Questions Photo

Lightroom 4 pour les photographes : l’épreuvage sur écran dans la pratique (2)

Voici une image, affichée côte à côte avec son épreuve sur écran.

L’épreuvage sur écran est une des nouveautés de Lightroom 4. Alors que dans un autre article, paru il y a quelques jours, Martin Evening explorait le « pourquoi » de l’épreuvage sur l’écran, le photographe, auteur et alpha-testeur de Photoshop et Lightroom s’attarde cette fois-ci sur le « comment ».

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Capture One Pro 7 : un retour en force

Le logiciel phare de Phase One offre désormais un module de catalogage parfaitement intégré.

Prix et disponibilité

Phase One Capture One Pro 7 pour Mac OS X et Windows est disponible via la boutique en ligne de l’éditeur ou auprès de revendeurs agrées. Le logiciel est proposé à 299 $ ou 229 € HT. Les utilisateurs d’une ancienne version du logiciel (Capture One Pro 3/4/5/6) peuvent procéder à une mise à jour payante (99 $ ou 69 €). Depuis Capture One Express, la mise à jour est à 249 $ ou 199 €. Si vous avez acheté Capture One Pro 6 depuis le 26 septembre  2012, la mise à jour sera gratuite. Vous pouvez également télécharger une version d’essai, opérationnelle pendant 60 jours. Notez que Capture One Express (une version allégée de la version précédente) demeure dans la gamme de produits de Phase One.

Capture One Pro 7 — Configuration matérielle et logicielle requise

  • PC : Microsoft Windows Vista (64 bits), Windows 7 (64 bits), Windows 8 (64 bits) et processeur Intel Core 2 Duo, AMD Athlon 64 X2 ou supérieur.
  •  Mac : Mac OS X 10.6.8 Snow Leopard, 10.7.5 Lion, 10.8.2 Mountain Lion et processeur Mac Intel Core 2 Duo ou supérieur
  • 4 Go de RAM au minimum et 10 Go disponibles sur le disque dur.
  • Pour de meilleures performances, l’éditeur conseille d’utiliser des processeurs avec de multiples cœurs (Intel Core  i7 ou supérieur) avec 8 Go de mémoire RAM ou davantage. Un disque dur SSD et une carte graphique rapide (Nvidia ou AMD, plus de 1Go de VRAM) sont également utiles pour des performances optimales.

 

 

Manuel d’éclairage au flash : utiliser un seul Speedlite

Les deux images ont été éclairées avec un seul flash. Ce qui les distingue est la proportion de lumière ambiante. Dans l’exemple de gauche, sa part est prépondérante. Dans l’exemple de droite, l’obturateur a contribué à en éliminer la plus grande partie.

Prise de vue : créer un effet de silhouette

En dirigeant votre flash sur le fond, vous pouvez parfois réaliser un éclairage plus spectaculaire qu’en le dirigeant sur votre modèle. Pour cette prise de vue, j’ai sous-exposé Arian au point de le transformer en silhouette.

Utiliser le zoom pour créer la texture sur le fond

Avant l’installation du modèle, j’ai essayé différents réglages de zoom de mon Speedlite pour savoir comment éclairer au mieux le fond. Si un réglage de 24 mm produit un fond aux couleurs homogènes, un réglage de 105 mm génère un point chaud au centre de l’image et un vignetage prononcé en périphérie. L’image ci-contre a été réalisée avec un Speedlite 580EX II, réglé sur une « focale » de 70 mm. La couleur du point chaud résulte de l’utilisation d’une gélatine colorée (Rosco Medium Red).

Dissimuler le flash

Faites attention au moindre détail lorsque vous photographiez des silhouettes. Ici, j’ai dissimulé le flash derrière la jambe du modèle et je lui ai donné des instructions précises quant à sa position au sol.

Parfois, le moins devient un plus

Plus un filtre couleur laisse traverser la lumière, plus sa teinte apparaîtra claire. Ainsi, pour produire une teinte bien saturée, il faut réduire l’exposition au lieu de l’augmenter.

