Questions Photo

Tourner en vidéo HD avec les reflex Canon

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Les prestataires spécialisés se sont adaptés

Depuis l’apparition de la HD, les prestataires spécialisés ne cessent de voir le matériel évoluer et devoir être remplacé tous les six mois. Il devient très compliqué d’investir sans perte ; seuls les anciens prestataires expérimentés, et qui ont acquis une solide réputation, arrivent à tirer leur épingle du jeu en s’adaptant aux demandes des utilisateurs.

 

Alain Rappoport (PDG) et Jean-Charles Marmeleira (directeur technique) de la société Planipresse

Planipresse est un prestataire dirigé par Alain Rappoport depuis 1988, qui s’est spécialisé dans le matériel de tournage reportage, magazines et news dont la tendance actuelle est d’utiliser de petites caméras “corporate” type Z7 ou EX3 de Sony. À côté de ce marché, la volonté de réaliser de la belle image les a également poussé à se développer vers la publicité, le documentaire et la captation institutionnelle. Ils ont notamment été parmi les premiers à proposer des systèmes Pro 35 à la location comme alternatives économiques aux tournages films. En restant très à l‘écoute des techniciens de terrain, ils arrivent à proposer rapidement des solutions techniques tendances et de qualité. Depuis peu, ils ont également créer la société Planimonteur qui propose tous les services de postproduction avec des workflow complets adaptés aux différents types de productions.

Planipresse a découvert la technologie EOS sur un tournage HD institutionnel de 10 minutes pour Alstom, produit par Auditoire, qui était destiné à une diffusion internationale. Début juillet 2009, au bout de trois semaines de tournage avec de gros moyens techniques (Panasonic HDX900, Pro 35, série Zeiss, Swing and tilt), le client a préféré mettre en “stand by” la production pour des raisons esthétiques, méthodologiques et financières. Pour éviter de bloquer le tournage trop longtemps, l‘équipe de Planipresse ainsi que le chef opérateur du film, Roland Mouron, ont décidé de chercher une solution économique qui réponde parfaitement à l’esthétisme du film. Après avoir réalisé quelques tests très concluants avec le 5D MkII, la décision de reprendre et de finaliser la production avec ce procédé a rapidement fait l’unanimité. Au terme du tournage, seules les images réalisées avec le 5D MkII ont été retenues par le réalisateur pour le montage, la première partie réalisée avec le matériel traditionnel HD n’a absolument pas été reprise.

Au regard des résultats positifs de cette production, la location de kits EOS 5D MkII est donc apparu chez Planipresse qui a décidé d’investir sérieusement dans cette technologie (boîtiers, gamme optique complète et supports dédiés) pour se donner les moyens de réussir. Planipresse a notamment été le premier à proposer une sortie HDSDI à la place de la sortie HDMI pour privilégier l’utilisation de monitoring professionnelle (type Astro). Ils recommandent leurs utilisations pour toutes les productions statiques ayant une exigence esthétique (institutionnel haut de gamme, publicités, clips et mini-fictions). Pour sécuriser ces productions, un assistant spécialisé de Planipresse accompagne souvent les tournages EOS.

Au vu des retours d’exploitation (problématique de l’enregistrement sonore ou de la difficulté à réaliser une mise au point précise), Planipresse a bien conscience que les EOS restent des appareils photo qui nécessitent une maîtrise technique complexe, limitant naturellement la cible des utilisateurs. C’est pourquoi, dans certains cas, les kits EOS seront plutôt proposés comme caméra de complément plutôt que caméra principale. Néanmoins, la décision d’investissement a été motivée par la réelle demande de ces nouvelles générations de matériel hybride, même si le modèle économique de cette technologie peut apparaître contre-productif pour les spécialistes du tournage professionnel.

Pour remédier également aux problématiques de postproduction et maîtriser cette technologie, l’alliance de Planipresse et Planimonteur propose un suivi complet des différentes étapes de production, de la composition de l’unité de tournage à la sortie définitive du film, en passant par le montage, l‘étalonnage et les différentes étapes de compositing. Aujourd’hui, parmi la trentaine de locations d’unités de tournage quotidienne, trois sont des kits EOS. Planipresse se doit, en plus de ses prestations de location, de proposer une valeur ajoutée technique, avec un savoir-faire de broadcaster éprouvé, car l’investissement personnel de ce matériel est accessible à l’ensemble des utilisateurs. Tranquilliser et sécuriser l’utilisateur, ainsi qu’anticiper et régler les éventuels problèmes, sont les mots d’ordre de Planipresse.

