Hasselblad, Phase One, Schneider et Zeiss : trois nouveaux appareils et quatre nouveaux objectifs
Publié le 29 septembre 2009 dans Actualités par Volker Gilbert
On pourrait justement penser que l’arrivée des capteurs plein format de 21 ou 24 mégapixels allait précipiter le déclin des solutions moyen format, mais le contraire semble être vrai. Phase One présente un nouvel appareil, 645 DF, développé en étroite collaboration avec Mamiya et pour lequel la société annonce une compatibilité avec de nombreux dos Phase One, Leaf et Sinar en monture Mamiya AFD.
On pourrait justement penser que l’arrivée des capteurs plein format de 21 ou 24 mégapixels allait précipiter le déclin des solutions moyen format, mais le contraire semble être vrai. Phase One présente un nouvel appareil, 645 DF, développé en étroite collaboration avec Mamiya et pour lequel la société annonce une compatibilité avec de nombreux dos Phase One, Leaf et Sinar en monture Mamiya AFD. Basé sur les diverses déclinaisons du Mamiya 645 AF-D, le nouvel appareil offre des vitesses synchro flash particulièrement élevées (1/1600s) lorsqu’il est associé à l’un des trois nouveaux objectifs, aux focales 55, 80 et 110 mm et conçus par l’un des plus préstigieux constructeurs d’optiques, Schneider Kreuznach. Phase One annonce de meilleures performances pour la mise au point, rendant l’appareil bien plus réactif que les modèles précédents. Le 645 DF sera vendu dès la fin de l’année à 4290 euros, quant aux prix des objectifs, ils démarrent à 1790 euros.
De son côté, le seul rival de Phase One, Hasselblad, annonce deux nouveaux appareils qui ne se distinguent que par les dos numériques associés: si le H4D-50 arbore un capteur de 50 mégapixels et remplace le H3DII-50, le H4D60 en possède dix millions de pixels de plus. Les deux appareils sont proposés à 20 000 euros et 29 000 euros. Le H4D60 intègre deux nouveautés pour améliorer la réactivité et la précision de mise au point (qui sont les talons d’Achille des appareils moyen format…) : True Focus et Absolute Position Lock. Derrière ces noms barbares se cachent des algorithmes visant à compenser l’absence d’un système AF multipoint — à leur place, un capteur mesure le déplacement de l’appareil lors d’un recadrage pour modifier ensuite la mise au point. Notez que le système ne compense que de mouvements horizontaux et verticaux et que, selon Hasselblad, la compensation de la mise au point n’entraîne aucun délai de déclenchement notable.
Parallèlement à la sortie de l’appareil, la société scandinave présente une nouvelle version de son logiciel Phocus, fortement inspiré par Lightroom. Si Phocus 2 offre une interface utilisateur simplifiée, le fabricant promet des fonctionnalités au moins aussi sophistiquées que celles proposées par Lightroom, Capture One et Aperture. Le logiciel s’appuie sur les technologies Hasselblad Natural Color Solution (HNCS) et Digital Lens correction (DAC) qui optimisent respectivement la reproduction des couleurs et corrigent les défauts optiques les plus courants – distorsion, vignetage et aberrations chromatiques.
Doté d’une fabrication à l’ancienne, avec échelle de profondeur de champ, mais sans mise au point automatique, l’objectif super-grand angle Distagon T* 2,8/21 mm est dorénavant disponible dans une monture Canon EF. Très réputé pour sa qualité optique, supérieure aux optiques Canon, il possède un traitement multicouche T* et une correction efficace des aberrations chromatiques et des distorsions. Son prix de vente se situé autour de 1550 euros.