Données d’éclairage

  • Lieu : magasin vide
  • Heure de prise de vue : aucune importance
  • Lumière ambiante : tubes fluorescents (très faibles), éteints le temps de la prise de vue
  • Speedlite : un 580EX II
  • Mode de mesure : E-TTL
  • Niveau de puissance : 1/8
  • Zoom/Inclinaison : 70 mm, tête orientée vers le haut
  • Filtre : Rosco Medium Red
  • Façonneur : aucun
  • Distance au sujet : faible
  • Hauteur : placé à même du sol
  • Déclenchement : Elinchrom Skyports

Données de prise de vue

  • Appareil : Canon EOS 5D Mark II
  • Objectif : Canon EF 17-40 mm f/4 L USM
  • Distance au sujet : 3,60 m
  • Mode d’exposition : M
  • Exposition : 1/160 s, f/8, ISO 400
  • Balance des blancs : Flash

L’image retenue a été réalisée avec un Speedlite dont la puissance a été réduite au 1/8e de la puissance maximale.

En guise de décor, j’ai utilisé deux panneaux en PVC et un mur jaune.

Ce passage est extrait du livre “Manuel d‘éclairage au flash – les flash Canon Speedlite” de Syl Arena, adapté de l’anglais par Volker Gilbert, paru aux éditions Eyrolles et  disponible sur eyrolles.com. 

 

Lightroom 4 pour les photographes : épreuvage sur écran et impression (1)

Voici deux captures d’écran d’une image avec la fonction Epreuvage écran activé. Alors que la première image (à gauche) montre représente l’aperçu sur un écran Apple LCD (gamut standard, sRVB), la deuxième (à droite) montre l’aperçu sur un écran NEC 3090WQXi (gamut étendu, Adobe RVB). Notez que les différences, visible en impression offset, s’estompent une fois les images converties en sRVB et affichées via le Web.

L’épreuvage sur écran est une des nouveautés de Lightroom 4. Il permet d’anticiper à l’écran l’apparence visuelle d’une image imprimée, puis d’optimiser son rendu pour un périphérique de sortie donnée. Dans ce premier article, extrait de l’ouvrage Lightroom 4 pour les photographes, Martin Evening, photographe, auteur et alpha-testeur de Photoshop et Lightroom,  explique pourquoi utiliser cette fonction, idéale pour anticiper le rendu d’un tirage imprimé.

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Adaptation chromatique (4e épisode) : balance des blancs avec Lightroom

Balance des blancs avec Lightroom

Que vous ayez l’intention de photographier une scène dans la nature, de reproduire une œuvre d’art ou de traiter une mire destinée à la caractérisation d’un APN, vous devez, pour établir la balance des blancs,  photographier une mire achromatique, dite « de balance des blancs », dans les mêmes conditions d’éclairage que celles de votre sujet.

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Photo Ninja : la qualité d’image avant tout

Photo Ninja 4

Gestion des couleurs

La création du profil de couleur est directement intégré au logiciel et permet de générer d’excellents profils d’entrée pour étalonner l’appareil photo. Cliquez pour agrandir l’image.

S’appuyant sur le moteur Little CMS, Photo Ninja est bien armé pour gérer les couleurs. Le logiciel intègre même un utilitaire fort astucieux et facile d’utilisation pour créer des profils personnalisés. Ouvrez l’image brute d’une mire ColorChecker, sélectionnez le type de la mire (Classic, Passport, Mini ou SG), le type de lumière et la température de couleur (si vous l’avez mesuré), puis appuyez sur la touche Build profile. Il est même possible d’évaluer la précision du profil crée (comparaison visuelle ou écart en dE) et la commande Image>Manage Profiles permet d’afficher les profils et/ou de choisir le profil le plus approprié pour la source de lumière en question.

Le rendu du profil générique, fourni par le logiciel, est supérieur à celui produit par le profil Adobe Standard (Camera Raw/Lightroom) et il est possible d’aller encore plus loin avec un profil personnalisé, notamment en cas de source d’éclairage non linéaire (ampoules à économie d’énergie, tubes fluorescents, etc.).

Photo Ninja utilise automatiquement le profil d’affichage par défaut de votre système d’exploitation, mais il y a un petit bogue empêchant l’application du « bon profil » si jamais vous décidez de faire glisser la fenêtre de l’application sur l’écran secondaire (dans une configuration biécran). Mieux vaut donc se résigner à afficher le logiciel sur votre écran principal. À l’exportation, Photo Ninja vous laisse choisir parmi différents espaces de travail (sRGB, Adobe RGB, ProPhoto RGB, etc.).