La sortie du 7D a diminué brutalement les locations du kit EOS 5D MkII, mais au bout d’un mois seulement, un équilibre s’est opéré. Certains utilisateurs ont préféré revenir à l’image produite par le capteur Full Frame du 5D plutôt que de bénéficier de la facilité de postproduction offerte par la cadence images européenne disponible sur le 7D. Pour Alain Rappoport, ce qui a marqué les esprits, c’est le prix et le côté “post-moderne” des HDSLR : “Paris étant le centre mondial de la mode, la personne qui vient nous voir veut avoir l’habit de l’année et ce dernier pour la caméra correspond à l’EOS 5D MkII collection 2009/2010 !”

 

Benjamin Steele, directeur général de la société Emit

Importateur agréé depuis plus de 25 ans, Emit offre aux professionnels de l’image des solutions de prise de vues innovantes, en partenariat avec des fabricants de renommée mondiale : P+S Technik, Abakus, Betz Tools, Chrosziel, C-Motion, Cooke, Easyrig, Pag , Panther, 16X9 INC, Transvideo, Zeiss HD. Couvrant tous les formats, 35 mm, Super 16, HD, vidéo 2/3 et HDV, Emit conseille en amont dans le choix d’accessoires caméras, optiques, porte-filtres, alimentations, machinerie.

Nous avons découvert le 5D MkII début 2009, quand le fabricant d’accessoires professionnels allemand Chrosziel a développé et adapté tout une gamme comprenant Mattebox et Follow focus, Fluid zoom, crosses d‘épaule et poignées dédiés à l’utilisation des HDSLR. Deux raisons majeures expliquent concrètement la révolution technologique qui s’opère actuellement autour des EOS:

  • leur rapport prix/qualité inégalable dans un contexte de crise économique,
  • le fait que notre industrie est souvent marquée par des phénomènes de mode (Pro 35, Red, EOS).

La clientèle de ces caméras hybrides est essentiellement composée de productions qui souhaitent posséder leur propre caméra afin d’améliorer leur réactivité, leur compétitivité et leur rentabilité, et du même coup s’affranchir quand cela est possible d’un prestataire ou d’une sous-traitance. Pour autant, ces clients comptent parmi les premiers à nous solliciter pour savoir comment adapter les outils ou accessoires traditionnels à l’ergonomie inadéquate de cet appareil.

À ce jour, et à en croire les chiffres de vente annoncés, il apparaît que l’essentiel du marché est destiné à la vente. Néanmoins, il est possible de trouver ces appareils chez la quasi-totalité des loueurs caméras. Au regard de la clientèle ayant accessoirisé leur boîtier avec nos produits, le mode vidéo semble bien être le premier critère de sélection. À leur sortie, on pouvait penser que les EOS seraient uniquement utilisés comme caméras de complément, mais très rapidement, certains utilisateurs de ces appareils ont imaginé une utilisation plus polyvalente, leur assignant très vite le rôle de caméra principale.”

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(Mise à jour du 19 août 2010)
L’ouvrage de Sébastien Devaud (380 pages, 39,50 euros, format 21,5 × 23,5) est en librairie.
Au sommaire :
Des reflex équipés du mode vidéo HD
Les reflex EOS, meilleurs caméscopes vidéo HD du moment ou nouvelles caméras cinéma HD?
Composition des unités de tournage
Prise de son
Sélection des optiques
Gestion du point
Gestion de la lumière
Applications et intégration des HDSLR sur divers types de productions
Montage et conformation
Entretien du matériel

 

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(Mise à jour du 8 novembre 2010)
Devant le succès de l’ouvrage, Sébastien Devaud fera un workshop suivi d’une séance de dédicace de son livre autour d’un verre le jeudi 25 novembre 2010 à la Librairie Eyrolles (61, bd Saint-Germain, Paris 5e, M° Maubert-Mutualité). Entrée libre. Accueil à 18h, conférence de 18h30 à 19h30, dédicace et cocktail à partir de 19h30. Pour vous inscrire gratuitement à ce workshop et échanger avec Sébastien Devaud, que vous soyez photographe ou vidéaste (ou les deux !), merci d’envoyer un mail à l’adresse conference@eyrolles.com

 

 

