Nikon : D-Lighting actif et D-Lighting dans Capture NX2, quelles différences pour quels résultats ?
Publié le 30 juin 2010 dans Articles et dossiers par Philippe Ricordel
Nikon a introduit la fonction D-Lighting d’abord sur sa gamme d’appareils compacts puis sur ses boîtiers professionnels. Le premier boîtier à en bénéficier fut le D300. La fonction a ensuite été implémentée dans Capture NX puis NX2. Aujourd’hui, deux modes D-Lighting sont disponibles, un D-Lighting “actif”, au niveau du boîtier et du module Développement de NX2, et un D-Lighting “tout court”, en tant que fonction du module Réglage de NX2.
Nikon a introduit la fonction D-Lighting d’abord sur sa gamme d’appareils compacts puis sur ses boîtiers professionnels. Le premier boîtier à en bénéficier fut le D300. La fonction a ensuite été implémentée dans Capture NX puis NX2. Aujourd’hui, deux modes D-Lighting sont disponibles, un D-Lighting “actif”, au niveau du boîtier et du module Développement de NX2, et un D-Lighting “tout court”, en tant que fonction du module Réglage de NX2.
La différence entre les deux types de D-Lighting proposés par Nikon est d’importance, nous allons y revenir dans un instant. Attachons-nous d’abord à comprendre le mécanisme de base qu’implique la fonction D-Lighting. L’idée est que dans certaines situations de prises de vue, il faudrait (idéalement bien sûr) à la fois disposer d’une vitesse d’obturation élevée pour les zones de hautes lumières (pour éviter qu’elles ne soient brûlées) et pouvoir ralentir cette vitesse afin que les basses lumières ne soient pas bouchées. La fonction D-Lighting arrive, dans une certaine mesure, à réaliser cette prouesse. C’est ici qu’il convient de faire un distinguo entre le D-Lighting actif que l’on trouve au niveau du boîtier et du module Développement de Capture NX2 et la fonction D-Lighting du module Réglage de NX2.
Le D-Lighting actif
Le D-Lighting actif doit être activé au niveau du boîtier (voir figure ci-dessous) et son niveau d’action choisi. Il existe 3 niveaux sur un D300 : Faible, Normal et Elevé. Les boîtiers les plus récents comme le D700 ou le D3x bénéficient d’un niveau supplémentaire intitulé “Très élevé”. On trouve aussi les options Auto et Désactivé.
Le D-Lighting actif agit à la prise de vue avant même l’enregistrement du fichier sur la carte mémoire, ce qui permet une correction quasi-exempte de bruit. Si l’on parle ici de bruit, c’est parce que le mécanisme mis en jeu lors de l’activation du D-Lighting pourrait en introduire (excepté dans le cas où l’on choisit le niveau Faible). Nous y reviendrons.
Menu d’activation du D-Lighting actif sur un D300.
Article très intéressant. Question complémentaire : quel est votre avis sur la position « D Lighting AUTO » des D700 (et D300s si je ne me trompe pas). J’ai lu vos 2 livres, et j’ai une suggestion à faire : NX2 s’adresse avant tout aux utilisateurs de Nikon, et surtout aux amateurs avertis, a priori munis d’un réflex, à partir du D200 disons. Un livre (ou une série d’articles) dédié à l’ « utilisation optimisée de NX2 / réglages des appareils » pour ces Nikonistes serait hyper-utile. Merci d’avance !
Merci pour cette « révision » technique et bravo pour votre travail.
Encore!
Très intéressant votre explication et analyse du D Lighting.
Par contre, vous seriez aimable de me le confirmer, pour les personnes comme moi qui shootent en nef+jpeg, le D Lighting, s’il est activé, impacte les jpeg quelque soit le logiciel utilisé en post-traitement contrairement aux fichiers NEF qui ne sont impactés que lorsqu’ils sont associés à NX2.
Merci par avance pour votre confirmation ou infirmation.
Merci pour l’effort consacré à cet article, j’ai cependant quelques réserves sur certains passages…
J’aimerai si possible avoir l’avis de l’auteur sur ces questions expliquées sur le lien indiqué sur mon « site web ».
Merci beaucoup,
Amicalement,
Senbei.
@Richard:
Le D-Lighting auto des boîtiers a la capacité d’utiliser toute la gamme de réglage du D-Lighting. Depuis la position Faible à la position Très élevée. Je ne suis pas certain qu’il soit capable de générer des positions intermédiaires entre les valeurs prédéfinies, il faudrait faire une test poussé en studio pour bien pouvoir analyser la chose. Sinon, c’est une position intéressante pour qui ne veut pas trop s’investir sur la compréhension fine des mécanismes mis en jeu. Attention tout même, le résultat est parfois pas celui escompté.
@PERNOM: Merci !
@Bienbien: Je confirme, les JPEG sont affectés par la fonction D-Lighting du boîtier, et ce, de manière définitive. L’utilisation de NX2 ne permet pas de revenir dessus dans ce cas. Seule l’utilisation des fichiers .NEF permet de modifier a posteriori le réglage, voir le supprimer.
@Senbei: Volontiers, quelle en est l’adresse ?
Merci Philippe. Si tu as quelques minutes pour en parler ici :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,92630.msg1581877.html#msg1581877
Bonjour, comme trop souvent aujourd’hui, il faut rappeler que « qualitatif » ne signifie pas « de bonne qualité » ! Et donc « plus qualitatif » ne signifie pas « de meilleure qualité » comme on croit le comprendre dans la conclusion de cet article (fort intéressant par ailleurs).
toutes ces solutions logicielles chez nikon et les autres ,ça va bien pour les corrections qui ne sont pas « sévères » et pour les iso modestes, mais il est bon de rappeler que les zones sombres d’une image sont + bruitées que les claires et que leur gradations sont + limitées, il y a donc toujours altération de l’image au final-un peu moins prononcée en raw qu’en jpeg-
article qui présente un certain intérét mais aprés test il est beaucoup plus judicieux et efficace de traiter avec caméra RAw 6.2 résultats bien meilleur en tous points:grain, couleurs…
Tres bon article
Merci C’est avec plaisir que j’ai relu votre article car avec le temps j’oublie
J’ai toujours vos deux livres qui m’aident beaucoup
Cordialement
Article très intéressant. Merci pour ces explications très claires.