Camera Raw, Lightroom et le HDR (1)
Publié le 5 novembre 2012 dans Actualités par Volker Gilbert
Lightroom 4 et Fusion HDR Pro
Pour fusionner les images d’une séquence de bracketing dans une seule image à dynamique étendue, Camera Raw et Lightroom s’appuient encore sur un logiciel externe. Pour cette première étape du traitement HDR, le logiciel n’influe pas sur le rendu de l’image finale (le tonemapping est effectué plus tard, par le logiciel de développement RAW). En revanche, votre logiciel HDR doit être à même d’enregistrer l’image fusionnée en TIFF 32 bits et il est également souhaitable qu’il possède d’algorithmes efficaces pour supprimer d’éventuels artéfacts de superposition. Si vous utilisez Photoshop, la manière la plus simple et la plus rapide consiste à utiliser le module intégré, HDR Pro.
- Dans Lightroom 4, sélectionnez les images à fusionner et ouvrez-les dans le module Développement. Activez la fonction Synchronisation auto (Ctrl./Cmd + clic sur le bouton Synchroniser), puis corrigez la balance des blancs et l’aberration chromatique. Il est également utile de retoucher les poussières. Notez qu’il sera toujours possible de corriger la tonalité, les couleurs et la netteté de l’image fusionnée plus tard.
- Sélectionnez la commande Modifier dans >Fusion HDR Pro dans Photoshop depuis le menu Photo ou le menu contextuel (clic droit) pour ouvrir la séquence d’images dans le module Fusion HDR Pro de Photoshop.
- En optant pour l’enregistrement d’un fichier de 32bits, la plupart des commandes de la boite de dialogue Fusion HDR Pro demeurent inactives. Avec des sujets en mouvement, vous pouvez activer l’option Supprimer les décalages, puis choisir une image de référence pour atténuer ou supprimer les fantômes. Cliquez ensuite sur OK pour passer à Photoshop.
- De retour dans Photoshop, il suffit de fermer, puis d’enregistrer l’image fusionnée laquelle s’affiche dans Lightroom.
- Ici, l’image résultante est beaucoup trop sombre. En revanche, les hautes lumières sont parfaitement détaillées.
- J’ai commencé par le curseur Exposition (+2,2) et le curseur Contraste (+20) pour ajuster la luminosité globale et le contraste de l’image, suivis par le curseur Tons Clairs (-100) pour compenser l’écrêtage des hautes lumières. Le curseur Blancs (-6) m’a permis de contrôler la progressivité des hautes lumières et le curseur Noirs (+25) d’ajuster le point noir.
Je trouve très « correct » de déclarer qu’on peut maintenant se passer des logiciels spécialisés dans le HDR vu que Camera raw est devenu très performant. L’idéal est quand même de ne pas s’encombrer ( et de payer) d’une panoplie de logiciels alors qu’un bon tel que Lightroom peut suffire.
N’oublions pas Photoshop, indispensable pour créer le ficher HDR et pour finaliser l’image 😉
Merci pour cet article, qui m’a fait redécouvrir la fusion HDR via Photoshop, que je n’avais pas testé depuis longtemps ! Habituellement j’utilise Photomatix pour mes HDR, et bien qu’il soit assez difficile d’accès, j’ai fini par plutôt bien en maîtriser les réglages.
Après avoir lu cet article, j’ai tenté de refaire certains de mes clichés en passant par la fusion HDR de Photoshop puis par Lightroom pour le tone mapping. Le résultat est bluffant, ce sont clairement les HDR les plus réalistes que j’ai pu faire.
Evidemment, dès qu’on veut plonger dans le côté artistique (parfois carrément grunge) du tone mapping avec des contrastes locaux très élevés un logiciel spécialisé devient obligatoire. Mais pour un objectif de réalisme, Photoshop + CR/Lightroom est tout à fait au niveau d’Oloneo et a mon goût bien au dessus de Photomatix.