ColorMix : une nouvelle charte de référence
Publié le 13 décembre 2010 dans Actualités par Volker Gilbert
Scuadra, spécialiste français de produits et prestations autour de la gestion des couleurs, présente une nouvelle charte de référence composée de 28 plages colorées (plus qu’une ColorChecker), dont 21 plages de couleur et 7 plages de niveaux de gris. À l’instar d’une charte ColorChecker, elle vise à rassembler un large ensemble de références, chacune étant mesurée au spectrophotomètre et ses valeurs reportées au dos de la charte.
Scuadra, spécialiste français de produits et prestations autour de la gestion des couleurs, présente une nouvelle charte de référence composée de 28 plages colorées (plus qu’une ColorChecker), dont 21 plages de couleur et 7 plages de niveaux de gris. À l’instar d’une charte ColorChecker, elle vise à rassembler un large ensemble de références, aussi bien “visuelles” (teintes chair, feuillage, bleu du ciel) que “scientifiques” (RVB, CMJN et plages de gris neutres), chacune étant mesurée au spectrophotomètre et ses valeurs reportées au dos de la charte en valeurs absolues (Lab) et relatives (Adobe RGB98, sRGB et ProPhoto RVB).
La charte comporte des teintes qui sont reproduites de manière constante, et ce, quel que soit l’éclairage (métamerisme maîtrisé) et son aspect rigoureusement mat élimine les reflets pour davantage de fiabilité. Avec ses faibles dimensions (115×180 mm) et son épaisseur de 4 mm, la charte en polymère haute densité tient facilement dans un fourre-tout et demeure suffisamment robuste pour un usage en déplacement. Deux échelles (en pouces et en centimètres) pourront être utiles dans certaines situations de prise de vue.
À noter que ColorMix est également livré avec un étui de protection. La mire remplit différentes missions : d’une part, elle facilite le postraitement des images, grâce à des couleurs de référence dont les valeurs sont communiquées sur le dos, et de l’autre, elle vous assiste à déterminer l’exposition correcte, grâce à l’échelle de gris. Il est en revanche un peu dommage qu’elle ne puisse servir à étalonner l’appareil, faute de logiciel compatible : ni ColorChecker Passport ni DNG Profile Editor ne la prennent en charge. Toutefois, son tarif, très étudié, pourrait bien compenser cette lacune : ColorMix est disponible sur le site du fabricant de la mire ou chez un des revendeurs. à 29, 90 euros TTC.
Un peu cher pour un produit qui ne permet que cela. On trouve la QPcard pour moins de 18 euros et elle comprend 30 patchs.
Gilbert j’ai adoré le début de l’article : « spécialiste de la gestion de la couleur » mais j’aurais aimé savoir à quel niveau ?
ben un peu léger en fait.
j’ai pris chez eux , le Color Reference Kit.
aucune indication sur le réglage d’impression de leur image ce qui n’est pas pratique pour afficher leur image dans les mêmes conditions que leur impression. après appel, c’est du perceptive. choix regrettable vu que çà fait passer les balles de tennis en vert fluo alors que dans la réalité, elles sont jaunes.
@couleur-icc : la mire QP Card 201 n’est pas vraiment comparable puisqu’elle est plus petite et elle n’est pas associée à un support rigide et un étui de protection. La (légère) différence de prix est donc à mon avis justifiée.
Bonjour Gilbert
De toute façon c’est produits nous ramène à l’âge de pierre. Le mieux étant de passer à la ColorCheker Passport (au minimum) ou à une SG qui va bien. Ainsi on fait des profils ICC ou DNG et là cela commence à causer. Le type de produit de ton article nous renvois plus de 15 ans en arrière ce qui est dommage pour un « spécialiste » comme cette socité
@couleur-icc : je suis plutôt d’accord avec ton analyse et je l’avais par ailleurs dit dans l’article: il manque à cette mire le logiciel pour créer des profils. En revanche, je ne parlerais pas de 15 ans, mais juste du nombre d’années qu’il faudrait pour programmer le logiciel qui va avec (pas à la portée de tout le monde…). Notons tout de même que le Passport coûte quatre fois plus, pour ne pas mentionner le tarif, plutôt musclé; de la SG 😉
Mais si Gilbert, souvient toi de l’époque où les reproduction de tableau était accompagné d’une petite mire Kodak et qui aidaient le scannériste rotatif à faire le brut. Cela nous ramène au minimum d’années dont je t’i parlé (je parles en connaissance de cause). Pour moi, mieux vaut dépenser trois plus dans un produit complet plutôt que dépenser peu mais dans un produit qui sert à rien (à moins de vouloir jeter l’argent par les fenêtre, mais par ces temps de crise c’est rare) 😉
suis d’accord avec toi, le squale
Bonjour Belnea,
J’ai l’impression qu’on se connaît mais d’où ?
Site sympa et infos claires, bon travail en perspective! Continuez! Cdlt, peter