La photographie de concert : mode d’emploi

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Le matériel de prise de vue


Les reflex numériques sont de plus en plus performants et offrent désormais des fonctionnalités plus sophistiquées, permettant un libre choix des réglages au lieu de vous transformer en esclave de la technique. Toutefois, malgré les prouesses techniques des capteurs et logiciels de traitement, il ne faut pas négliger le choix des objectifs qui contribuent encore davantage à la qualité et au rendu final des images.
Pour obtenir des images exploitables, mieux vaut utiliser des objectifs très lumineux. Cependant, leur luminosité et surtout l’utilisation de leur ouverture plus grande entraînent des conséquences quant à la profondeur du champ des images, la zone de netteté étant alors la plus réduite. Seul le sujet, voire qu’une partie de celui-ci, sera alors net, le restant de l’image enveloppée dans un flou souvent plutôt agréable. L’aspect des zones floues découle de la focale et de la conception de l’objectif utilisé (notamment la forme du diaphragme, ronde ou angulaire). On utilise alors le terme japonais “bokeh” pour définir la qualité des zones hors profondeur du champ. Le “bokeh” est donc une caractéristique particulièrement importante car c’est souvent lui qui donnera son cachet particulier à une photo.



Les optiques zoom transstandards de très bonne qualité coûtent excessivement cher et elles ne possèdent pas la même finesse de “bokeh” que les optiques lumineuses à focale fixe. De même, leur qualité optique est souvent moindre. Pour cette raison, je préfère travailler avec des objectifs à focale fixe. Un objectif standard d’une focale de 50 mm fait de véritables miracles lorsqu’il est possible d’approcher les musiciens. Sa grande ouverture, de 1,4 ou de 1,8, permet de couvrir la plupart des situations. De plus, il possède les qualités si caractéristiques aux objectifs à focale fixe : faible encombrement et robustesse. Car n’oublions pas qu’un concert peut être une expérience mouvementée et éprouvante, surtout lorsqu’il s’agit d’un concert de métal ou de punk…




Si, au contraire, vous souhaitez vous éloigner de la scène, un objectif zoom de type transstandard ou télé sera plus adapté qu’un court téléobjectif à focale fixe, permettant de changer entre des gros plans et des images avec davantage de recul. Un objectif du genre 70-200 ou 70-300 mm est alors particulièrement à son aise. Je vous conseille à ne pas trop ouvrir le diaphragme lorsque vous utilisez un de ces objectifs à focale télé, mais plutôt d’augmenter la sensibilité ISO de l’appareil. Plus la focale est longue, plus la profondeur du champ se réduit. En fermant un peu le diaphragme, vous un minimum de profondeur de champ permettant d’éviter de mauvaises surprises comme par exemple une mise au point sur le nez ou les oreilles du chanteur. Lorsque le niveau de luminosité baisse, la précision de la mise au point automatique faiblit, surtout lorsqu’il s’agit d’un appareil d’entrée de gamme et d’un objectif à luminosité moyenne. Mais il ne faut pas pour autant snober les objectifs de moyenne gamme, surtout lorsqu’ils sont équipés de stabilisateurs optiques !



Bien que ces quelques conseils vous aideront à affronter les conditions particulières de la prise de vue de concert, ils n’ont pas vocation à être exhaustifs. Sachez que chaque photographe garde jalousement ses petits “trucs” bien à lui, que ce soit en prise de vue ou en traitement d’image.

Les règles classiques de composition (règle des tiers, etc.) s’appliquent aussi aux photographies de concerts. Par ailleurs, chaque genre musical impose son propre canon esthétique ou du moins un style particulier. La composition, l‘éclairage et les tonalités d’une image définissent ainsi autant la musique que les artistes, leurs vêtements et instruments et la décoration de la scène. Pour finir, l’instant décisif cher à Cartier-Bresson reste encore et toujours l’un des piliers de la photographie de concert.

Note à propos des illustrations

J’ai choisi les images pour montrer les conditions de lumière très difficiles auxquelles doivent faire face les photographes de concert : éclairages néon et mini spots de type halogène. Les photos ont été réalisées au Starcafé, Paris 15, lieu qui dispose d’une petite salle de concert mais qui manque une estrade facilitant les prises de vue. De même, il fallait faire affronter à la fois la musique très bruyante et le public plutôt agité. Pour le groupe de musiciens, il s’agit de Flesh&Dust.

Quant au matériel utilisé, il est plutôt modeste et à la portée de nombreux photographes amateur : boîtier Nikon D80 et zoom transstandard “de base” 18-70 mm f 3,5-4,5.

Enfin, je présente ici à la fois des photos prises au flash (ce qui leur donne un côté rock/punk des années 1970…) et des portraits très graphiques au clair-obscur ou les visages se fondent dans l’ombre pour souligner l’intensité de l’action.