Affichage visuel des écarts de couleur avant (en haut) et après (en bas) la création de profils personnalisés.

Flux de production

Peut-on vraiment qualifier Photo Ninja d’outil de flux de production ? Certainement pas s’il s’agit de développer plusieurs images à la fois puisqu’il lui manque cruellement un outil pour le traitement par lot. Et pas non plus lorsqu’il s’agit de gérer ses images à l’aide de métadonnées. Photo Ninja se destine à tous ceux qui possèdent déjà une solution logicielle pour les scénarios évoqués (Aperture, Lightroom, AfterShot Pro, ACDSee Pro etc.) et qui souhaitent bénéficier de ses algorithmes particulièrement performants  pour peaufiner les meilleures images. Si Photo Ninja n’est guère probant en tant que logiciel indépendant, la situation change dès que vous l’utilisez en tant qu’éditeur externe à partir d’Aperture, Bridge, Lightroom ou Photo Mechanic. Avec Lightroom et Bridge, il est possible d’ouvrir une image dans Photo Ninja via un simple glisser/déposer entre les fenêtres du logiciel (sur Mac au moins) . Mais vous pouvez également paramétrer Photo Ninja pour faire en sorte que celui-ci ouvre directement le fichier RAW au lieu du fichier Bitmap qui lui est envoyé. Pour que Camera Raw et Lightroom n’écrasent pas les paramètres de développement de Photo Ninja (enregistrés dans la même balise XMP), l’éditeur conseille d’utiliser une option qui  duplique le fichier annexe avant de l’enregistrer au sein d’un sous-dossier « _PhotoNinja ». Cependant, pour que l’aller-retour entre Aperture/Lightroom et Photo Ninja fonctionne sans heurts, il faut suivre les consignes pour le renommage des fichiers. Photoshop/Bridge et/ou Lightroom se marient particulièrement bien avec Photo Ninja  (gestion des fichiers, retouche des poussières, corrections locales, etc.). Cela tombe bien puisque  l’éditeur promet pour la version 1.1 du logiciel un plug-in améliorant l’interaction  entre Photoshop et Bridge d’un côté et Photo Ninja de l’autre. Quant au traitement par lots, encore plus urgent, il est également prévu pour une des mises à jour prochaines (le bouton Queued au bas du panneau principal prouve qu’il était même prévu pour la sortie initiale…).

Depuis Bridge ou Lightroom, il suffit de faire glisser une image sur la fenêtre de Photo Ninja pour l’ouvrir dans le logiciel. Mais il est également possible d’attribuer à Photo Ninja le rôle d’éditeur externe d’Aperture ou de Lightroom pour y ouvrir des fichiers bruts (RAW ou DNG).

 

Prix et compatibilité

Avec un tarif régulier de 129 (version complète) ou 99 $ (mise à jour depuis Noise Ninja), Photo Ninja ne s’adresse pas vraiment au grand public, mais plutôt aux photographes « fine art », particulièrement sensibles à la qualité  et aux rendu de leurs images. Le logiciel est proposé aux utilisateurs de Windows XP, Vista et 7 (32-bit et 64-bits) et de Mac OS X 10.5, 10.6, 10.7 et 10.8 (uniquement en 64-bits) et certains signalent qu’il fonctionne même sous Linux via Wine. L’éditeur précise qu’il faut l’utiliser sur un ordinateur doté à la fois d’un processeur puissant (Core2Duo ou mieux) et de plus de 4 Go de mémoire RAM. Avec des  ordinateurs très puissants, Photo Ninja utilise tous les cœurs du processeur  pour le calcul des corrections  et ses performances bénéficient aussi largement d’une bonne dotation de mémoire RAM.  A l’heure actuelle, le logiciel ne connait qu’une diffusion très confidentielle puisque limitée au seul site de l’éditeur. L’anglais est la seule langue proposée et s’agissant d’une équipe de développement très restreinte, Picturecode n’entretient pas de forum pour s’échanger avec les développeurs et avec d’autres utilisateurs. Si le courrier électronique (en anglais) est le seul moyen de communication, cela fonctionne plutôt bien. L’éditeur répond rapidement à vos questions et requêtes. À noter aussi la présence de plusieurs tutoriels pour mieux comprendre les différents aspects du logiciel et d’une foire aux questions. Espérons que Picturecode se montre réactif à la fois pour la prise en charge de nouveaux formats RAW et pour améliorer l’interface utilisateur de Photo Ninja. Pour l’essayer, vous pouvez télécharger la dernière version du logiciel. Toutefois, il faut demander une licence temporaire, limitée à seulement deux semaines et nécessaire pour exporter des images (sinon, votre découverte du logiciel se limite aux seuls aperçus…).

