Affichage sur écran et travail en 16 bits par couche
Publié le 27 février 2008 dans Questions/Réponses par Volker Gilbert
QUESTION :
A des fins d’archivage, je numérise mes négatifs noir et blanc et couleur en mode 16 bits par couche. Bien que Photoshop sache traiter des fichiers 16 bits, mon écran utilise uniquement 8 bits/couleur (16 millions de couleurs ou 32 bits) pour les afficher. Compte tenu de cette perte d’informations, y a-t-il une réelle utilité à travailler en 16 bits ?
QUESTION :
A des fins d’archivage, je numérise mes négatifs noir et blanc et couleur en mode 16 bits par couche. Bien que Photoshop sache traiter des fichiers 16 bits, mon écran utilise uniquement 8 bits/couleur (16 millions de couleurs ou 32 bits) pour les afficher. Compte tenu de cette perte d’informations, y a-t-il une réelle utilité à travailler en 16 bits ?
RÉPONSE :
Si l’on considère l’écran comme unique périphérique de reproduction d’une image, on peut très bien vivre avec des photos dont la profondeur en bits n’est que de 8 bits par couche. Mais cela n’est, fort heureusement, pas toujours le cas – je suppose que vous archivez vos images aussi pour en faire bénéficier votre famille et vos amis. Tandis qu’il est conseillé de préserver ses “bruts de scan” dans un format capable d’en tirer la quintessence (Pro Photo RVB, TIFF 16 bits par couche), ce qui est souhaitable lorsque vous souhaitez retravailler vos images en vue d’une impression ou d’un tirage (sans en effectuer de nouvelles numérisations faute d’une qualité optimale…), il n’est pas nécessaire d’aller si loin pour vos fichiers de travail : pour un diaporama, une impression jet d’encre ou un tirage photo, enregistrez des copies de vos fichiers maîtres en JPEG, d’une taille réduite, et dans un espace de travail moins vaste et adapté au périphérique de sortie !