Reflecta MF5000 : un nouveau scanner film pour moyens formats
Publié le 11 décembre 2011 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
Avouons-le, la numérisation n’est pas vraiment une activité passionnante. Alors que la prise de vue est toujours une source d’inspiration et d’expériences nouvelles, la manipulation d’un scanner, destiné à l’archivage d’anciennes œuvres argentiques, est un exercice plutôt ingrat et assez chronophage.
Avouons-le, la numérisation n’est pas vraiment une activité passionnante. Alors que la prise de vue est toujours une source d’inspiration et d’expériences nouvelles, la manipulation d’un scanner, destiné à l’archivage d’anciennes œuvres argentiques, est un exercice plutôt ingrat et assez chronophage.
Ces dernières années, beaucoup de scanners à la fois performants et financièrement accessibles ont déserté le marché pour ne laisser aux photographes amateurs experts et professionnels peu fortunés que le choix entre des scanners à plat, des numériseurs à base de capteurs CMOS bas de gamme et des scanners film médiocres.
Très à l’aise avec les formats 120 (ici le format 4,5 × 6 cm)…
…le MF5000 ne démissionne pas pour autant lorsqu’il s’agit de numériser des originaux au format 135 (Ektachrome 320T en traitement croisé).
La sortie récente d’un nouveau scanner film moyen format, Reflecta MF5000, a fait renaître l’espoir de numériser ses originaux aux formats 35 mm et 120 avec une bonne qualité, à la fois en plage dynamique et en résolution optique, sans pour autant investir dans un scanner professionnel. Alors que la société Reflecta commercialise depuis quelques années déjà une vaste gamme de scanners photo, le Reflecta MF5000 est le seul à assurer la numérisation des formats de film 120 (6×4,5, 6×6, 6×7, 6×8, 6×9 et 6×12) en plus du format 24×36 mm. Il s’adresse donc aux acheteurs potentiels de scanners Nikon Super Coolscan 8000 ED et 9000 ED, sinon uniquement proposés sur le marché d’occasion à des prix vertigineux. L’héritage légué par les célèbres scanners Nikon est lourd à porter : la qualité de numérisation obtenue les place à proximité des scanners à tambour qu’il soit “virtuel” (Hasselblad Flextight) ou réel (Heidelberg Tango, etc.). Proposé à un peu moins de 1500 euros, le Reflecta MF5000 n’est pas bon marché.
Nous remercions la société Reflecta, et notamment Mandy Kabischke, pour la mise à disposition d’un exemplaire de prêt du scanner Reflecta MF5000. Sur le marché français, les produits Reflecta sont distribués par SCP-Technologies.
Bonjour Volker,
très intéressant article qui nous décortique le produit en détail et permet de se faire une idée précise de la chose.
Ce qui me permets de retenir : moins bien et nettement plus cher qu’un V700/750, si je devais changer mon Epson 4990 dont je me rends compte qu’il est vraiment précieux (malgré ses porte-films qui me contraignent à une « gymnastique manuelle » pour obtenir ce que je veux).
Je profite de cet article pour poser une question au sujet du Nikon Supercoolscan 5000 que j’ai toujours: le logiciel étant en Rosetta, comment le faire fonctionner sous MacOSX Lion?
Même si je ne suis pas fou de ce logiciel, je trouve le scanner meilleur que les trucs à plat d’Epson et compagnie, bien qu’ils se soient améliorés.
@Laurent Condominas : vous pourriez utiliser un des logiciels tiers VueScan ou SilverFast 8 qui prennent en charge le nouveau système. Quant à la qualité des scanners film, elle est toujours supérieure à celle des scanners à plats grand public.
@kris : en termes de qualité d’image, le Reflecta MF5000 est bien supérieur à l’Epson V700/V750 !
Merci pour cette réponse.
Le moment venu j’essayerai donc ces deux logiciels, en espérant qu’ils soient reconnus pas, et reconnaissent le coolscan.
Néanmoins, je trouve désolant que l’on ne trouve pas de scanner à plat ou à cylindre moderne, relativement abordable pour un usage pro individuel
Pingback: Les liens photo - Décembre 2011 | sfphotos.fr