DxO Optics Pro 6.2 : sortie en version Mac

Si les utilisateurs Mac avaient été jusque-là privés des raffinements de la nouvelle, sixième, mouture de DxO Optics Pro, elle arrive enfin, comblant un véritable vide.

Si les utilisateurs Mac avaient été jusque-là privés des raffinements de la nouvelle, sixième, mouture de DxO Optics Pro, elle arrive enfin, comblant un véritable vide.

DxO Optics Pro, espace de travail DxO-Les essentiels; l’interface utilisateur de cette sixième mouture est bien plus épurée et agréable à utiliser que celle de la version précédente…

Rappelons que la version 6 du logiciel, arrivée fin 2009, bénéficie d’un certain nombre d’agréments, et notamment d’un nouveau moteur de conversion RAW, encore plus performant pour réduire de manière efficace le bruit des photos prises aux sensibilités ISO les plus élevées. Mais ce n’est pas tout : le logiciel autorise enfin à corriger les distorsions optiques en s’appuyant sur des commandes manuelles.

Plusieurs cas de figure : objectif non pris en charge, pris en charge avec module absent puis pris en charge avec module installé

Cette nouvelle option bénéficie à toutes les optiques encore boudées par les modules de corrections optiques du logiciel (elles sont encore très nombreuses…) et notamment à certains objectifs Fish-eye “exotiques”. Si DxO Optics Pro propose pour ces objectifs un outil d’accentuation de type USM et un autre, très sophistiqué, pour corriger la perspective, les objectifs calibrés peuvent tirer parti d’un nouvel outil pour ajuster le piqué de certains détails. Un nouvel outil d’exposition automatique corrige des photos prises dans des conditions de lumière difficiles.

En ajoutant des images au projet, le logiciel détecte les données de l’appareil et de l’objectif et propose de télécharger les modules manquantes

Si le nombre de modules disponibles est très important, l’offre est loin d‘être exhaustive et les anciens appareils souffrent d’une certaine désaffection

Toutefois, si les modules optiques du logiciel se chargent de corriger des distorsions même très complexes de certains objectifs (distorsion en moustache), les curseurs de l’outil de correction manuelle (Distorsion) ne proposent de compenser que trois types de défauts : distorsions en barillet et en coussinet ainsi que distorsions spécifiques aux objectifs Fish-eye.

Les distorsions en moustache du Zeiss Distagon 21 mm f 2,8 ne se corrigent qu’en partie – c’est dommage…

Citons aussi un réaménagement de l’interface utilisateur, beaucoup plus élégante dans sa dernière révision. Si le logiciel scinde toujours le travail en quatre étapes distinctes (Sélectionner, Personnaliser, Traiter, Visualiser), la nouvelle version propose trois espaces de travail plus ou moins complets pour ce qui est de la présentation des outils. DxO-Premiers pas présente les sous-palettes en accès direct, DxO-Les essentiels et DxO-Utilisateur Expérimenté dans des palettes. Toutefois, l’utilisateur du logiciel est libre de créer ses propres palettes et espaces de travail, l’enregistrement de ces derniers permet de retrouver la disposition des fenêtres et la position de chacune des palettes. Dorénavant, l’éditeur impose de choisir un jeu de paramètres prédéfinis (autoréglage) pour ajouter une ou plusieurs images au projet, les paramètres peuvent être appliqués en complétant les paramètres actifs ou en les ajoutant au paramètre DxO par défaut.

Enfin, n’oublions pas l’ajout des boitiers Pentax K-7, Sony Alpha A500, A550, Panasonic Lumix DMC-LX3 et GH1.

Toujours aussi performant : la correction du bruit de Dx0 Optics Pro — ici une image prise à 25600 ISO.

Bien que les nombreuses qualités du logiciel et notamment ses capacités à corriger les défauts d’image (aberrations optiques, déformations de perspective et bruit) soient incontestables, on pourrait s’interroger sur ses capacités à séduire de nouveaux clients. Ces derniers mois, Adobe a réalisé un véritable bond en avant dans les disciplines jusque-là abandonnées aux spécialistes et les prochaines versions de Camera Raw (6.1) et Lightroom (3.0) proposeront bientôt la quasi-totalité des corrections de DxO Optics (hormis les corrections d’anamorphose et des distorsions complexes et la compensation de netteté en périphérie). Mais soyons clairs, grâce à son expertise, l’éditeur français garde une certaine avance pour ce qui est de la précision des profils, basés sur des mesures et des analyses très poussées, et la qualité des algorithmes de dématriçage. De son côté, l’éditeur californien pourra se reposer sur les utilisateurs de ses logiciels afin de couvrir rapidement la quasi-totalité des objectifs du marché — wait and see…

Configuration matérielle requise

• Processeur MacIntel
• Mac OS X 10.5 Leopard ou 10.6 Snow Leopard

• 2 ou 3 Go de RAM

Disponibilité et prix

• DxO Optics Pro édition Standard : 99 euros au lieu de 149 euros.

• DxO Optics Pro édition Elite : 199 euros au lieu de 299 euros.

La mise à jour est gratuite pour les utilisateurs ayant acheté une version 5 depuis le 1 juin 2009. Les autres bénéficient d’une remise exceptionnelle jusqu’au 15 juin 2010 :

• DxO Optics Pro édition Standard (toutes versions) vers DxO Optics Pro édition Standard : 49 euros au lieu de 69 euros.

• DxO Optics Pro édition Elite (toutes versions) vers DxO Optics Pro édition Elite : 69 euros au lieu de 99 euros.

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