SDK, deux logiciels proposent dores et déjà une intégration embryonnaire bien qu’opérationnelle : DxO et LightZone. Bénéficiant de fonctionnalités introuvables dans Lightroom, ils offrent notamment :

  • la correction des défauts optiques (distorsion, blooming, aberrations chromatiques et vignetage – ces deux derniers étant corrigés par Lightroom), spécialité de DxO Optics Pro ;
  • le traitement sélectif via des calques de réglage et masques, point fort de LightZone.

Il est ainsi possible d’exporter une image à partir de Lightroom, de la corriger dans une des deux applications, puis de la réimporter automatiquement dans la bibliothèque de Lightroom où elle apparaîtra à côté de l’image d’origine.

Toutefois, il existe une différence de taille entre les deux logiciels : tandis que LightZone n’accepte que des copies de votre fichier brut (au format TIFF), DxO Optics Pro s’accommode fort bien, lui, des fichiers RAW ! Nous allons découvrir pourquoi ce dernier point est si important.

14 commentaires “DxO Optics Pro, LightZone et Lightroom – Une troïka fort efficace

  1. Encore un bel article que je mets en actu sur mon site. Oui, il est temps qu’Adobe sorte le SDK, et je pense qu’à partir de ce moment, Lightroom creusera un écart considérable avec la concurrence directe.
    Et il serait également judicieux qu’Adobe permette d’ajouter plus de deux éditeurs externes.
    Mais le but, c’est effectivement l’intégration totale dans Lightroom d’applis et d’outils tiers.

  2. Pour les nikonistes, Nikon propose une suite logicielle intéressante : Transfer, ViewNX et Capture NX, après l’avoir utilisée quelques jours, je suis moyennement convaincu: PhotoMechanic s’avère plus rapide et offre plus d’options de traitement? Capture NX est trèe performant mais sans défaut. Correction optique auto, rapidité… reste l’archivage IVMP ou Expression Média mais bof, je me lasse et Microsoft encore plus. Est-il donc possible d’imaginer, une troika avec PhotoMechanic, NX, Lightroom? Cela sans perdre les infos Nef Nikon que Nikon garde jalousement.?

  3. Merci pour cet article, comme d’habitude très bien fait, mais, l’appellation par défaut de la copie transférée à Lightzone ne doit pas être « Modifier » mais doit être « Modifié » (en tout cas sous Mac) Lighzone propose de sauver sous « lzn » si met « Modifier » ;-).

  4. Ces nouvelles très intéressantes me rappellent ce qu’écrivit voici qq années un expert clairvoyant sur un forum Adobe « Je ne comprend pas pourquoi ACR est un plugin de Photoshop alors que c’est Photoshop qui devrait être un plugin d’ACR »…

  5. Merci pour tous ces commentaires. Emix, vous avez bien raison : il s’agit d’une erreur ajoutée lors de la relecture, les captures d’écran montrent bien que cela doit dire « Modifié » et non pas « Modifier ». Comme je suis à AppleExpo (sans accès Internet…) pendant toute la semaine, la communication avec mon adorable relectrice n’était pas aussi heureuse que d’habitude…

  6. Bonjour,

    Pourriez-vous m’expliquer pourquoi Lighroom a besoin de créer des copies TIFF alors que, si j’ai bien compris, c’est le fichier RAW qui est envoyé à Dxo puis retourné à LIghtroom? On peut donc supprimer les TIFF qui ne servent à rien après l’opération?
    Merci pour vos lumières!

  7. Si je comprends bien, à la lecture du document, ces plugins ne s’intègrent pas au moteur de dérawtisation de Lightroom. Ils fonctionnent en amont ou en aval et utilisent leur propre logique de dérawtisation.
    L’interfaçage, à la lecture de l’article (je n’ai pas essayé) se limite donc à l’interface utilisateur.
    Pourrais-tu confirmer/corriger mon interprétation ? Parce que si c’est le cas, j’avoue que ça me parait plus un aspect marketing que vraiment pratique. Puisque cela signifiera que si l’on modifie l’image par la suite dans Lightroom… il faut repasser par le plugin. Comparez à CS3 et ses filtres dynamiques, ça me semble un fameux pas en arrière.
    NB : je ne critique pas les éditeurs qui n’ont pas de SDK mais j’espére plus des plugins, et (en particulier) un fonctionnement plus proches des filtres dynamiques avec possibilité d’aller/retour sans contrainte entre le plugin et le moteur de développement de Lightroom.

  8. Après cette rencontre à l’apple expo, voici l’explication en détail. Merci pour toutes ces précisions. Je viens d’essayer, effectivement ça fonctionne. Cependant le passage au format TIFF me gène, vivement qu’on puisse rester en RAW tout du long pour ce genre de manip.

  9. mlv, vous tenez là une question piège. En effet, Lightroom envoie bien un fichier RAW à DxO, or il s’agit bien d’un fichier TIFF que ce dernier renvoie !
    La coopération actuelle n’est à ses premiers balbutiements, il faudra donc attendre le légendaire Lightroom SDK pour un ensemble cohérent…

  10. Re-Bonjour Jimmy, me voilà en « version éléctronique »:-)
    Non, il n’est à ma connaissance pas possible de changer l’ordre des applications auxiliaires. D’ailleurs, cela m’embête beaucoup , car j’aimerais bien travailler avec LightZone et DxO sans pour autant passer par la boîte de dialogue Préferences pour basculer entre les deux…

  11. Bonjour ! et un grand merci pour cette belle présentation !
    je ne trouve pas LR très ouvert, dans la mesure où la collaboration s’arrête sur deux appliocations externes possibles, et même 1 seule puisque Photoshop est élu d’office !
    Pour les nikonistes c’est toujours un problème – je parle de ceux qui shootent en .nef bien sûr – dans la mesure où le dématriçage des fichiers Nikon propriétaires ne s’effectuent jamais aussi bien que par… le logiciel Nikon lui-même, à savoir Capture NX ! J’ai fait plusieurs tests à cet égard et pou les images sous-ex ou sur-exposées, Capture NX reste loin devant tout le monde pour la récupération et donc la meilleure dynamique de l’image dématricée..
    Ce long détour pour déplorer simplement qu’il ne soit pas (encore?) possible de définir plus de 2 programmes dans le workflow proposé par LR…

  12. Bonjour,
    Tout d’abord merci pour les précieux articles que vous nous fournissez et la qualités des réponses à nos questions existentielles…
    Malgré les questions déjà posées sur le « dialogue » entre Lightroom et Dxo, je me demande dans quel ordre je dois faire mes corrections. Je m’explique : je n’en suis qu’à la découverte de LR, mais j’apprécie beaucoup sa rapidité et son ergonomie. Je souhaiterai faire la mmjorité des corrections dans LR et ne (finalement) réserver Dxo que pour les corrections optiques, donc pas toujours. Mais je me demande dans quel ordre procéder afin de conserver une trace des mes corrections comme lorsque tout le traitement se fait dans Dxo à partir d’un fichier RAW qui n’est converti qu’en toute fin de traitement. Si LR envoie un fichier RAW à Dxo mais que Dxo le renvoie en TIFF, il me semble que l’ensemble des corrections « s’éparpille » entre 2 fichiers : le fichier RAW contiendra les corrections faites dans LR et le fichier TIFF l’ensemble des corrections (LR + Dxo), mais ne permettra pas de revenir sur les corrections faites dans LR… Hum… j’espère que c’est pas trop confu?
    Bref, je suis un peu perdu dans le dialogue entre LR et Dxo, mais j’espère que vos lumières m’aideront à y voir un peu plus clair!

    Sébastien

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