Eizo CG245W : le calibrage d’écran automatisé

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Quid du calibreur intégré ?

Proposé à 1899 euros au lieu de 1654 euros ht, le ColorEdge CG245W ne se distingue de son homologue CG243W que par sa sonde de calibrage intégré. Au vu de ce surcoût plutôt important, cette sonde se doit donc d’être au moins aussi performante que les produits proposés par X-Rite et Datacolor autour de 200 euros ht. Qu’en est-il vraiment ?


ColorNavigator détecte automatiquement la présence du dispositif de calibrage intégré…

Pour en avoir le cœur net, j’ai effectué plusieurs calibrages d’écran en utilisant tantôt le dispositif de calibrage intégré tantôt un spectrophotomètre Eye-One Pro ou une sonde Eye-One Display 2 et en analysant le respect des paramètres imposés par le logiciel ColorNavigator : la température des couleurs (6500 K), le gamma (2,2), la luminosité maximale (110 cd/m²) et minimale (une valeur aussi basse que possible pour restituer les nuances dans les basses lumières).


ColorNavigator n’enregistre pas seulement le profil de l‘écran, mais également les paramètres associés dans un paramètre prédefini, stocké dans la mémoire de l‘écran


La fenêtre de mesure s’ancre automatiquement dans le bord supérieur de l‘écran, ce qui empêche l’utilisation de la sonde pour la validation FOGRA

Face au dispositif de référence, le spectrophotomètre Eye-One Pro, la sonde intégrée obtient des valeurs exemplaires pour le point blanc, le gamma et la luminosité maximale. Mais l’outil peine à convaincre lorsqu’il s’agit de restituer les nuances dans les noirs : avec une luminosité minimale de seulement 0,47 cd/m², il ne parvient pas à tirer profit de toute la qualité de l’écran. Quant au taux de contraste, calculé en divisant la luminosité maximale par la luminosité minimale, il passe de 416:1 à 234:1, une prestation pas vraiment digne de cet écran fort onéreux. Sachez que plus vous éloignez des paramètres évoqués (plutôt courants), plus la sonde incorporée peine à rivaliser avec un instrument de mesure externe. Ainsi, si son utilisation s’impose à tous les réfractaires à la gestion des couleurs et à la recherche d’un outil automatisé (qui fait son travail sans nécessiter le concours de l’utilisateur…), la sonde d’étalonnage embarquée ne saurait séduire les utilisateurs plus exigeants.


Avec la sonde intégrée, le taux de contraste est limitée par la luminosité minimale


Seule l’utilisation d’un instrument de mesure annexe saurait rendre justice à l‘écran

Ainsi, la pratique du “softproofing” (c’est à dire la validation des couleurs sur l‘écran), de plus en plus en vogue chez les photograveurs et imprimeurs, exige l’ajout d’un instrument supplétif, seul à permettre à l’écran de passer la très convoitée certification UGRA, dont les plages de couleurs se positionnent de surcroit au milieu de l’écran, inaccessible à la sonde intégrée. Cette dernière est logée dans une petite languette qui est, quant à elle, ancrée dans le cadre supérieur de l’écran. Faut-il alors investir dans un Eizo CG245W ? Tout dépend de vos exigences et envies.

Les photographes et graphistes apprécieront sans doute le dispositif de calibrage intégré et programmable. Quant aux photograveurs et imprimeurs, souvent déjà équipés d’instruments de mesure plus sophistiqués, ils seront sans doute moins séduits par les performances réelles de celui-ci. Pour ma part, je trouve le ColorEdge CG243W plus alléchant. Bénéficiant des mêmes prouesses techniques, il offre simplement un meilleur rapport qualité/prix…

Nikon : D-Lighting actif et D-Lighting dans Capture NX2, quelles différences pour quels résultats ?

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Choisir le D-Lighting actif ou appliquer le D-Lighting a posteriori ?

Il n’y a malheureusement pas de réponse unique : le D-Lighting actif est plus qualitatif, mais il faut penser à l’activer au niveau des réglages du boîtier et accepter qu’il soit présent, même dans le mode Faible, pour des photos qui ne le nécessitent pas (et ce, afin de pouvoir en disposer lors du développement du fichier NEF avec Capture NX2). Cela signifie qu’il vous faudra peut-être penser à aller décocher l’option dans le menu Paramètres de l’appareil photo pour repartir d’une image neutre avant d’entamer les traitements. Ou bien encore, choisir un autre mode que celui déjà activé.

