La colorisation sélective dans Silver Efex Pro 2
Publié le 20 décembre 2011 dans Actualités par Julie Grilli
L’une des meilleures améliorations que Silver Efex Pro 2 a apportée dans sa dernière version est l’ajout de l’option Colorisation sélective aux points de contrôle. Dans son ouvrage Noir et blanc numérique – Pratique photo, à paraître aux éditions Eyrolles, le photographe John Batdorff, nous donne un aperçu de son travail dans ce logiciel pour ses photos en noir et blanc. Voyons comment il met cet outil Colorisation sélective en pratique.
L’une des meilleures améliorations que Silver Efex Pro 2 a apportée dans sa dernière version est l’ajout de l’option Colorisation sélective aux points de contrôle. Cela signifie qu’en sélectionnant n’importe quelle partie d’une image, il est possible d’ajouter de la couleur dans la zone choisie. Dans son ouvrage Noir et blanc numérique – Pratique photo, à paraître en français aux Éditions Eyrolles, le photographe John Batdorff, nous donne un aperçu de son travail dans ce logiciel pour ses photos en noir et blanc. Voyons comment il met cet outil Colorisation sélective en pratique.
Je visitais un temple en Inde quand j’ai vu ce jeune moine qui arpentait la cour, tout en lisant. Sa stature et ses vêtements aux couleurs vives ont attiré mon attention. À ma grande surprise, lorsque j’ai traité la photo en couleurs, j’ai été déçu. Malheureusement, sa version en noir et blanc ne valait guère mieux. Ce n’est qu’en utilisant la fonction Colorisation sélective de Silver Efex Pro que je suis parvenu à créer l’image que j’escomptais en réunissant le meilleur des deux mondes.
1. Commençons par sélectionner un paramètre prédéfini qui servira de base de travail. Je pense que Haute structure (lisse) fait assez bien l’affaire ici.
Haute structure (lisse) est l’un de mes paramètres prédéfinis préférés pour fournir une base de travail.
Bonjour,
doit on comprendre que ce livre ne traite que de l’utilisation de Silver Efex Pro 2 ?
Cordialement
@Kagou : l’ouvrage porte principalement sur la prise de vue et le traitement noir et blanc dans Lightroom et Silver Efex Pro 2. Cependant, la partie consacrée à SEP2 n’est pas la plus importante 😉
Quelle méthode inutilement compliquée !
A tout ceux qui pensent que les U-points sont la panacée d’un point de vue ergonomique, il aurait suffit d’un coup d epinceau dans Lightroom pour obtenir le même résultat.
@Gilles :-)) Il est vrai que l’auteur a utilisé de nombreux U-Points alors qu’il aurait pu faire la même chose avec le pinceau dans Lightroom, de manière non destructive, en travaillant directement sur le fichier RAW. C’est peut-être finalement très humain de ne pas toujours parcourir le chemin le plus court pour arriver à un résultat mais celui qui stimule le plus les neurones 😉
Sans connaître le pinceau de Ligthroom, l’article a l’avantage de montrer la mise en oeuvre des points de contrôle, et surtout, à mon sens, de l’utilité des « contre points de contrôle ».
Je me suis toujours demandé comment agir sur un zone non ronde avec un outil qui travaille avec un cercle.
Ensuite, à chacun d’utiliser l’outil qui lui convient le mieux, non ?
@Corentin : que le U-Point œuvre selon un périmètre d’intervention circulaire est une légende urbaine pour photographes :-))) En fait, les sélections s’appuient sur les couleurs, la luminosité, la texture et la position des pixels. En augmentant ou en diminuant le périmètre, on augmente ou en réduit le nombre de pixels pris en compte pour la sélection…
@Volker : et pourtant dans l’exemple décrit dans cet article, il y a toute un palanquée de points de contrôle pour « border » l’effet des 4 points de contrôles principaux.
Ceci étant, j’ai essayé avec Viveza, et effectivement la sélection se fait bien en fonction des paramètres que tu mentionnes.
Ce qui ne laisse pas de me surprendre. est-ce le retour de la magie de la chambre noire ?
PS : c’est quoi « la position des pixels » ?
@Corentin : c’est exact, mais ces contre-points ont pour mission de limiter l’effet au moine pour ainsi protéger l’arrière-plan. C’est souvent nécessaire lorsque sa zone à travailler ne se détache pas assez clairement des alentours en ce qui concerne les couleurs, la luminosité et la texture des pixels. Pour ce que j’appelle la position des pixels, je voulais dire qu’il analyse la zone suivant un périmètre prédéfini par le rayon du U-Point…
Bien sûr que Volker a raison en ce qui concerne les critères sur lesquels s’appuie la technologie U-point, c’est d’ailleurs très bien expliqué sur le site officiel de la technologie en question.
L’emploi de points négatifs pour contrebalancer les effets appliqués fait partie des techniques incontournables et inévitables pour utiliser correctement cet outil.
Néanmoins, l’exemple montré ici me semble quelque peu excessif…
Au passage, Corentin, on peut également regrouper et dégrouper les points de contrôle.
@Gilles : j’ai aussi tendance à limiter le nombre de U-Points au stricte minimum, histoire d’économie de moyens et de rapidité de traitement. Mais il est vrai que d’ajouter quelques points de contrôle supplémentaires « ne mange pas de pain » et ne nécessite que quelques secondes de plus 😉
Merci pour vos explications.
L’exemple ici décrit m’a bien aidé, car j’hésitais à ajouter ces « contre points » ou « points négatifs » pour mes premiers pas avec Viveza.
bon en plus cet effet est des plus lassant et beaucoup trop vu.
un peu ringard, non ? (ce n’est que mon opinion)
J ai toujours trouvé la couleur ou desaturation selective des plus classes effectivement on l a beaucoup vu comme le high key, comme le low key, comme le timelapse, comme le tiltshift ect…..
Par contre je viens de comprendre l utilisation des contre point en lisant cette article mais sa technique et tres tres compliqué et peu être fait directement depuis lightroom plus simplement et sur photoshop je n en parle meme pas (bien que pas de traitement raw)