Un premier avis

Pour ce qui est de la qualité des images, Photo Ninja se mesure aux meilleurs logiciels de développement RAW et les dépasse même parfois lorsqu’il s’agit de restituer les infimes petits détails d’un paysage ou d’une photo d’architecture ou les hautes lumières d’une image sévèrement surexposée. Noise Ninja 3 est également bien plus puissant que son ainé Noise Ninja 2, lui-même incorporé à AfterShot Pro. Alors que ce dernier génère souvent des artéfacts disgracieux, Noise Ninja 3 suit la voie tracée par DxO Optics Pro et Camera Raw/Lightroom qui consiste à remplacer le bruit par une texture granuleuse très « argentique » et peu intrusive. Les inconditionnels d’une texture parfaitement lisse peuvent toujours augmenter la correction du bruit de luminance pour rendre le grain quasi invisible sans pour autant réduire la netteté des images. Mais le véritable point fort du logiciel réside dans la puissance de ses algorithmes de correction automatique (tonalité et aberrations chromatiques) et la pertinence de ses profils couleur. Par défaut, le rendu des images est très flatteur (idem DxO Pro) et souvent, il n’est pas nécessaire de se plonger dans les réglages manuels pour arriver au rendu recherché. Certes, avec Camera Raw ou Lightroom, vous aboutirez  à un résultat aussi satisfaisant (et parfois meilleur, grâce aux corrections locales), mais uniquement après avoir bien assimilé le fonctionnement des différents curseurs du panneau Réglages de base. Photo Ninja peut-il se substituer à un logiciel de flux de production tel qu’Aperture, AfterShot Pro et Lightroom ? S’agissant d’un simple logiciel de conversion, la réponse est non. Considérez-le plutôt comme un complément à votre logiciel habituel – Photo Ninja vous offre une autre approche et un rendu différent lorsqu’il s’agit de tirer la quintessence de vos fichiers RAW (expositions photo, livres,magazines, book du photographe, tirages grand format, etc.).  Un peu comme un objectif Zeiss à mise au point manuelle, adapté sur un boitier Canon, Nikon ou Sony…

 

Photo Ninja — les plus

  • très grande finesse de dématriçage avec très peu d’artéfacts
  • automatismes puissants pour minimiser le temps passé sur chaque image
  • excellente restitution des couleurs (que l’on peut améliorer en créant de profils personnalisés)
  • réduction du bruit très efficace avec une texture d’image très harmonieuse
  • récupération des hautes lumières très réussie
  • correction parfaite des aberrations chromatiques (sauf pour les images issues d’objectifs à décentrement)
  • outils complets pour corriger la distorsion, le vignetage et les défauts de perspective (possibilité de créer des profils de correction pour la distorsion)
  •  réactivité satisfaisante avec des ordinateurs modernes
  •  support des normes actuellement en vigueur DNG et XMP
  •  bonne interaction avec Aperture, Bridge, Lightroom et Photo Mechanic (ouverture des RAW au lieu des Bitmap dans Aperture et Lightroom)
  •  support client très réactif

Photo Ninja — les moins

  • absence d’outils de gestion (importation, catalogage, filtrage, recherche, gestion des métadonnées, impression, web, GPS, diaporama, livre photo etc.) et de correction locale (poussières, yeux rouges, pinceau, filtre gradué, etc.)
  • ergonomie parfois bizarre (nécessite d’annuler/valider les corrections pour passer à l’outil suivant, séparation des commandes de rotation et de recadrage, etc.)
  • pas de profils fournis pour la correction de la distorsion et du vignetage
  • quelques lenteurs à l’ouverture d’un dossier d’images (la génération des vignettes et aperçus n’est pas désactivable lorsque le logiciel sert d’éditeur externe).
  • prise en charge exclusive des boitiers à capteurs Bayer
  • pas de forum pour échanger avec d’autres utilisateurs
  • pas de traitement par lot (prévu pour une version future)