Première limitation, le D-Lighting actif est appliqué de manière globale à l’ensemble de l’image, ce qui n’est pas toujours souhaitable, par exemple dans le cas où votre image présente de grands aplats foncés qui n’ont pas besoin d‘être éclaircis. Autre problème : si le fichier NEF n’est pas développé avec Capture NX2, les informations relatives au D-Lighting actif seront ignorées par le logiciel de développement que vous utiliserez.

Le D-Lighting “tout court”, proposé dans le module Réglage de Capture NX2, est plus souple grâce aux possibilités d’ajustements et aux réglages qu’il offre, que ce soit via des sélections et les modes de fusion ou tout simplement par les curseurs hautes et basses lumières. Toutefois, retenez qu’il est plus enclin à générer du bruit dans les basses lumières pour des images prises à haut ISO que le D-Lighting actif, et ce d’autant plus que le curseur Basses lumières sera amené vers une valeur importante.

 

 

Imprimer une mire d’étalonnage avec Lightroom

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4 – Paramétrez ainsi le volet Travaux d’impression :

  • imprimez au format Imprimante ;
  • si ce n’est déjà fait, désélectionnez les options intitulées “Impression en mode Brouillon” et “Netteté d’impression” ;
  • cochez l’option Résolution d’impression. La valeur nominale incorporée dans l’en-tête du fichier TIFF est alors automatiquement adoptée par Lightroom, ici 240 ppp. Il est indispensable de respecter cette valeur de résolution car elle assure que la géométrie de la mire imprimée sera conforme à celle qui est attendue par l’instrument de mesure.


Respectez la résolution nominale de la mire, ici 240 ppp.

5 – Dans le paragraphe Gestion des couleurs, ouvrez le menu déroulant Profil et sélectionnez l’option intitulée “Autres…”


Sélectionnez l’option Autres…

6 – La fenêtre Choisir les profils s’ouvre alors, dans laquelle il faut d’abord cocher l’option Inclure les profils d’affichage, située en bas à gauche. Les profils d’affichage présents dans le système d’exploitation ainsi que les espaces colorimétriques standards apparaissent alors dans la liste, en plus des profils d’impression proprement dits.


Sélectionnez sRGB dans la fenêtre Choisir les profils.

7 – Cochez la case de l’espace sRGB. Désormais, cet espace apparaîtra systématiquement dans le menu déroulant Profil que vous avez ouvert au point 5. Le point 6 devient alors inutile…

8 – Sélectionnez l’espace sRGB qui figure désormais dans le menu déroulant Profil de l’imprimante. L’espace d’impression est alors identique à l’espace dans lequel Lightroom interprète le fichier de la mire. Nous avons atteint notre objectif : aucune conversion ne sera accomplie par l’application, les nombres RVB du fichier de mire seront transmis tels quels à l’imprimante… Cliquez sur le bouton Imprimer… C’est fini !


Sélectionnez sRGB comme profil d’impression.

 

 

Bibble 5.1 : une nouvelle version plus aboutie

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En guise de conclusion

Logiciel prometteur et très bien doté d’outils pour corriger des photos, Bibble 5.1 n’est pas une application que l’on pourrait employer en tant que solution « tout-en-un ». Si Bibble se montre particulièrement rapide pour l’affichage des aperçus et pour la conversion des fichiers RAW et ce, même sur des ordinateurs à performances modestes, le logiciel subit encore des plantages occasionnels (sous Mac OS X 10.6.3), compromettant sérieusement sa productivité.

Même à l’heure actuelle, le logiciel possède de nombreux atouts. Citons ses nombreux plug-ins (Noise Ninja, Perfectly Clear, etc.), parfaitement intégré dans une chaîne de traitement d’image non destructif, et ses outils de correction locale. De même, la conception même du logiciel est très astucieuse car il propose une architecture hybride mi catalogueur mi explorateur de fichiers qui laisse à l’utilisateur une entière liberté pour l’ouverture ou l’importation de ses fichiers.

Toutefois, Bibble 5.1 se montre de qualité inégale pour ce qui est des différentes étapes d’un flux de production. Le logiciel n’autorise pas la prise de vue connectée (même Lightroom s’y est mis entretemps…) et ses fonctions de catalogage sont encore rudimentaires. Ainsi, il n’est pas encore possible ni de synchroniser un dossier du catalogue avec son alter ego sur le disque dur (suppression et mise à jour des fichiers) ni d’importer des fichiers DNG convertis à partir de fichiers RAW. Les développeurs de Bibble font en fait la sourde oreille aux desiderata d’un certain nombre de photographes réclamant à cor et à cri une prise en charge de ce format pourtant pas si exotique. La réaction de Bibblelabs serait-elle alors celle du célèbre village gaulois (Bibblelabs) face à l’envahisseur romain (Adobe) ? Je vous laisse imaginer qui détient actuellement la potion magique….

