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Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

Il est en effet bien des situations où la zone couverte par un unique collimateur est trop restreinte pour assurer une bonne accroche et/ou un suivi correct et où, inversement, celle couverte par tous les éléments se montre beaucoup trop vaste pour que le système conserve assez de discernement dans l’identification du sujet. En descente de VTT ou compétition de moto cross, élargir la plage de détection (à 4 ou 9 collimateurs selon le bloc choisi – voir mode d’emploi page 90) améliore les chances d’accrocher et de suivre le sportif (même au grand-angle pour des vues plus spectaculaires) et de réduire les risques d‘égarement de l’automatisme sur un “décor” (qui fourmille souvent d’informations “parasites”, que l‘événement ait lieu dans les bois ou en salle, avec ou sans public). L’option est aussi précieuse avec un sujet dont le déplacement (prévisible) se détache bien d’un arrière-plan “lisse” (un ciel, par exemple) mais qu’il s’avère difficile de garder sous un collimateur unique (sujet trop petit et/ou trop rapide). C’est souvent le cas dans les disciplines de saut à ski puisque l’on travaille de loin ; mais de près, au grand-angle, “Sélection automatique des 19 collimateurs” est souvent plus judicieuse sur rampe en snowboard, skate, roller, etc.

AF spot (sélection manuelle)
Schématiquement, l’AF spot réduit la taille des capteurs et leur confère a priori une meilleure acuité et une plus grande précision. En effet, si chacun sait que la forme des collimateurs n’atteste en rien de celle des capteurs (que l’on sait en croix sur le 7D), certains pourront s‘étonner d’apprendre qu’en réalité ces derniers sont toujours un peu plus grands que ne le laisse supposer leur représentation dans le viseur (ceci sans même tenir compte de l’ambiguïté quant à la définition même du collimateur soulevée par la page 19 du mode d’emploi – pour laquelle un simple rectangle en symbolise la version “normale” et un petit carré dans un rectangle, la version “spot” – tandis que la Fonction personnalisée C.Fn III -9 ne représente les collimateurs a priori “normaux” que par leur repère carré – probablement pour ne pas trop alourdir l’affichage, certes…).
Il arrive donc que l’AF accroche sur un élément situé en périphérie du collimateur actif (parfois même légèrement à l’extérieur !) et que le plan de netteté soit plus ou moins décalé en avant ou en arrière de celui attendu ; le risque existe dès lors qu’un élément qui jouxte le sujet et/ou ledit collimateur présente un contraste plus favorable à l’accroche que le sujet lui-même.



Lors du choix du mode de zone autofocus comme en situation de prise de vue, “AF spot” reprend l’affichage de “Mise au point auto sur un seul collimateur (sélection manuelle) “. La seule nuance qui l’en différencie est qu’ici le repère carré du collimateur actif est absent du viseur.

Ceci étant, dans l’immense majorité des cas, le décalage du plan net est négligeable par rapport à la distance de mise au point (et donc imperceptible), mais il n’en est pas moins variable et (parfois) gênant. En réduisant l‘étendue d’analyse du capteur sélectionné (en “désactivant” en quelque sorte ses extrémités), l’AF spot peut donc (parfois) permettre d‘éviter certaines erreurs d’accroche.

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Un commentaire “Canon EOS 7D : appréhender l’AF (deuxième partie)

  1. j’ai un 550d et un 7d et bien je suis plus satisfait de la qualité et du piqué du 550d
    Je travail avec le 70-20mm f2.8et le 17-55mm Canon.
    En soirée la différence est visible.

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