 

 

Manuel d’éclairage au flash : cibler votre éclairage

En termes d’éclairage, les deux images ne diffèrent que par le placement du flash. Si, pour l’image à gauche, le Speedlite 580EX II n’a pas quitté la griffe de l’appareil, je l’ai déplacé pour l’image à droite à 60° sur le côté gauche du modèle. J’ai également ajouté un second flash, placé comme source fill-in à 90° sur le côté droit. La séparation du flash crée des ombres qui ajoutent de la profondeur à l’image.

L’éclairage au-dessus et en dessous du sujet

Il n’est pas seulement nécessaire d’étudier le placement horizontal de l’éclairage, mais également l’effet créé par le placement de l’éclairage au-dessus et en dessous du sujet.

L’inclinomètre montre le positionnement vertical d’un Speedlite par rapport au sujet.

L’inclinomètre d’éclairage

Vous pouvez changer la boussole en inclinomètre d’éclairage. Pour cela, il suffit de changer son orientation d’horizontale à verticale. Une inclinaison de 0° correspond à une source éclairant le sujet de face et à 90°, cette source se trouvant directement au-dessus du sujet. Une source située en dessous du sujet et dirigé sur celui-ci est à -90°.

Les ombres sont (presque toujours) tombantes

Le plus souvent, la lumière ambiante (soleil, ampoules Tungstène, réverbères, etc.) éclaire le sujet par le dessus. Par conséquent, les ombres sont presque toujours tombantes.
Certes, parfois la lumière du soleil est réfléchie par une surface plane et horizontale, tel un lac ou un parking. Mais la plus grande partie de la lumière provient toujours de la source principale et la lumière réfléchie agit en tant qu’éclairage fill-in. Les exemples suivants montrent l’importance des ombres. Dans la première image, l’éclairage est de face et incliné à 0° ; dans la deuxième image, il se trouve à 45° au-dessus du modèle, et dans la troisième image à 45° en dessous pour un effet effrayant. Notez que pour les photos du côté droit, j’ai ajouté une source fill-in, placée à 45° sur la boussole afin de déboucher les ombres.

Source principale à 0° ( gauche) et ajout d’une source fill-in à 45° (à droite).

Source principale à 45° au-dessus du modèle (à gauche) et ajout d’une source fill-in à 45° (à droite).

Source principale à 45° en dessous du modèle (à gauche) et ajout d’une source fill-in à 45° (à droite).

Attention aux yeux

Si la lumière principale est trop haute, les orbites des yeux deviennent trop sombres et il faut alors faire attention à ne pas placer les yeux dans l’ombre. Employez un petit réflecteur blanc ou un second Speedlite réduit à sa puissance minimale pour déboucher les ombres. Pensez également à fixer une grille ou un cône « snoot » pour diriger la lumière sur les seules parties à éclaircir.

Ce passage est extrait du livre “Manuel d‘éclairage au flash – les flash Canon Speedlite” de Syl Arena, adapté de l’anglais par Volker Gilbert, qui vient de paraître aux éditions Eyrolles, disponible sur eyrolles.com

Adaptation chromatique (3e épisode) : les couleurs d’une boule de billard blanche

bouleblanche copie

L’opération dite de « la balance des blancs » d’une photographie numérique est un préalable indispensable sans lequel il serait vain de se lancer dans la moindre opération de gestion des couleurs. Cette balance des blancs, c’est-à-dire des gris, est directement liée au phénomène d’adaptation chromatique de la perception visuelle. Voyons de plus près ce qui se cache dans cette affaire presque grave.

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Adaptation chromatique (1er épisode) : couleur de la banane

vignette banane

Si vous braquez un rayon lumineux de longueur d’onde 580 nm sur une malheureuse victime, elle avouera sans tarder qu’elle le trouve jaune. Mais cette observation directe d’une  source lumineuse n’est pas la situation habituelle de notre perception du monde. Ce que nous contemplons en général, ce ne sont pas des projecteurs dirigés sur nos yeux mais des objets, eux-mêmes éclairés par des sources lumineuses, par exemple une banane au soleil.

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Le magazine Eyrolles
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