Canon EF 50 mm f/1,8 STM : le nouveau standard économique
Publié le 11 juin 2015 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Performances optiques
Afin d’évaluer les performances optiques des trois objectifs, j’ai photographié une grande mire (100 x 150 cm) à différentes ouvertures (de l’ouverture maximale à f/16). La mire est composée de pas moins de 17 zones d’analyse qui permettent de mesurer la résolution et l’aberration chromatique sur l’ensemble du champ cadré. Pour obtenir un éclairage homogène et uniforme de la mire, j’ai utilisé deux flashs de studio dotés de parapluies réflecteurs et un flashmètre pour vérifier et contrôler l’uniformité de l’éclairement de la mire. Le mode LiveView et la fonction Loupe au grandissement maximal m’ont permis d’effectuer une mise au point manuelle très précise. Pour mesurer la fonction de transfert de modulation (FTM) à 50 %, je me suis servi du logiciel Imatest Master, dans sa version 3,6. Ce même logiciel m’a également permis de quantifier l’aberration chromatique latérale. Notez que les chiffres relevés ne sont pas comparables à ceux mesurés par d’autres testeurs utilisant le même logiciel (photozone.de, traumflieger.de, etc.), car ils émanent d’une part du matériel utilisé pour la prise de vue (ici un EOS 5D Mark II) et d’autre part de la préparation des fichiers utilisés pour l’analyse (ici des fichiers RAW convertis au format JPEG dans Camera Raw 9.0 avec des paramètres par défaut pour l’accentuation).
Merci pour cet article, très intéressant. Pour ma part, possédant la première version EF, c’est pour le nouveau traitement anti-reflet que je vais acheter le STM. En effet, lorsque l’on fait de la photo de nuit (comme présenté dans l’article d’ailleurs) on constate que le mk1 est assez, voire très mauvais en termes de « flare » quand un lampadaire entre dans le champ. C’est selon moi le seul vrai défaut du mk1 qui à part ça, 28 ans plus tard, est toujours excellent.
En effet, dans la pratique le flare à contre-jour constitue probablement le plus grand avantage que detient le 50 STM par rapport au 50″ Mk I ». En photo de nuit, le rendu des sources lumineuses est également un atout, le 50 STM produit alors de jolies aigrettes en forme d’étoile multibranche !
Espérons qu’il sera plus solide que le précédent !
il suffirait qu’il soit aussi solide que le Mark I. Le mien a été produit en 1987 et il est toujours en état quasi-neuf 😉
Merci pour ce test trés complet et trés instructif. Une précision cependant : pour avoir utilisé 2 versions de ce 50 mm f1,8 II, l’une, personnelle, datant d’il y une dizaine d’années et l’autre, dans mon boulot, il y a un an, j’ai pu constater que la version la plus récente correspond effectivement à la version fragile et susceptible de se casser en deux (c’est d’ailleurs ce qui lui est arrivé….!). Mais la version plus ancienne (mais II tout de même) n’est pas tout à fait la même (le dessin et l’emplacement du sélecteur de mise au point a très légèrement évolué) et semble -de fait (elle me sert encore fidèlement) quand même plus solide (construite -encore- au Japon à l’époque ?)…
Bonjour Alain,
je possède deux exemplaires du modèle II, l’un fabriqué au Japon et plus ancien et l’autre, plus récent et sans mention de provenance. Effectivement, le plus ancien semble mieux fini que le plus récent (commutateur M/AF), ce dernier ayant en revanche un meilleur piqué (j’ai analysé l’ancien…)
Superbe objectif !!!!!!