Pour la finalisation des fichiers, le constat est le même. Si Bibble 5.1 est un outil rapide et efficace dans les mains d’un photographe social, notamment par ses files de développement et par ses fonctions d’automatisation (dossier surveillé et impression automatisée), il est moins attirant pour un photographe de studio (pas de prise de vue connectée) et, à fortiori, pour un photographe amateur expert, car ses fonctions de sortie (diaporama, galeries Web, impression, livres photo) sont absentes ou simplement trop rudimentaires pour pouvoir lui donner entière satisfaction.

Les mois suivants seront cruciaux pour la petite équipe de l‘éditeur Bibblelabs. Face au rouleau compresseur Lightroom 3, il faut rapidement agir en complétant les maigres fonctionnalités du logiciel pour le catalogage et la finalisation des fichiers, sous peine de ne plus pouvoir séduire que les aficionados du pingouin. Une association avec l’un des éditeurs de logiciels de catalogage (AntZero, IDimager, Photools) serait alors la bienvenue pour donner à Bibble un coup de pouce.

Vous pouvez télécharger Bibble à partir de cette page. Pour comparer les fonctionnalités entre les deux versions Bibble Pro et Bibble Lite, consultez cette page de l’excellent site créé et maintenu par Valery Landon.

Photoshop CS5 : Quoi de neuf pour les photographes ?

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Photoshop CS5 : Configuration requise

Windows

  • Processeur Intel® Pentium® 4 ou AMD Athlon®
  • Microsoft® Windows® XP / Service Pack 3; Windows Vista® Home Premium, Business, Ultimate, ou Enterprise avec Service Pack 1 (Service Pack 2 recommandé); ou Windows 7
  • 1 Go de RAM ou davantage
  • 7.7 Go d’espace disque disponible pour l’installation ; espace supplémentaire requis durant l’installation (le logiciel ne peut pas être installé sur des supports de stockage flash)
  • Lecteur de DVD-ROM
  • Résolution d‘écran 1 024 × 768 (1 280 × 800 recommandée) avec carte vidéo 16 bits et 256 Mo de VRAM
  • L’accélération GPU requiert, pour certaines fonctions graphiques, la prise en charge de Shader Model 3.0 et d’OpenGL 2.0.
  • Shader Model 3.0
  • QuickTime 7.6.2 requis pour les fonctionnalités multimédias
  • Connexion Internet à haut débit requise pour l’accès aux services en ligne

Mac OS

  • Processeur Intel® multicœur
  • Mac OS X v10.5.7–10.6
  • 1 Go de RAM ou davantage
  • 8.2 Go d’espace disque disponible pour l’installation ; espace supplémentaire requis durant l’installation (le logiciel ne peut pas être installé sur un volume utilisant un système de fichiers sensible à la casse ou sur des supports de stockage flash)
  • Lecteur de DVD-ROM
  • Résolution d‘écran 1 024 × 768 (1 280 × 800 recommandée) avec carte vidéo 16 bits et 256 Mo de VRAM
  • L’accélération GPU requiert, pour certaines fonctions graphiques, la prise en charge de Shader Model 3.0 et d’OpenGL 2.0.
  • QuickTime 7.6.2 requis pour les fonctionnalités multimédias
  • Connexion Internet à haut débit requise pour l’accès aux services en ligne

Prix et disponibilité

Photoshop CS5
Mise à jour : 297,80€TTC
Version intégrale 1015,40€TTC

Photoshop CS5 extended
Mise à jour : 477,20€TTC
Version intégrale 1434€TTC

Disponible avant fin mai

Consultez le site officiel pour davantage de détails

Photoshop Elements 8: Utiliser l’ensemble des fonctionnalités de Camera RAW

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Si vous travaillez avec Photoshop Elements, vous avez sans doute déjà regretté de ne pas pouvoir disposer de l’ensemble des fonctionnalités de Camera Raw. Parmi les neuf onglets, seuls trois restent accessibles et le logiciel hôte fait l’impasse sur de nombreuses fonctions utiles, et notamment celles consacrées aux corrections sélectives.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !